Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 732
Membres
1 013 560

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Folize 2018-12-06T18:44:58+01:00

- Il faut que je rentre chez moi, Yaël.

- Déjà ?

- J’ai traîné plus que je ne l’avais prévu. Mon travail ne va pas se faire tout seul.

Il me sonde quelques secondes, puis me fait un signe d’acceptation.

- Je vais te raccompagner.

- Ce n’est pas nécessaire.

- J’en ai envie.

Je ne réussis pas à contester plus, car je ne souhaite pas tant que cela le quitter. Je me sens bien avec lui, malgré les tensions qu’il fait naître en moi, et j’apprécie cette promenade plus que je ne l’aurais voulu. Je me dirige vers la première station de métro qui se trouve sur nos pas et m’y engouffre. Jusqu’au pied de ma résidence, nous ne prononçons pas un mot.

- Tu vis à quelques pas de la fac, à ce que je vois.

- Ne pas perdre de temps dans les transports était une condition incontournable pour moi.

- Tu es quelqu’un de rationnel et d’organisé.

- Il semblerait… Bien, je vais te laisser. Merci pour cette balade.

- Tu ne me laisses pas monter cinq minutes ?

Non, non, surtout pas !

- Pas cette fois, non. Il faut vraiment que je bosse.

- Il y en aura une autre, alors ?

- Peut-être.

- T’es dur en affaire, Morgan !

Je rougis, malgré moi, ce que Yaël ne peut manquer. Son sourire est aguicheur et peut-être même un peu plus que cela. Je me sens parfaitement ridicule. Mon cerveau a réagi comme s’il s’était invité dans celui de Yaël. S’il devient déviant, je ne réponds plus de moi. Je coupe court avec un « Salut » peu sympathique, ce qui le fait encore plus marrer. Je lui tourne le dos et entre dans mon immeuble.

Comment ai-je pu imaginer une seule seconde que cela lui suffirait pour passer son chemin ? Il est dans l’entrée avec moi, son corps à quelques centimètres du mien. Son regard rieur ne me lâche pas. Je ne bouge pas, je ne bouge plus. Sa main vient se poser sur ma nuque et il me ramène vers lui. Sa bouche effleure mes lèvres et je les lèche pour le simple plaisir de sentir encore sa présence. Il le voit comme une invitation et m’embrasse de nouveau, plusieurs fois. Ses doigts se perdent dans mes cheveux, je m’arrime à ses hanches. Nous nous rapprochons l’un de l’autre. Je sens sa chaleur, son désir. C’est excitant. Il me réclame plus, mes paumes glissent sur ses reins et je dois me faire violence pour ne pas les coller sur ses fesses et le plaquer contre moi. Nos bouches s’entrouvrent, nos langues se cherchent et tournoient ensemble. Je savoure sans plus me poser de questions et profite de cet instant hors du monde, de mon monde. Son baiser est exigeant, et pourtant, il y a une vraie douceur dans l’implication qu’il y met. Ses doigts dans mes cheveux sont caressants et ses lèvres câlines. Son appétit est dans la danse de nos langues, son plaisir dans le petit sourire qui ne le quitte pas. Je pourrais jeter aux orties tous mes plans de vie et mes appréhensions pour que cet échange dure le plus longtemps possible. Je pourrais le faire pour une seule nuit avec lui. Cette prise de conscience me fait regagner la terre ferme et mettre fin à ce partage. Son front bute contre le mien et ses paupières s’abaissent le temps d’un souffle.

- Laisse-moi venir chez toi, s’il te plaît.

- Non, désolé.

- C’est vexant ! De Gaulle est mieux que moi ?

- Par certains aspects, sûrement.

- Merde ! Tu me tues !

Je le repousse gentiment et lui fais un rapide baiser sur la joue, avant de me jeter dans les escaliers que je grimpe deux à deux. Il ne faut plus que je le regarde. Il est un aimant à l’attraction insoutenable.

- Hé, c’était quoi ça ?!

- Un petit bisou pour te détendre.

- Salaud !

J’éclate de rire, c’est plus fort que moi. Il n’y a aucun reproche dans sa voix, seulement du dépit et de l’amusement.

- Tu me le paieras !

Là, je fais la sourde oreille. Je ne veux pas savoir comment, pas vraiment, juste un peu, un peu trop… Je poursuis ma fuite et m’enferme à double tour. J’ai chaud, ma tête bourdonne et mon cœur me supplie de me calmer. Je vais réussir à répondre à sa requête, je vais réussir… autant que faire se peut.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode