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« Le piano résonne parfois des heures entières. Je m'interromps, je reprends. Plus vite. Jamais je n'ai connu une telle frénésie de composer. Je suis au bord du délire, de la folie, que sais-je ? A coup sûr, je traverse des océans de pensées où peu de gens s'aventurent. Terrifiant et savoureux. Est-ce que je perds l'esprit, moi aussi ? Hamlet, le prince vengeur, le prince hagard, est devenu une sorte de double.

Parfois je m'arrête, je m'étire, et la mer semble se retirer en moi. »

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« - Batiouchka...

- La paix, par pitié ! La paix !

- Mais... Vous écrivez sur la table, Batiouchka...

Hamlet, seul, se dresse contre l'orage déchaîné, brandit son poing. Tel doit être l'Homme. Il doit combattre jusqu'à la limite de ses forces, ne jamais désarmer, lutter toujours, jusqu'à l'extinction... Je reviendrai en Russie, je le jure, et ce qui m'en ont chassé, qui m'ont pris mes terres, ceux-là le paieront de leur sang. »

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« Sans un mot, j'enfile ma pelisse et pars à travers la campagne silencieuse comme un somnambule, la tête vide, les membres gourds. Ma petite mère est morte. La baronne Danilovna s'est éteinte durant son sommeil. Je marche. Au hasard. Inconsciemment, je dirige mes pas vers Kamarov comme si j'avais l'espoir d'apercevoir son ombre. Je n'ai qu'une seule image devant les yeux, celle d'un petit garçon de six ans, enfermé dans une salle de musique poussiéreuse, qui joue une comptine de sa composition. La porte s'ouvre brusquement et la silhouette d'une femme en noir se découpe à contre-jour, grande et sèche, le visage masqué par une voilette. A ses côtés, le directeur de l'orphelinat, d'ordinaire si imposant, semble ridiculement menu.

- Continu de jouer, mon enfant. Fais comme si nous n'étions pas là.

Je la trouve laide au premier abord, avec ses traits masculins et son expression hautaine. J'arrête de jouer, me réfugie dans un coin, mais elle s'assied paisiblement, les deux mains enroulées autour de la crosse de son parapluie. Je décide de continuer à jouer, par défi. Comme s'il n'y avait personne. Je n'ai jamais joué devant un auditoire, toujours en cachette. A la fin, l'une de ses mains blanches qui me tend un mouchoir de baptiste, brodé d'armoiries, et ses paroles qui semblent venir d'ailleurs :

- Viens, mon petit, nous allons quitter cet endroit. Je t'emmène dans un château où tu seras chevalier. Mon chevalier...

Le vent s'est levé, un vent du nord, étrange et silencieux, qui disperse la brume accrochée aux balcons du palais vénitien qui peu à peu s'effrite... Flotte en paix, âme aimée. Revis en ces endroits solitaires, jadis joyeux. Appartiens à la brise. Appartiens à la terre noire. Que le Destin peut ses montrer injuste ! Je le hais de toutes mes forces, pour ne pas haïr le Ciel. »

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« - Crois-tu au destin, Liocha ?

- C'est nous autres Russes qui avons inventé le Destin, vous l'oubliez ?

- Oui, oui... Mais y crois-tu ? Crois-tu que nous soyons guidés par une force intraitable qui nous pousse là où elle le désir et qu'elle échappe à tout contrôle ?

- Batiouchka, ma mère disait que le destin est comme un sillon creusé dans le champ. Il ne dévie jamais. C'est parce que nous savons cela que nous supportons plus qu'il n'est supportable. »

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« Figurez-vous ce parvis du théâtre Marinski que vous connaissez si bien, en cette soirée neigeuse, où une foule de badauds brave le froid pour guetter l'arrivée du tsar, même les indigents qui n'auront pas les moyens d'assister au spectacle. Ceux-là, les malheureux ont le ventre vide et, s'ils louchent sur le défilé des attelages, c'est moins pour admirer leurs noblesses que pour supputer leur poids en viande... Ils sifflent au passage d'un ministre ou même d'un grand-duc, car vous savez à quel point ils les rendent responsables de leur misère actuelle. Et cependant leur ferveur pour le tsar reste intacte, épargnée de leur rancœur... C'est à n'y rien comprendre parfois, car quel est le principal responsable de la mauvaise gestion du pays, si ce n'est cet homme dénué de bon sens ? »

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Quand on s'expose à la lumière, Tchakarov, il ne faut pas s'étonner de susciter des ombres !

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Batiouchka, ma mère disait que le destin est comme un sillon creusé dans le champ. Il ne dévie jamais. C'est parce que nous savons cela que nous supportons plus qu'il n'est supportable.

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"La neige a maintenant cessé. Ces derniers jours, elle est tombée sans discontinuer et les rues ne sont plus que bourbiers où s'enlisent gens et chevaux."

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