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Je vais avoir treize ans, je suis née une nuit d’hiver. J’ai les yeux bleus, des cheveux blancs et très doux. Je suis le quatrième enfant du seigneur chevalier Patrick de FlammeBois et de Dame Giselle. Notre domaine se situe à l’extrémité du royaume de Chasèle, en bordure des plaines sauvages. Dehors, la tempête s’est un peu calmée. C’est l’hiver le plus rude que je connaisse, les vieux disent même qu’ils n’en ont pas connu de tel de leur vivant. Je ferme ma combinaison en fourrure et je rabats le capuchon sur ma tête, de sorte qu’il ne dépasse plus qu’une de mes mèches de cheveux et mon joli visage. Au dire des gens, je suis une belle jeune fille, une très, très belle jeune fille. Mon père dit qu’il n’a jamais vu de jeune femme aussi belle à part chez les Elfes. Mais c’est mon père, et j’ai peur que son affection à mon égard altère son sens critique. De plus, je n’ai jamais vu d’Elfe, aussi m’est-il difficile de juger.

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J’avance dans la neige jusqu’au camp, il est actuellement complètement désorganisé et une certaine panique a gagné l’endroit depuis que la plupart des chasseurs sont morts. Gnorg était un imbécile – ce sont tous des imbéciles – mais Gnorg était un imbécile dangereux avec une trop forte personnalité. Cela n’a pas été évident de s’en débarrasser, et l’envoyer contre ce village m’aura coûté cher en guerriers. Mais cela n’est pas forcément un mal, je trouverai bien un autre idiot à mettre à sa place, et il sera forcément plus facile à manipuler. Il fait froid, je déteste le froid, par la grande mère, j’ai horreur de ça. Au moins ces idiots savent faire un feu, je pourrai m’y réchauffer. Dire que certains sont en mission en Oumm El Khaï, et ils osent appeler cela une mission. Des vacances oui, rien d’autre que des vacances par rapport à ce pays horrible. J’ai les articulations gelées.

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C’est alors que j’entends un cri qui déchire la nuit lorsque le barbare attaché fait sauter littéralement ses attaches et qu’il se redresse de toute sa hauteur. On dirait un ours qui sort de sa grotte, et il se précipite vers le barbare qui me fait face. Il pose une main gigantesque sur son épaule et j’entends l’articulation qui craque quand il resserre sa prise. Le barbare hurle et je vois ses pieds quitter le sol. Mon nouvel allié le soulève sans peine au-dessus de sa tête et le jette avec violence sur un groupe qui se précipite vers moi.

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Je fais un signe négatif de la tête et je le regarde de nouveau. - A aucun dieu en particulier messire... Je pense que je prie le bien... Le bien sous toutes ses formes. Je pense que l'ordre est nécessaire, mais qu'il ne doit pas être castrateur. Et je pense aussi que sur les flancs arides de la haine et du mal peut pousser une plante d'espoir. Je veux croire en cela messire.

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Quant à la baguette, c’est une découverte récente des koralists, à priori cela permettrait à un mage de stoker un certains nombre de sortilèges et de s’en servir pour les lancer, même en armure.

- Mais comment avez-vous pu vous procurer tout cela ? Je ne pensais pas que nos forgerons étaient capables de telles prouesses ! – En effet, ils ne le sont pas, mais laisse à ta vieille mère quelques-uns de ses secrets ! Elle me sourit et je la prends dans mes bras. Elle se cale contre moi et m’étreint très fort.

– Mon fils… Elle se recule et son visage s’est recomposé, elle me tient toujours par les mains.

– Maintenant, messire prince de Gorgarzan, tu vas me faire plaisirs et aller te reposer dans tes appartements.

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Un Glyfomancien... La magie des runes, des pentacles et des glyphes, cela peut toujours être utile. C'est parfaitement inefficace en combat rapproché, mais cela peut-être très violent lorsque l'on a le temps de les préparer.

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L'Orque qui tient mes enfants dirige sa massue vers moi et crie quelque chose. Je ne comprend pas ce qu'il dit, je vais lui fracasser la tête lorsqu'une douleur atroce me fait tituber. Une flèche vient de me transpercer le poumon gauche. L'Orque au filet se dirige maintenant vers moi, et moi je me dirige vers lui en titubant. Une seconde flèche m'atteint à la jambe gauche. Je tombe, je tente de me relever et je vois ma fille qui me regarde par-dessus l'épaule de l'Orque avec des yeux paniqués. Il a les défenses pleines de sang et le cri de ma fille est la dernière chose que j'entends avant que la pierre fixée à la masse de la créature ne me fracasse le crâne...

