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Extrait ajouté par DENRIP63 2019-05-04T22:43:01+02:00

Angie A ngie Davies n'aimait pas les surprises. En fait, si elle devait faire la liste des deux choses qu'elle détestait le plus, les surprises seraient probablement numéro deux, juste après les grosses araignées. D'accord, se dit-elle, peut-être en troisième position, après les grosses araignées et les bons restes qui se gâtent avant même d'avoir eu le temps de les manger. Mais c'était un choix serré. C'est pourquoi, lorsque sa colocataire Celia la fit asseoir pour lui dire qu'elle déménageait de leur parfait appartement juste deux semaines avant que le semestre ne commence, Angie n'était pas vraiment contente. « Celia, cet endroit, c'est genre le meilleur appartement que j'ai jamais eu ! Tu as toujours dit que tu adorais vivre ici. Enfin, il est magnifique ! Regarde-moi ces fenêtres ! Ce parquet ! Nos plantes ! Pourquoi voudrais-tu partir ? » Angie remonta ses lunettes papillon sur son nez. Celia soupira. « J'adore habiter ici. Ça a été génial, Angie, tu le sais. Mais Fred et moi sommes prêts à passer au niveau supérieur. Il m'a demandé d’emménager avec lui. » Celia se mordit la lèvre. « Oh mon Dieu, répondit Angie, sa colère et sa douleur disparaissant. Pourquoi est-ce que tu n'as pas commencé par ça ? Celia, c'est super ! » Celia et Fred avaient commencé à sortir ensemble en première année, et ils avaient déjà déposé leur candidature pour le même master pour l'année suivante. Angie ne pouvait pas en vouloir à Celia de saisir ainsi l'opportunité de concrétiser un rêve. Elle aurait juste aimé que son timing fut plus adapté. Comme si elle pouvait lire dans ses pensées, Celia prit la main d'Angie. « Je suis vraiment désolée de ne pouvoir t'en parler que maintenant. Je sais que le semestre commence bientôt. Mais je vais t'aider à chercher une nouvelle colocataire. Ou peut-être que tu préférerais un tout nouvel appartement ? Je t'aiderai à chercher, je te le promets, Angie. » Angie serra la main de son amie. « Tout va bien. Je comprends. Fred et toi êtes fait l'un pour l'autre. Et peut-être que tu as raison. Je ne sais pas si je trouverai quelqu'un pour occuper la chambre avant septembre et je ne peux pas payer le loyer toute seule. Peut-être qu'un nouvel appartement est exactement ce qu'il me faut. Un nouveau départ pour ma quatrième année, dit-elle en souriant. » Même si elle faisait bonne figure devant son amie, elle sentait tout de même son estomac se nouer. Comment allait-elle trouver un nouvel appartement en si peu de temps ? Son budget n'était pas énorme, mais elle ne voulait pas vivre dans un placard à balais non plus. Et trouver ce parfait équilibre n'était pas chose facile dans leur petite ville étudiante. Il y avait de nombreuses maisons en bois magnifiques, mais le loyer était exorbitant, et il fallait trouver au moins deux ou trois personnes avec qui la partager. Celia sourit et passa ses bras autour de son amie. « Merci Angie ! » Je savais que tu comprendrais. Je demanderai à Fred si un de ses amis ne cherche pas une colocataire. On va te trouver un super appartement, je te le promets ! — Merci Celia. » Angie essayait tant bien que mal de paraître aussi optimiste que son amie. Le lendemain, Angie retrouva sa meilleure amie Phryne pour un brunch. « Mon Dieu, dit Angie tout en s'affalant sur la banquette à côté de Phryne. Tu ne croiras jamais ce que Celia vient de me faire. » Phryne posa son téléphone sur la table et fit un peu de place pour son amie sur la banquette en skaï rouge. « Qu'est ce qui s'est passé ? — Elle m'a larguée! dit Angie, indignée. Enfin, en tant que colocataire. Elle a quitté l'appartement. Elle emménage avec Fred. Ce qui est adorablement mignon, mais les cours commencent dans deux semaines et dans deux semaines, je suis sans domicile ! Qu'est-ce que je vais faire ? — D'accord, d'abord, c'est super qu'ils aient enfin décidé de vivre ensemble, mais deuxièmement, merde, ma puce. C'est nul pour toi. » Phryne mit ses cheveux blonds derrière ses oreilles et fit la moue. « Je vais demander autour de moi, si tu veux. Il doit bien y avoir quelque chose. Et au pire des cas, tu peux toujours rester chez moi quelques semaines le temps de trouver quelque chose. » Angie posa sa main sur le bras de son amie. « Tu es adorable, dit-elle, touchée par son offre. Mais j'espère ne pas en arriver là ! — Je suis