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Terminus radieux



Description ajoutée par dadotiste 2014-11-03T12:54:19+01:00

Résumé

Présentation de l'éditeur (Seuil) :

Taïga sombre et immense, steppes infinies… La scène se passe d’abord après l’irradiation complète de la Sibérie et l’écroulement de la Deuxième Union soviétique, puis des siècles plus tard.

La région, dévastée par des accidents nucléaires, est à jamais inhabitable.

Entourés de paysages grandioses, des soldats fantômes, des morts vivants et d’inquiétantes princesses s’obstinent à poursuivre le rêve soviétique.

Désormais le centre du monde a un nom, Terminus radieux, un kolkhoze dont la pile atomique s’est enfoncée sous terre.

Solovieï, le président du village, met ses pouvoirs surnaturels au service de son rêve de toute-puissance : vie et mort, amour éternel, renaissance.

Assisté par l’immortelle Mémé Oudgoul, il règne en maître sur le destin des hommes et des femmes qui ont atterri là. Non loin du kolkhoze passe une voie ferrée où circule un unique convoi, toujours le même.

Prisonniers et militaires cherchent en vain le camp où leur errance prendra fin.

Mais, là encore, Solovieï ordonne l’histoire. Il leur faudra attendre des milliers d’années pour que s’éteigne sa présence dans leur cauchemar.

140 x 205 mm

624 pages

9782021139044

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Classement en biblio - 23 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par lelette1610 2017-09-20T14:52:12+02:00

Enervées par la perspective de la fin de l'humanité, les populations avaient perdu toute loyauté envers le collectivisme, et se laissaient tenter par n'importe quelle monstruosité politique, pour peu que celle-ci contrariât leur maussade présent.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Henrxy 2023-07-13T20:58:15+02:00
Argent

Steppe sans limites. Blanc clair en hiver. Et en été les graminées, mutantes, se balançant caressées par le vent. Un monde contaminé, rendu invivable par les explosions de réacteurs nucléaires en fuite, fierté d'une Seconde Union soviétique au bord du gouffre. La seule exception à ce vide dominé par la nature est Terminus Radieux, un kolkhoze où la vie continue de s'écouler autour d'un empilement atomique enfoncé dans le sol.

La guerre est perdue, bien que les généraux aient tenté de reconquérir « Orbisa » (capitale de la Seconde Union soviétique) avec des forces « démoniaques, extraterrestres et kamikazes ». Vétérans de la grande bataille finale, les trois soldats Eli Kronauer, Iliuchenko et Vassilissa Marachvili, mourants après le dernier combat et en quête d'un abri, rentrent en contact avec cette nouvelle réalité. Parti en éclaireur, Eli trouve « Terminus Radieux » et nous découvrons ainsi que tout n'est pas perdu et que certaines communautés de personnes survivent aux radiations.

« Terminux Radieux » semble être un petit village dans une clairière dans les bois où une petite communauté alimente (au sens propre du terme) sa propre source d'énergie, c'est-à-dire une pile atomique qui un beau jour a décidé de s'enfoncer à des kilomètres dans le sol.

Dans le village, en plus de la culture et de l'entretien de la pile atomique, il y a une importante bibliothèque d'où l'on ne verra que des textes féministes, des brochures de propagande et des romans post-exotiques !

Et y vivent de sacrés personnages :

« Nonna Udgul », à qui les radiations ont donné une sorte d'immortalité récupéré par le régime puis devenu héroïne immortelle rejetée par celui-ci, elle a atterri à Terminus Radieux où elle s'est taillé le rôle important de vestale de la divinité ktonienne radioactive (alias la pile), en gérant les opérations de stockage des déchets radioactifs…

Mais le véritable « monstrum » (en latin, prodige) du kholchoz est « Soloviei », un terrible magicien, sorcier et homme de lettres, qui gouverne la petite communauté sur la base de sa propre interprétation anarchiste des règles de l'Orbisa ou comme président autoproclamé il guide les quelques survivants avec ses pouvoirs surnaturels dans une atmosphère de rêve aux contours du cauchemar. Car il a la capacité de ramener les morts à la vie avec une manipulation non spécifiée et qui fait de lui le principal représentant de cette partie du réalisme magique qui est un ingrédient du post-exotismeclairement la référence est au Bardo Todol, le livre tibétain

