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Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : « Vous êtes si belle, Jeanne. » Glissée entre deux banquettes, elle l'attendait. Une déclaration. D'amour. De guerre. Car l'homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars...
J'ai découvert Karine Giebel avec "Purgatoire des innocents", qui a été un beau coup de cœur et, depuis, je me suis mise en tête de découvrir tous ses romans tellement j'ai accroché à son style ! Je ne suis pas déçue non plus avec "Terminus Elicius", même s'il n'a rien de transcendant. Disons simplement que l'auteure a un don pour nous faire douter de tout et de tout le monde, ça reste très captivant !
Jeanne a une vie très routinière. À l'approche de la trentaine, elle vit encore avec sa mère, se lève chaque matin de la semaine pour aller au travail en train et le reprend à 17h36 pour être rentrée "à l'heure". Ses week-ends sont totalement vides niveau sortie. C'est chaque semaine la même chose...
Hors, un jour, en rentrant du travail, elle découvre une lettre dans le train, entre deux sièges, qui lui est destinée. Une lettre d'amour. Quelqu'un fait enfin attention à elle... Puis d'autres lettres, petit à petit. L'auteur se révèle être le serial killer que recherche activement son supérieur, le capitaine Esposito. Jeanne se retrouve tourmenter entre la vérité qu'elle détient et l'amour que lui porte cet homme, si dangereux soit-il...
"Terminus Elicius" est un roman sorti d'abord en 2004, puis publié à nouveau plusieurs fois par la suite. Dans cette édition de 2016, chez Belfond, y est inclus une nouvelle. Les seuls liens qu'il y a entre l'histoire du roman et cette nouvelle sont la vengeance et le fait que les deux histoires se déroulent en même temps. Je n'ai pas spécialement accroché à cette nouvelle, elle se lit bien, c'est intriguant, mais bien trop court pour ce genre d'histoire...
Pour en revenir à "Terminus Elicius", j'ai accroché dès le départ ! Je ne pourrais pas en faire un coup de cœur, simplement parce que la fin est trop ouverte et, dans les thrillers, j'ai besoin d'une vraie fin... Mais, pour tout le reste, cette histoire est géniale ! Rien de transcendant, comme je le disais, mais on est vite captivé par la plume de Karine Giebel. D'ailleurs, j'ai adoré la façon dont elle a construit la narration. On suit principalement le point de vue de Jeanne et la narration est à la hauteur de celle-ci. C'est-à-dire, un peu décousue, un peu déboussolée. C'est difficile à expliquer clairement mais j'avais réellement l'impression d'être dans la tête de Jeanne. Elle n'est pas toute seule dans sa tête et c'est également le cas dans la narration : Jeanne se parle à elle-même, puis la voix de la raison s'en mêle mais sans qu'il y est de coupure dans le texte, et l'on n'est pas perdu pour autant. Bref, j'ai adoré cette façon de procéder qui nous invite directement dans la tête du personnage principal. Tout comme le capitaine Esposito, qui nous offre également son point de vue de temps en temps, on ressent tout de suite qu'on change de personnage et cette narration est également à la hauteur de ce personnage ; on se retrouve également dans sa tête, limite dans sa peau.
Quant à l'intrigue, si au début je pensais que l'identité du serial killer allait tomber sous le sens, plus j'avançais et plus je me posais des questions. J'ai fini par douter de tous les personnages. En me disant qu'il pourrait bien y avoir un dédoublement de personnalité ou encore un "gentil" qui cacherait bien son jeu, mais pas une seule fois je n'imaginais ce tueur ni ces raisons. Et c'est ça que j'adore avec cette auteure, elle sait captiver, mettre le doute constamment, tenir en haleine, même avec une intrigue basique (mais superbement maniée et tournée, on s'en rend compte quand on arrive aux révélations !) et un personnage principal qui n'avait rien d'engageant de prime abord.
Je recommande vivement ce thriller psychologique qui sait captiver du début à la fin. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher parce que l'auteure sème le doute constamment et lâche souvent des souvenirs de Jeanne qui ne sont pas forcément ce que l'on croit... L'intrigue est très bien menée. Si, au début, on se dit qu'il n'y a rien d'exceptionnel, on se rend compte aux révélations que l'auteure l'a maîtrisée dès le départ et que tout concorde. Un excellent thriller. Dommage que la fin soit si ouverte par contre...
C'est une enquête à double entrée que nous propose ici Karine Giebel. Principalement via les échanges épistolaires entre Jeanne et le tueur, et plus en retrait via l'enquête policière pilotée par le capitaine Esposito.
Dans ce premier roman de cette auteure dont j’apprécie énormément la bibliographie, on décèle déjà les prémisses de sa plume affûtée, la profondeur psychologique de ses personnages et l’ambiance anxiogène dont on ne décroche pas.
J’ai ressenti tout de même quelques manques dans ces premières pages.
Je ne me suis pas attachée aux personnages. Celui de Jeanne alourdit le récit avec ses monologues intérieurs. Quant au capitaine Esposito, j’aurais aimé qu’il soit plus présent. Tout comme l’enquête, qui aurait apporté plus d’action et de dynamisme.