sûre que ce ne sera pas le cas, dit Phryne d'un ton rassurant. En fait, tu sais, je pense que j'ai déjà quelque chose pour toi. Tu te souviens de Tina qui était dans notre cours de littérature médiévale l'année dernière ? — Ouais, répondit Angie. — Son frère Owen loue une maison avec Jackson Powell, tu sais, le canon. » En effet, Angie savait. Dans cette petite ville, il était dur de passer à côté de Jackson Powell, le beau capitaine de l'équipe de football américain de l'université. « Et ? demanda-t-elle. — Tina m'a dit qu'ils cherchaient une troisième personne pour leur maison. » Phryne souriait. « Ce qui résout ton problème de logement et me donne aussi une chance de rencontrer Jackson. » Angie regarda dubitativement son amie. « Je ne peux pas vivre avec Jackson Powell et Owen Davies. Ce sont les sportifs les plus connus de l'université. Tu me connais, Phryne. Je ne traine pas avec les sportifs, et ils ne trainent certainement pas avec moi. Je suis peut-être l'enfant chérie du département de littérature, mais ça ne va pas impressionner les joueurs de football américain. » Phryne leva les yeux au ciel. « Tu ne les connais même pas. Tina dit qu'ils sont en fait plutôt sympas, ils ont les pieds sur terre. Ne les juge pas juste parce qu'ils sont sportifs. — Hum, je sais de source sûre que Owen Davies est sorti avec environ la moitié de notre promo et la plupart des filles de la promo avant nous. — Ce n'est pas parce que c'est un homme à femmes qu'il est nécessairement un mauvais colocataire. — Je ne sais pas pour toi, mais je ne pense pas apprécier le doux son des pom-pom girls qui crient le nom d'Owen toute la nuit pour m'endormir. » Phryne était en train de boire une gorgée de café quand elle se mit à rire et elle faillit s'étouffer. Elle essuya les larmes qui coulaient du coin de ses yeux et sourit à son amie. « D'accord, c'est juste. Mais je pense que tu devrais au moins jeter un œil à la maison. » Angie soupira et prit le menu dans ses mains, même si elle savait déjà qu'elle commanderait la même chose qu'à chaque fois. « D'accord, dit-elle. J'irai si je ne trouve rien d'autre. Maintenant, est-ce qu'on peut se concentrer sur ce qui est important ? Qu'est-ce qu'on va manger ? Je meurs de faim ! — D'accord, d'accord, change de sujet, répondit Phryne tout en prenant le menu. » Un instant plus tard, elle le reposa. « Je ne sais pas même pourquoi je m’embête. Du pain perdu ! — Hé, Phryne, dit soudain Angie tout en reposant elle aussi son menu. — Ouais? — Tu viendras visiter les appartements avec moi? — Bien sûr ma belle! dit Phryne en souriant. Les amies, c'est fait pour aider à cacher des cadavres et chercher des appartements. » Angie fit la grimace. « Dégueulasse, Phryne, dit-elle. — Mais t'as vu à quel point je t’aime? dit-elle le sourire jusqu'aux oreilles. Bon, où est le serveur ? » Le premier appartement qu'Angie avait trouvé avait l'air prometteur sur papier. Il n'était pas aussi près de l'université qu'elle l'aurait souhaité, mais elle ne pouvait pas se permettre d’être pointilleuse. Quand elles arrivèrent, cependant, ce fut une autre histoire. « Heu, c'est de la moisissure ? demanda Phryne en pointant du doigt la tache noire qui grossissait au plafond de la salle de bain. — Non, répondit le propriétaire en détournant les yeux. Ça fait partie de la peinture. » Phryne regarda les murs aux teintes douteuses. « Humhum. Eh bien, c'est original... » Lorsque le propriétaire eut le dos tourné, Angie secoua frénétiquement la tête. L'appartement suivant était plus propre, mais pas forcément mieux. « Alors voici Molly, et le fripon ici, c'est Peter, et voilà Janice et sa jumelle Janet, et là-haut sur l'étagère, c'est Boris, et puis- » Angie interrompit la propriétaire le plus poliment possible : « Pardon, excusez-moi, mais vous avez combien de chats ? » La femme leva les sourcils, surprise, comme si c'était la première fois qu'on lui posait la question. « Oh, dix-huit, ma chérie. Vous n’êtes pas allergique au moins ? J’ai bien peur qu'ils veuillent aussi dormir dans votre chambre également. Je n'ai pas le cœur de leur dire non. » Dans le dos de la propriétaire, Phryne passa son pouce sur sa gorge comme pour la trancher. « Oh, non. Je suis allergique, » dit Angie tout en essayant de contrôler son expression. Et puis il y eut l'appartement en sous-sol qu'elle aurait partagé avec un vieil homme de soixante-sept ans dont les passions