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Je monte à l’étage et j’ouvre la porte de la pièce qui est plongée, à mon plus grand regret, dans l’obscurité. Mais c’est un mal nécessaire pour le rétablissement de Mist à qui la lumière du jour est interdite durant le temps de sa convalescence. J’allume une chandelle et je viens me placer à côté du lit. Mist est toujours couvert de sueur. Les yeux brillants du chat, roulé en boule au niveau ses pieds, me regardent d’un air las. Je sors les petits poissons que je place dans une écuelle.

— Allez le chat, je t’ai apporté du bon poisson, allez. Tifutifutifu.

Le chat me regarde comme si j’étais un attardé mental et ferme les yeux. Ça peut faire une dépression un chat ? Bon, je m’approche pour le prendre et la placer à côté de la nourriture.

— Allez, viens voir ça, tu vas voir, c’est bon comme tout.

En fait, je n’en sais rien, le poisson frais avec écailles cela n’a jamais été mon truc. J’arrête mon mouvement quand j’entends un bruit sourd et peu rassurant sortir de la gorge du chat. Je mets tout de suite mes mains en l’air comme si je voulais me rendre.

— OK, d’accord, tu n’as pas faim… Compris…

Je m’applique donc à sortir le nécessaire que j’ai acheté le matin. Je commence par broyer un peu de roche blanche que je dilue ensuite dans de l’eau, et je prends Mist par la nuque pour le forcer à boire. J’y vais doucement afin qu’il ne s’étouffe pas. Je répartis ensuite la préparation pour cataplasme sur deux compresses que je dépose sur ses yeux. Enfin, je sors le baume et je l’étale sur ses brûlures.

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Irina Gorgarzan

Les serviteurs s’inclinent à mon approche, mon pas est rapide et ma longue robe ne permet pas de voir mes pieds bouger. Mon mari dit que je suis impressionnante lorsque je me déplace comme cela, parce que l’on dirait une statue qui se meut. Les chevaliers que je croise se mettent toujours au garde-à-vous en me voyant, m’ouvrent les portes et me servent du « Madame » avec une déférence non feinte. Ils me respectent et me craignent. Je ne suis plus la beauté que j’étais, jeune femme, mais mon aura n’en est que renforcée. Je reste une belle femme dans la force de l’âge, Irina Gorgarzan, épouse du seigneur roi Melchior Gorgarzan, grande prêtresse du Dieu Mourant et détentrice des pouvoirs de la mort qui marche, reine des contrées rouges du bord du monde connu. J’ai fait bien des choses dans ma vie, de grandes réussites et de grands échecs, mais là, je vais voir ma plus belle création, l’aboutissement de ma vie, mon orgueil et ma raison d’être.

J’entre dans ses appartements. Les gardes royaux, impressionnants dans leurs harnois d’argent, m’ouvrent la porte et je tombe nez à nez avec Smirna.

La jeune femme tombe à genoux au premier regard sur moi et baisse la tête. Je ne comprendrai jamais l’affection que Hinriegh peut porter à certaines esclaves. Qu’il veuille des filles pour son lit, je le comprendrais aisément, mais qu’il fasse confiance à des servantes esclaves, cela me dépasse complètement, mais il faut bien que jeunesse se passe… Bon, il va me falloir parler avec une esclave. Cela ne m’enchante guère, mais si je veux pouvoir le trouver rapidement je ne vais pas avoir le choix.

Je regarde ses appartements parfaitement rangés en demandant.

— Où est mon fils ?

— Il est en salle d’entraînement avec le seigneur Galfeck et l’archimage koralist, Votre Grandeur !

Bon… En plus elle ne me laisse aucun champ libre pour la morigéner, et je sais que Hinriegh a horreur qu’on punisse ses esclaves sans lui. Bien, ce n’est pas grave et ce n’est pas le sujet du jour. Je tourne donc les talons et je me dirige vers le terrain d’exercice privé de mon fils.

J’entre dans une salle bien éclairée grâce à la grande verrière qui se trouve au-dessus de nous. Des étendards à l’emblème des Gorgarzan, griffon d’argent sur fond noir, sont accrochés sur les murs.