Dans ce roman, les morts marchent et font partie d'un autre ensemble de créatures humaines : D'un côté les morts qui connaissent le secret de cet état, de l'autre les vivants qu’à moitié qui grâce aux radiations sont souvent d'étranges êtres mutants et à l’intersection les morts-vivants qui sont un peu l'un et un peu l'autre. Volodine décrit les morts comme faisant partie du Bardo référence au livre des morts tibétains des morts que même Philip K. Dick appréciait et pillait pour des idées (tant pour la relation entre post exotique et post post-moderne). Soloviei n'est pas seulement un véritable être magique et malfaisant, mais c'est le père qui, par son pouvoir de contrôler les rêves, ne laisse aucun répit à ses filles/amantes : Myriam Umarik, Samiya Schmidt et Hannko Vogulian.

Et puis les siècles passent, les survivants se dispersent, le voyage du train qui sillonnait les voies à la recherche d'un camp de travail s'est terminé il y a, on ne sait combien d'années. Jusqu'au jour où des milliers de corbeaux s'envolent. Et puis tout continue, encore une fois, dans la réalité parallèle et piégé du Barde « Soloviei », dans une fin infinie, mais qu'importe.

Dans cet univers – singulier, visionnaire, violent – le temps et l'espace sont des dimensions liquides où les vivants, les morts et autres errent dans un futur immense et éternel. Un univers hallucinant, traversé par l'humour du désastre. Ici, le temps et l'espace sont des dimensions liquides où les vivants, les morts et autres errent dans un futur immense et éternel. Un univers hallucinant, traversé par l'humour du désastre.

Tout cela vous renvoie à la culture malaise d'un franco-russe qui décrit une réalité magique dans la steppe après la fin de la Seconde Union soviétique.

Le dernier chapitre où la post-apocalypse prend des tonalités d'éternité, devenant une post-post apocalypse (je sais ça paraît confus mais moins que le roman), est la cerise sur le gâteau. La délicatesse avec laquelle sont abordées des questions telles que la mort, l'éternité, l'écriture, la vengeance, la connaissance, l'humanité en général est typique de la grande littérature.

Mais ici c’est encore quelque chose de vraiment nouveau. Ce roman est une est une sorte de boîte de Pandore qui contient des joies qu'une fois rencontrés ne peuvent plus être oubliées

Livre puissant, hypnotisant difficile et à mon avis trop long. Je pense qu'il est impossible et improbable de décrire l’impression que l'on a en lisant ce roman. Il est puissant parce qu'il contient tout : la vie, la mort, les limbes, le sommeil, la veille, les cauchemars, les désirs, les histoires, le pouvoir et l'impuissance, le temps et l'éternité. Tout cela est soutenue par une belle écriture souvent très poétique. Difficile parce que c'est un de ces livres qui font réfléchir à chaque phrase ce qui détourne de lecture proprement dite. Difficile parce qu’il fait bien admettre qu’on n’y comprend pas tout ce qui est je suppose une volonté de l'auteur.

On nage entre rêve et réalité et parfois on coule. Toujours à un pas du cauchemar (un tas atomique qui ne demande qu'à se remplir en permanence entre fantômes et morts vivants entre humains et post humains

On s’y perd parfois (ou c'est juste que l'on voyage) et là selon le type de lecteur que vous êtes vous choisirez de continuer ou d’arrêter les frais.

Antoine Volodine a été très clair là-dessus : c'est un roman post-exotique et tous les critiques doivent le considérer comme tel. Un divertissement qu'il faut prendre très, très au sérieux : cette littérature est en fait quelque chose de nouveau. Alors qu'il s'agisse de dérision ou de narcissisme, le « post-exotisme » est une avant-garde intéressante.