comprenaient la chasse, la bière et crier sur la télévision. Ou bien la chambre dans une maison de cinq personnes, où un des trois garçons mordit Phryne à la cuisse lorsqu'elles entrèrent. Ou bien l'appartement où la propriétaire avait tellement de règles qu'elle donna à Angie un dossier de trois centimètres d'épaisseur. Ou encore l'appartement de trois chambres avec deux couples de hippies du département de théâtre de l'université qui avaient mis des paréos en guise de rideaux et qui sentaient si fort l'encens et l'herbe que Phryne et Angie les avaient sentis depuis l'escalier. « Bon Dieu, » gémit Angie en s'effondrant sur le canapé de Phryne. C'était le dernier week-end avant la reprise des cours et elle n'avait nulle part où vivre. « Je vais devoir dormir dans la bibliothèque universitaire comme une thésarde, se plaignit-elle. C'est sans espoir. » Phryne s'assit à côté de son amie. « D'accord, répondit-elle. On a eu de mauvaises surprises. Mais on n’a pas encore regardé toutes les options. La maison d'Owen et Jackson par exemple. » Angie grogna et planta son visage dans un coussin. « Ça ne peut pas être pire que la vieille avec ses dix-sept chats, » ajouta Phryne. Angie grogna à nouveau, puis sortit sa tête de l'oreiller. « D'accord, dit-elle en faisant la moue. Tu as raison. Allons y jeter un œil. » « Super, dit Phryne. Je vais demander à Tina le numéro d'Owen. » Le lendemain, Angie se retrouva devant les marches d'une jolie petite maison bleue et blanche entourée d'un joli petit jardin parsemé de marguerites et entouré de haies de cèdre. Et elle se trouvait à deux pâtés de maisons de l'université. Angie vérifia l'adresse que Phryne lui avait donné pour s'assurer qu'elle était au bon endroit. Phryne avait été obligée de se rendre à un déjeuner avec ses parents et avait dû renoncer à accompagner Angie, ainsi qu'à rencontrer le fameux Jackson Powell. A la grande surprise d'Angie, elle se trouvait à la bonne adresse. La maison ne ressemblait pas à ce qu'elle s'était imaginé pour des joueurs de football américain. Elle monta les quelques marches jusqu'à la véranda et frappa à la porte. Elle entendit les bruits de pas de quelqu'un qui descendait les escaliers, puis la porte s'ouvrit, révélant probablement le plus bel homme qu'Angie n’ait jamais vu. Elle connaissait Jackson de réputation et l'avait vu sur le campus, mais elle ne pensait pas qu'elle se retrouverait un jour si proche de lui. Elle leva les yeux vers lui, vers son visage bronzé et finement ciselé. Il avait les yeux noirs, encadrés par des cils noirs et épais, et une bouche sensuelle. Une boucle de ses cheveux bruns et épais était tombée sur son front pendant sa course vers la porte, et il la repoussa distraitement d'un geste délicat qui fit ressentir à Angie des choses qu'elle aurait préféré ignorer. « Angie ? » demanda-t-il, sa magnifique bouche dessina un sourire, ses yeux se plissèrent adorablement aux coins. Angie déglutit. « C'est moi, » dit-elle en essayant de paraître sûre d'elle. Jackson tendit sa main. « Ravi de te rencontrer. Tina nous a dit que tu étais major du département de littérature. » Angie lui serra la main, elle sentit ses doigts chauds et forts se refermer sur les siens. « Oh, c'est gentil à elle d'avoir dit ça, dit-elle. — C'est elle? dit une voix depuis la maison. Tu vas l'inviter à entrer ou tu vas la laisser sur le pas de la porte toute la journée ? » Jackson s'éclaircit la gorge. « Ouais, évidemment. Entre, Angie, dit-il en se décalant sur le côté pour la laisser passer. — Salut! » Owen passa sa tête par la porte. Il était un peu plus petit que son ami, mais tout aussi musclé. Ses yeux verts brillaient lorsqu'il regarda Angie entrer. « Ce que Tina ne nous a pas dit, c'est qu'en plus d’être intelligente, tu es mignonne. » Angie devint instantanément cramoisie. « Oh, heu, je... — Probablement parce qu'elle ne voulait pas que tu l'accostes dès qu'elle mettrait un pied à l'intérieur, idiot, répondit Jackson tout en levant les yeux au ciel. On essaye de la convaincre de rester, tu te souviens ? » Owen sortit de sa chambre et Angie déglutit à nouveau. Il ne portait qu'une serviette rayée autour de ses hanches. Ses cheveux roux étaient encore humides de la douche. « Mais elle est mignonne, protesta-t-il en montrant Angie de la main. Et rousse ! Tu sais que j’ai un faible pour les gens de ma communauté.

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