Je regarde Hinriegh s’entraîner. Il est torse nu et porte juste un pantalon noir moulant. C’est un homme de haute stature, et il est beau ! Il a la grâce d’un félin et la force d’un taureau, ses cheveux noirs sont coupés court, et ses yeux d’un noir profond. Son regard se pose sur moi et je le vois noter ma présence. Hinriegh est parfaitement proportionné, musclé, mais pas trop. Bel homme ténébreux, il a le visage de son père, mais la délicatesse de traits de sa mère. Charmeur, il sait se montrer généreux quand il le faut. Il est destiné à être roi. Pas surprenant que les esclaves soient toutes folles de lui. Il manie son épée longue avec une rare dextérité pour un jeune homme de son âge. Il a presque dix-sept ans. C’est un enfant du printemps, le fils prodigue du renouveau, et je suis venue pour le préparer. Mais je ne veux pas le perturber durant ses exercices.

— Non monseigneur. Vous ne pouvez pas parer comme cela, sinon vous m’offrez une ouverture et je peux faire ceci, tonne la voix dure de Galfeck suivie d’un son mat lorsque Hinriegh tombe en arrière sur le plancher !

— Et n’oubliez pas mon ssssseigneur, il vous faut resssster concccentré affffin de pouvvvvoir lanccccer un sssssortilège commmme je vous l’ai eeensssseigné. Essssssayez pour voir…

C’est la voix haut perchée et souffrante du koralist. Koralist n’est pas son nom, ils n’en ont pas, il s’agit d’un mort-vivant magicien. Ils s’écroulent pratiquement si on les touche, mais ce sont des maîtres de la magie profane.

Hinriegh se relève et se replace en position de combat. Galfeck crie pour le déconcentrer et commence à enchaîner des coups rapides afin de le déstabiliser, quand soudain Hinriegh arme son bras tout en psalmodiant « Stenda Lutma ». Une gerbe d’étincelles explose juste devant les yeux de Galfeck, l’aveuglant provisoirement. Hinriegh en profite pour lui placer un coup vicieux au niveau de la cuisse, que Galfeck pare sans mal dans un bruit métallique retentissant.

— Bien monseigneur, bien… dit-il en souriant.

— Galfeck, ce n’est pas juste, comment se fait-il que je n’arrive pas à vous battre ? Pourtant, moi, je peux avoir recours à la magie !

Galfeck sourit.

— Monseigneur, je ne serais pas devenu général et maître d’armes des soldats d’élite de votre père si je me laissais encore avoir par des tours mineurs. Tours que, je dois le reconnaître, vous maîtrisez à la perfection pour quelqu’un de votre âge. Quant à être juste, il n’y a aucune justice en ce monde, monseigneur, il n’y a que ça !

Il ponctue sa déclaration en montrant son arme à Hinriegh.

— Mais je ne voudrais pas vous retenir plus longtemps, votre mère semble vous attendre.

Il se tourne vers moi.

— Mes hommages Votre Altesse, je vous rends votre fils !

J’apprécie le général, c’est un homme d’honneur qui est fidèle à mon époux. Je prends une serviette et je me dirige vers Hinriegh pour essuyer son corps luisant de sueur. Il est plus grand que moi, et il est beau comme un dieu.

— Je suis fière de toi mon fils, tu t’es bien battu !

— Merci mère, mais je sais que vous auriez fait mieux que moi !

Je souris, il dit vrai et il le sait. Il ne fait jamais de compliments, juste des constatations.

— Le Dieu Mourant me prête sa puissance, et il est vrai que peu de guerriers peuvent rivaliser contre sa force déchaînée. Quel dommage que tu ne veuilles pas suivre sa voie !

— Mère, je sais ce que vous attendez de moi, mais je m’y refuse. Je ne veux pas dépendre d’un dieu, aussi grand soit le pouvoir qu’il pourrait me procurer. Je veux garder mon libre arbitre et ne dépendre de personne d’autre que moi.

— Très bien mon fils… Tu préfères la voie profane, elle peut être puissante aussi… Mais je ne suis pas ici pour me quereller avec toi, ni même pour parler théologie. J’aimerais ton avis. Veux-tu bien me suivre ?

— Bien sûr, mais n’ai-je pas le temps de prendre un bain ? Je m’entraîne depuis l’aurore et je dois avouer qu’un bain me fera du bien. Je peux contacter Smirna pour qu’elle m’aide, cela ira vite !

