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Au cœur des Années folles, Rosemary Hoyt, une jeune star hollywoodienne en villégiature sur la Côte d'Azur, fait la connaissance de Dick et Nicole Diver. Fascinée par ce couple glamour d'expatriés américains qui mènent la dolce vita sur le Vieux Continent, elle ne soupçonne pas la fêlure qui est à l'origine de leur union, et qui bientôt précipitera leur chute... C'est pendant les années les plus sombres de son existence, marquées par la schizophrénie de sa femme Zelda et par son propre alcoolisme, que Fitzgerald, chantre de la « lost generation », écrivit ce roman – le dernier qu'il acheva. Empreint d'une nostalgie poignante, « Tendre est la nuit » relate l'échec inéluctable d'un couple, et la lente déchéance d'un homme idéaliste et talentueux confronté à sa propre impuissance.
Tendre est la nuit fait partie de ces romans désenchantés, si bien écrit qu'ils frolent l'ennuyeux. En cela il m'a fait pensé au Désert des Tartares de Dino Buzzati (que je conseille). L'écriture n'est pas qu'un support pour l'histoire. Elle ne retranscrit pas l'ambiance, elle est l'ambiance...
Si bien qu'on le lit sans passion et qu'on le termine avec regret, gardant le souvenir de cette déchéance ancré dans notre mémoire de lecteur. On n'assiste pas à l'intrigue, on la vit. On y est. Etrange cette sensation de s'ennuyer un peu en lisant ce livre, tout en en gardant une forte impression après l'avoir fini.
Un roman qui sait habilement nous montrer la noirceur sous les paillettes, la désillusion sous le déni... Du Fitzgerald (fortement "inspiré" de sa femme Zelda, comme toujours) dans toute sa splendeur.
Je vais finir par croire que mon prof de fac de littérature américaine qui n'a dit que du bien de ce roman m'a menti.
Ce livre a été une une telle déception comparé à Gatsby le Magnifique que j'ai adoré. Dès le début, j'avais du mal à accrocher, n'ayant aucune idée de la direction que prendrait cette histoire. Au final, arrivée à un plus de la moitié du roman j'ai decidé de ne pas me faire violence et j'ai lu des résumés sur internet pour connaitre la fin. Bien sûr, Tendre est la nuit contient de beaux passages et fe belles observations sur la vie et les gens, mais il y a également un tas de thèmes et d'histoires enchevêtrées qui vont tous dans les sens...
Je comprends que l'histoire du roman porte sur le mariage de Nicole et Dick (inspiré de celle d l'auteur et de sa femme) mais ça ne m'intéressait pas tant que ça. Il en va de même pour presque tous les personnages à l'exception de Rosemary.
1- Le point de vue de Rosemary Hoyt sur le couple Diver.
2- Le lourd secret du couple Diver
3- L'agonie du couple Diver
A la fin de la première partie, Rosemary découvre la maladie mentale de Nicole Diver. A ce moment là, le lecteur sait que le roman bascule vers la tragédie. La seconde partie nous apprend le passé de Dick et de Nicole.
Dans ce roman, il y a le bonheur apparenté et la réalité sordide.
Quand l'illusion du bonheur tombe, Dick bascule dans la déchéance. La réalité de son couple et de sa propre vie, peu à peu rongé par l'alcoolisme, se révélant au grand jour, Dick perd l'ensemble des moyens lui permettant de fasciner ceux qui l'entourent, notamment Rosemary.
Le roman est tragique. Le décalage entre la vie telle que l'on se la représente et telle qu'elle est réellement, nourrit la chute de Dick Diver. Il ne peut plus soutenir cela toute une vie.
Un livre tellement bien écrit que chaque lecture engage une compréhension nouvelle. Par exemple, le plot twist de la 2e partie, agréablement amené, incite à reconsidérer toute la 1re partie.