Le roman enfin se transforme en manifeste programmatique : la référence au raisonnement sur l'écriture, les livres et la littérature est constante. Le style et l'imagerie de Terminus Radieux pourraient facilement remonter à une veine littéraire sauf qu’en réalité elle en invente une : Dans le monde de Volodine même les vagabonds se transforment en rhapsodes, la "princesse" est bibliothécaire et le grand "monstre" de toute l'histoire déclenche ses nécromancies avec des artifices littéraires rassemblés dans un corpus, dont des extraits entiers sont cités plusieurs fois.

Enfin, impossible de ne pas remarquer que le post-exotisme est un leitmotiv du livre lui-même ! Le succès de ce courant est l'une des prophéties auto-réalisatrices les plus brillantes que la littérature ait produites ces derniers temps, après tout Volodine invente le terme « post exotisme » en 1990 et Terminus Radieux (2014) en est le point culminant.

Un indice du sens de ce « post-exotisme » : Il est extrêmement luxuriant. Mention spéciale aux graminées de la steppe et de la taïga radioactives qui entourent et composent Terminus Radieux. Volodine étant un admirable inventeur de noms : La « belle dame », la regrinella, la mortaccina à la grosse touffe, la godifoglia, la spingistorta, la sterpafina, la majdahara, la soffisplendida, la barbe de pèlerin, la mère des lépreux, la rinceuse, la biattola des vagabonds et la puante campanule Aldenga » composent ainsi un herbier très original. Je ne suis jamais allé en Sibérie pour étudier la botanique mais je sais que ces herbes n'existent pas, du moins pas dans notre univers.

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Commentaire ajouté par Mietje 2016-09-02T16:36:04+02:00
Argent

Si je classe ce livre dans la rubrique "argent" c'est surtout pour rendre justice à la beauté du style d'Antoine VOLODINE. Par contre pour le fond, ??? science fixion, littérature fantastiqye ??? Trois chapitres peuvent quand même se dégager: l'évocation de la Russie avant, de la russie après une catastrophe nucléaire et des survivants pas très alléchants, enfin la prolongation d'une vie pendant des siècles, avec des histoires à faire frémir, la méchanceté, la cruauté et surtout l'incompréyhension de cette histoire et du but philosophique recherché !!!

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Commentaire ajouté par Virginy 2015-01-15T15:43:27+01:00
Lu aussi

C’est un roman étrange, où l’on ne sait pas trop si l’on évolue dans le monde des vivants, des morts, des morts-vivants, dans un rêve ou une réalité. Je me suis laissée emporter malgré tout dans ce futur possible, où l’Homme répète l’Histoire, ne semblant pas se souvenir des erreurs passées, conduite par une écriture envoûtante, presque hypnotisante.

J’avoue avoir du mal à parler de ce roman. Je ne l’ai pas détesté, je ne l’ai pas aimé non plus. Je crois que mon approche n’était pas la bonne durant ma lecture. Pour moi, c’est un Objet Littéraire Non Identifié, inclassable. L’univers de l’auteur est surprenant, parfois dérangeant, je pense ici à la recherche du camp. Une sorte de dystopie remplie de fantastique. Ce que j’en retiens, c’est que l’Homme n’apprend pas des erreurs du passé et les reproduit. Mais j’avoue que le temps qui s’étire sur des centaines d’années, cela m’a gênée, même s’il s’agit de créer une sorte de purgatoire.

Je suis vraiment désolée de ne pouvoir mieux m’exprimer sur ce récit. Il y a probablement d’autres attraits, puisqu’il a remporté le Médicis, que je n’ai pas su décelés. C’est un roman qui sort vraiment du lot, je n’avais jamais lu un écrit aussi étrange. Rien de négatif dans ce constat, puisque je l’ai lu jusqu’au bout, avec plaisir. Je n’ai juste pas su comprendre le « délire » de l’auteur.

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Date de sortie

Terminus radieux

  • France : 2014-08-21 (Français)

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