Je dois avouer que je suis pressée, mais s’il se sent mieux après cela, pourquoi pas ?

— Guerrier, avec des talents psychiques et novice en magie… Tu vas devenir une personne extraordinairement puissante, cultive bien tous tes dons mon chéri.

— Bien, entendu mère…

Hinriegh

Ma mère se retire avec prestance, me laissant seul dans la salle d’entraînement. Je ferme les yeux, je suis fatigué et j’ai donc besoin de plus de concentration. Je tâche de contacter Smirna et le lien se crée très vite : nous nous connaissons bien maintenant.

— Smirna ?

— Seigneur ?

— Je dois faire vite : prépare-moi un bain, fais venir une collation rapide, je suis mort de faim, et sors mes habits de cour !

— Oui, seigneur !

Je remets ma chemise et je me dirige lentement vers mes appartements en traversant les couloirs de notre imposant château. Rien que mes appartements font plusieurs salles. J’arrive dans mon salon où je constate que Smirna n’a pas traîné : des domestiques apportent justement un grand bac d’eau chaude et des plats. Smirna donne des instructions avec l’efficacité d’une vraie maîtresse de maison. Elle se dirige vers moi à mon arrivée.

— Je vous prie de bien vouloir m’excuser, monseigneur, si tout n’est pas encore prêt. Cela ne prendra plus que quelques minutes, je vais faire accélérer les choses !

— Très bien, je vais dans ma chambre, préviens-moi quand cela sera prêt !

— Oui, monseigneur !

Je me dirige vers ma chambre et je ferme la porte derrière moi. La journée est ensoleillée et j’ai une vue sur les montagnes rouges. Leur teneur exceptionnelle en minerai de fer leur donne cette couleur caractéristique. Les montagnes semblent pleurer des larmes de sang quand il pleut fort. Par contre, elles sont arides et peu de choses arrivent à pousser sur leurs flancs.

Mon regard s’attarde sur mon étude. Dans mes classeurs se trouvent les formules de base et l’alphabet runique de la magie profane. Tout est parfaitement rangé, classifié. Au mur est accrochée une carte du monde connu. Les Humains ont colonisé le continent du bord méridional au bord boréal, et tout le long de la côte occidentale. Le centre du continent, où se trouve le mont Divin, ainsi que toute la partie orientale sont encore inconnus de l’Homme. Quels trésors et richesses se trouvent là-bas ? Aucun homme ne le sait encore, mais le royaume de Gorgarzan travaille à étendre sa puissance et son territoire vers ces terres inconnues depuis des générations. Situé loin des mers navigables, dans un environnement hostile, c’est actuellement le second royaume le plus puissant, parmi les vingt que compte le continent. Il se situe dans l’hémisphère sud et, avec le royaume de Chasèle, c’est celui qui a le plus de frontières avec l’inconnu.

Je me sers un verre de vin et laisse mon regard se perdre sur l’horizon. Derrière moi, la porte finit par s’ouvrir et j’entends des pas. Des mains se posent dans le haut de mon dos à hauteur de mes omoplates et commencent à me caresser. Je ferme les yeux, elle a les doigts si doux.

Il y a trois ans, j’ai choisi une esclave pour me servir de façon particulière. Je la voulais jolie, mais surtout intelligente et de mon âge. Quand je l’ai trouvée, c’était un petit animal craintif que j’ai rapporté chez moi. Il m’en a fallu du temps pour l’apprivoiser ! En trois ans, je ne l’ai jamais touchée, jamais battue, jamais insultée, je l’ai laissé faire.

Maintenant, j’ai la servante la plus dévouée qu’un maître pourrait rêver d’avoir. Notre secret : nous nous tutoyons. Ma mère deviendrait folle si elle apprenait cela. Je me retourne et la regarde.

— Viens prendre ton bain et manger un peu. Si tu traînes trop, ta mère risque de s’énerver.

— Je te suis, dis-je avec un sourire.

Elle me prend par la main et me commence à me déshabiller à côté du bac d’eau. Lorsqu’elle ôte mon pantalon, elle lance une exclamation outrée.

— Par les dieux Hin… Tes cuisses sont bleues de coups, a-t-on donc le droit de torturer un prince ? me dit-elle d’un ton moqueur.

— Je dois avouer que Galfeck n’y est pas allé de main morte !

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