J'ai aussi particulièrement été touchée par Nicole qui dès le début, bien avant la révélation, m'a intriguée. Très subtilement Fitzgerald l'entoure de fleurs, et crée pour elle trois jardins la guidant vers son éclosion. Il existe plusieurs critiques sur ce thème et il est intéressant de les lire en complément de l'oeuvre elle même. Je recommande celle de Suzanne Whitmore Jones West qui m'a donné envie de relire Tendre est la Nuit, pour le découvrir d'une nouvelle manière.
J'en attendais trop peut-être, mais quelle déception, je n'ai pas réussi à le finir. La plume de Fitzgérald était pourtant si belle, ses descriptions si justes, si élégantes mais ses personnages si insupportable! Le paternalisme de l'un, la stupidité de l'autre. Fitz était-il misogyne?
Lu l'an dernier. C'était mon tout premier roman de Francis Scott Fitzgerald.
La plume de l'auteur, malgré une certaine langueur, m'avait marquée par son aspect cinématographique et touchée par sa profondeur psychologique, offrant un tableau réaliste de cette "génération perdue", qui n'aspirait qu'à s'amuser et s'étourdir, pendant la période transitoire des Années Folles.
Spoiler(cliquez pour révéler)Nous sommes dans les années d'après-guerre, vers 1925. La Riviera est devenue le lieu favori de villégiature où afflue toute la jeunesse dorée anglo-saxonne et européenne. Parmi elle, un couple d'américains fortuné attire tous les regards et suscite toutes les envies. Leur aura et leur beauté irrésistibles fascinent surtout Rosemary, et ses dix-huit ans. Or, derrière le faste et l'élégance, derrière cette comédie des apparences, se cache un douloureux passif et des combats loin d'être résolus... C'est un véritable récit d'ambiance qu'a écrit l'auteur : extérieures (lieux, paysages) comme intérieures (passions humaines, quête d'identité), portant sur ses personnages un regard acéré, lucide que compatissant finalement.
A cheval entre la fiction et l'autobiographie, Tendre la nuit est un livre magnifique. Le style est très poétique, plein de grâce et de tendresse. Un livre encore plus attachant que Gatsby. Le chef-d'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald. Chef-d'oeuvre de l'éphémère, des gloires flamboyantes, d'autant plus magnifiques qu'elles ne tiennent qu'à un fil. Et ce fil est infime car rien de ce qui constitue le monde de Fitzgerald n'a de substance. Tout n'est que transitoire, fugitif. C'est notre monde qu'il prédit à travers les destins désenchantés de ses héros terriblement fragiles.
Un livre incroyablement beau et douloureux, si douloureux qu'on a la gorge serrée lorsqu'on le ferme. L'écriture est belle et poétique. Une description splendide de la fièvre des années 20 et de ses revers. La part que Fitzgerald a mis dans ce roman le rend d'autant beau.
Francis Scott Fitzgerald donne à la description de la Génération Perdue des années 20 et son vague à l’âme une saveur quasi autobiographique qui fait toute la force du récit mais je suis plus réservé quant à son style, alternant le meilleur et le plus commun, et certains artifices de scénario qu’il emploie. Il semble trop souvent jouer avec les tourments de ces personnages sans direction, à la limite du mélodrame.
Résumé
Au cœur des Années folles, Rosemary Hoyt, une jeune star hollywoodienne en villégiature sur la Côte d'Azur, fait la connaissance de Dick et Nicole Diver. Fascinée par ce couple glamour d'expatriés américains qui mènent la dolce vita sur le Vieux Continent, elle ne soupçonne pas la fêlure qui est à l'origine de leur union, et qui bientôt précipitera leur chute... C'est pendant les années les plus sombres de son existence, marquées par la schizophrénie de sa femme Zelda et par son propre alcoolisme, que Fitzgerald, chantre de la « lost generation », écrivit ce roman – le dernier qu'il acheva. Empreint d'une nostalgie poignante, « Tendre est la nuit » relate l'échec inéluctable d'un couple, et la lente déchéance d'un homme idéaliste et talentueux confronté à sa propre impuissance.
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