L’ensemble reste toutefois cohérent et addictif. Suspense et questionnement sont au rendez-vous pour nous faire réfléchir et nous rendre acteurs de notre lecture (j’adore ça !).
En bref, un roman forcément moins abouti que ses grands frères, mais qui n’a pas à rougir pour autant et qui met en lumière l'évolution de la plume de Karine Giebel.
Je ne parlerai pas de déception car j'ai commencé ce livre sans attentes mais je l'ai refermé avec cette petite sensation de "C'était nul" ; pas affreusement mauvais mais pas bon non plus. Je ne me suis pas forcée de le lire, c'était au contraire une lecture rapide mais je n'en ai retiré aucune satisfaction et à la fin, je lisais juste pour le terminer et le ranger.
Je ne vais pas m'attarder sur l'écriture qui m'a fortement dérangée car D_J_Collins a déjà parfaitement su expliquer ce qui n'allait pas.
Je vais plutôt revenir sur Jeanne. J'ai essayé de la comprendre, de lui excuser certaines réactions "irrationnelles" d'un point de vue extérieur avec les éléments que l'auteur nous donnait sur le personnage. Le souci est que l'auteur a commis une erreur : attendre le dernier chapitre pour nous expliquer (en seulement 2/3 paragraphes !) le passé de Jeanne. A cause de cela, Jeanne n'est pas un personnage agréable à suivre. Tout au long du livre, l'auteur fait planer un mystère sur son passé et son état mental mais il faut attendre le dernier chapitre pour savoir et au final, on aboutit sur un sentiment de "Tout ça pour ça ?" Pourquoi avoir tu ces informations ? Qu'on nous cache l'identité du tueur, son mobile etc. c'est tout à fait normal et ce mystère est souvent au cœur des polars. Par contre, on n'est pas censé cacher le passé du protagoniste principal du livre au lecteur. Qu'on ne le révèle pas dès les premiers chapitres, ok. Cependant, il faudrait donner un peu d'éléments au lecteur pour qu'il puisse comprendre ce personnage, ses réactions, ses attitudes... Sans cela, Jeanne est simplement un personnage chaotique et complètement irrationnel qu'on cherche à comprendre mais au bout d'un temps, on laisse tomber car on n'a aucune information et surtout l'auteur perd l’occasion d'approfondir son personnage. A vouloir cacher ces choses, on reste en surface de la construction du personnage. C'est très descriptif et plat.
Ensuite vient le personnage d'Esposito et l'imagerie que se fait l'auteur d'une enquête, d'un interrogatoire et de l'ambiance des coulisses d'un commissariat et que puis-je dire d'autre à part que c'était très naïf et ne collant pas du tout à la réalité de terrain.
Apparemment, c'était son premier roman ou l'un des tous premiers... J'espère que ces prochains livres sont mieux travaillés et fouillés.
Magnifique ! C'est le deuxième livre que Karité Giebel que je lis et comme à première j'ai été transporté par ma lecture, l'écriture de cette autrice est vraiment incroyable, elle fait partie de ces auteurs qui ont une histoire à raconter et savent parfaitement comment la raconter.
L'intrigue, les personnages, le décor... tout est parfaitement implanté dans cette histoire. J'ai adoré ce livre et j'ai hâte de découvrir d'autres livres de cette autrice.
J'ai passé un excellent moment a lire ce livre , un polar intriguant , une lecture qui défile a une vive allure , comme ce train qui parcours la côte. Une histoire pleine de rebondissements, une fin a laquelle on ne s'attend pas
Encore un très bon polar de Karine giebel, pour les amateurs du genre, c'est un peu différent de l'habitude ( moins noir, beaucoup plus mystique) mais quel plaisir, quelle imagination, quelle histoire, quelle fin... certainement pas un terminus, on reste dans le wagon et on attend avec impatience le prochain arrêt comme toujours, car on aime se faire balader de la sorte!
Concernant la couverture, je la trouve dans le thème, avec ce train qui file à toute vitesse et qui laisse dans son sillage une ombre rouge, comme les meurtres du tueur. Je sais que ça ressort mieux ainsi, mais il est dommage que la couverture soit hivernale alors que l'histoire se passe au printemps/été.
Concernant la plume de Karine Giébel, c'est encore une fois un plaisir de la retrouver (même si pour le coup, ce roman est son premier). Elle allie fluidité des mots qui coulent, avec une certaine brutalité des propos et des psychés. Le rythme varie selon l'état d'esprit du personnage concerné. Jamais de temps mort. La tension est très présente, et monte au fil de l'histoire, tout comme la folie, avec laquelle l'auteure joue avec allégresse.
J'ai apprécié que la plupart des chapitres commencent par le jour durant lequel se passe l'histoire.
La seule chose qui me chagrine une nouvelle fois, c'est qu'il n'y a pas de démarcation entre la narration et les pensées. Pas d'italique. Cela m'avait déjà dérangée dans Les morsures de l'ombre.
