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L’enculé pensait qu’il allait s’en tirer avec un wagon rempli d’or sur fond de soleil couchant. Erreur, tss-tss, merci d’avoir participé. Devine ce qu’il y a derrière la porte numéro deux ? Six sacs-poubelle dans lesquels sont répartis divers morceaux de ton corps, et une cuve d’acide sulfurique provenant d’une usine chimique au fin fond de la Californie.
Afficher en entierBob et moi survivions dans une symbiose perverse. Il me pompait le sang et je lui ôtais au burin des années de sa vie. L’un sans l’autre, nous serions devenus, respectivement, sans intérêt et chiant.
Afficher en entierBob s’enfile deux autres shots pour tenter de se tranquilliser sur le fait qu’il va envoyer au front un péteux relégué dans la catégorie « dangereusement antisocial », sujet à des « troubles explosifs intermittents » – de brusques accès de rage aveugle – et doté d’une insatiable libido. Moi. Je savourais sa gêne, comme je savourais celle de toute figure d’autorité qui avait un jour essayé de faire un concours de quéquette avec moi.
Afficher en entierAu sein de ce système, lorsque t’es salarié, tu n’es qu’un obscur employé facilement remplaçable, jusqu’au moment où tu arrives à grimper dans la hiérarchie pour finir tout en haut, payé grassement à ne rien faire. Et c’est seulement là, une fois parvenu au niveau de la bourgeoisie fortunée, que tu existeras réellement. Sachant tout cela, quand t’es stagiaire, tu comprends vite à quel niveau tu te situes sur l’échelle de Richter : sous terre, voilà où tu te trouves.
Afficher en entierIl allume une mince cigarette brune sans filtre qui répand dans la pièce une odeur de pute française.
Afficher en entierEst-ce que tu peux encore prononcer Condé Nast en gardant ton sérieux?
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