Nous faisons la connaissance de Jeanne, une jeune femme solitaire, renfermée, un poil parano, qui souffre de quelques TOC, et on s'aperçoit bien vite qu'elle n'est pas épanouie, ni heureuse dans sa vie. Elle se contente de la regarder passer, comme elle contemple le paysage qui défile par les fenêtres du train qu'elle prend tous les jours, toujours assise à la même place, pour se rendre à son travail, à Marseille.
C'est cependant dans le train de 17h36 que sa vie va prendre un nouveau tournant, sous la forme d'une lettre coincée à côté de son siège habituel. Une lettre qui lui est adressée. Une lettre d'amour. Tout d'abord interloquée, Jeanne va vite tomber sous le charme de cette plume lyrique et sincère, de ce cœur qui se met à nu devant et pour elle.
Son conflit intérieur n'en sera que plus dévastateur lorsque l'auteur se présente à elle comme étant le tueur en série qui sévit sur Marseille. Dès lors, que doit-elle faire ? Lutter contre son attirance pour Elicius ou rester sous son charme ? Lui demander d'arrêter ? Le dénoncer ?
La jeune femme est déchirée entre son attirance pour le seul homme à lui témoigner de l'affection, dont elle devient bien vite dépendante, et sa morale qui lui dit que cette correspondance est mal. Mais la peur la tiraille également. Elicius ne risquerait-il pas de s'en prendre à elle ou à sa mère ?
C'est ce combat interne de Jeanne, ses angoisses et ses crises que nous allons suivre tout au long du roman. Certains n'y ont vu qu'une femme se parlant sans cesse à elle-même, moi j'y ai vu bien autre chose (mais chut au spoil). Sans oublier sa correspondance avec Elicius (dont nous aurons le point de vue dans ses lettres). Elle a souffert par le passé et ne s'en est jamais vraiment remise. C'est pourquoi ces lettres vont avoir un tel impact sur elle et l'empêcher de prendre des décisions qui nous paraitraient logiques.
Nous allons également suivre l'enquête policière du point de vue de Fabrice Esposito, chargé de l'arrêter. C'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié : à fond dans son enquête, il est parfois un peu buté et un peu brusque, mais c'est malgré tout quelqu'un de gentil, de fiable, de parole et doté d'humour.
L'auteure aborde plusieurs thèmes forts, que je ne vais pas mentionner, sinon je vais sous spoiler l'intrigue et ça serait bien dommage, non ? Sachez juste qu'il sont malheureusement toujours d'actualité.
Concernant la fin, je ne savais pas vraiment à qui m'attendre (sauf pour une chose) et j'ai été à la fois surprise, peinée et horrifiée par les révélations qui sont faites. La toute fin ne me surprend guère, cela devait arriver à un moment ou à un autre. Elle est néanmoins bien amenée.
En résumé, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce livre, rondement mené par Karine Giébel. Jeanne est un personnage très particulier et on a parfois envie de la secouer un peu, mais c'est ce "décalage" qui en fait quelqu'un d'intéressant. Elle est pleine de failles et de blessures. La tension est présente, tout comme la folie et la souffrance. C'est un livre très psychologique, qui parle de sujets durs, mais qui se lit très facilement et très vite.
Êtes-vous prêts à sauter dans le train en marche ? ^^
http://booksfeedmemore.eklablog.com/terminus-elicius-karine-giebel-a215260307
C'est avec des mots justes, une plume poétique et rythmée, que l'autrice, Karine Giebel, nous entraîne dans l'esprit tourmenté et fragile d'un assassin habité par une soif de vengeance.
L'histoire se déroule dans le sud-est de la France, entre Marseille et Istres. C'est au cours de nombreux trajets entre ces deux villes, et à travers une singulière correspondance, que le tueur dévoile, au compte-gouttes, sa passion et ses intentions meurtrières, à la femme qu'il aime.
Face à cette effusion de sentiments et de confessions macabres, Jeanne, jeune femme timide et réservée, un tantinet schizophrène, va se retrouver partagée entre son amour naissant pour cet homme, et sa compassion pour les victimes. Écoutera-t-elle son cœur ou sa conscience ?
En ouvrant ce livre, j'ai été agréablement surprise de constater que toute cette intrigue se déroulait dans ma région. J'en reconnaissais les lieux, les paysages, les odeurs, l'atmosphère... si délicieusement décrits par Karine Giebel.
J'ai aussi beaucoup aimé l'idée de mettre en scène les principaux passages de ce roman, dans l'habitacle confiné d'un train, donnant ainsi une touche plus intimiste à l'histoire, et rendant l'échange entre ces deux êtres détruits par la vie, encore plus troublant.
Un roman captivant, une histoire palpitante, des personnages attachants.
Résumé
Toujours le même trajet. Istres-Marseille. Marseille-Istres. Sa mère, son travail. La vie de Jeanne est en transit. Elle la contemple en passager. Une lettre suffira à faire dérailler ce train-train morose : « Vous êtes si belle, Jeanne. » Glissée entre deux banquettes, elle l'attendait. Une déclaration. D'amour. De guerre. Car l'homme de ses rêves est un monstre, un tueur sans pitié. Elle sera sa confidente, son épaule. Il sera son âme sœur, son dilemme. Le terminus de ses cauchemars...
[Source : Éditions Pocket 2012]
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