Terre errante

Je ne sais pas s'il faut parler de nouvelle ou de roman court, mais c'est un récit de science-fiction qu'on peut aisément lire d'une traite, en environ une heure. Même si je sais aussi apprécier des gros romans qui nous accompagnent parfois plusieurs semaines, ce format permet une immersion assez immédiate et intense, qui me semble pertinente au regard de l'histoire racontée.

Dans un futur proche, la Terre s'est d'abord arrêté de tourner, et maintenant, elle est menacée par un soleil géant prêt à l'engloutir. Dans ce contexte, l'humanité fait le choix de la fuite, non pas dans des vaisseaux pour s'installer ailleurs, mais de la planète dans son ensemble ; selon une logique d'écosystème global, très bien expliquée au début du livre.

Je ne suis pas nécessairement une grande connaisseuse, mais c'est pour ma part la première fois que je lis une intrigue ressemblant à cela, ce qui a immédiatement provoqué de l'intérêt et de la curiosité chez moi. J'ai été assez fascinée par les descriptions, qui sont à la fois assez précises scientifiquement - c'est aussi ça qu'on aime dans la SF - mais sans nous noyer de détails et de vocabulaires techniques, n'empêchant pas une visualisation assez classique des décors.

J'ai également beaucoup apprécié la tournure disons "politique" que prend le récit dans sa seconde moitié. Cette rébellion qui éclate, ses motivations, la façon dont on l'amène, m'a semblé très crédible ; j'aurais d'ailleurs apprécié qu'on y passe plus de temps. Ça me semble également prouver qu'il existe chez l'auteur une certaine réflexion sur l'âme humaine et ses schémas de pensée, qu'on ne retrouve pas chez tous les auteurs de SF, parfois perdus dans la technique.

C'est d'ailleurs pour le même motif que je suis un poil déçue que l'auteur ait mis sous le tapis tous les sentiments de ses personnages. Même s'il s'en justifie scénaristiquement, la survie ayant fait disparaître tout sentimentalisme inutile, cela donne un aspect un peu froid et simpliste au récit. Aucun des personnages, pas même le narrateur, avec les drames qu'il traverse pourtant, ne nous touche véritablement, ou ne peut être qualifié de héros, dans lequel on se projette. Je suis pourtant persuadée que l'auteur aurait pu produire quelque chose de touchant et profond s'il s'y était aventuré.

Je voulais découvrir un écrit de type science fiction car j'ai pour objectif de lire un peu plus de récits de ce genre littéraire prochainement .

J'ai pris plaisir à lire cette nouvelle courte qui m'a donné un petit aperçu du type d'écrit de l'auteur . Bien qu'au début j'ai eu du mal à comprendre le contexte du récit , je me suis laissée porter par l'histoire et je ne le regrette pas . Je lirai d'autres récits de Liu Cixin en espérant qu'ils me procureront autant de plaisir .

Ce n’était déjà plus notre Soleil. Il ne nous fournissait plus ni lumière, ni chaleur. Il ressemblait à un morceau de papier glacé rouge collé sur le firmament, tandis que sa lueur brune semblait ,’être qu’un reflet des étoiles environnantes. C’était le destin commun à toutes les étoiles de faible masse que de devenir des géantes rouges.

Cinq milliards d’années d’une vie majestueuse n’étaient plus maintenant qu’un rêve évanoui.

Le soleil était mort.

Je ne connaissais Liu Cixin que de nom, je suis donc ravie d'avoir enfin lu une de ses œuvres. Et ça m'a d'ailleurs donné envie de voir l'adaptation disponible sur Netflix et de lire Le problème à trois corps.

j'ai adoré ce court roman qui me permet de découvrir l'auteur. Un récit SF mêlant une course contre le soleil qui va mourir. On y suit un personnage qui évolue au gré des évènements de la Terre tout en expliquant la course. L'auteur à travers les pages montre que l'humanité peut s'unir contre l'adversité mais se désunir sur la solution à apporter. De plus, il apporte la notion de fake news qui peut mettre en danger la population. Pour finir, il y a une tension pour savoir si la Terre va survivre.

Cette fois-ci, j'ai eu plus de mal à me laisser emporter par Liu Cixin. Je me suis ennuyée dans l'ensemble, ne réussissant pas à m'intéresser aux événements ou au narrateur. Peut-être est-ce le format, mais tout va trop vite et du coup, rien ne prend d'importance à mes yeux. J'étais juste impatiente d'en venir à bout. Dommage, j'étais excitée avant de me lancer.

Cet auteur est connu pour d autres romans, voire saga.

Terre Errante est une nouvelle d une centaine de pages. On y retrouve en condense les caractéristiques de cet auteur:

- De la SF avec beaucoup d elements scientifiques concrets, explications allant du détaillé a la vulgarisation, et ces elements sont a 80% existants, le reste releve de la dystopie SF.

- Des descriptions des merveilles presentes au cours de ce recits ( paysage, etoiles..)

- Des personnages qui peuvent avoir un avis mais ne deroge pas a la regle editee par les Chefs

L histoire: notre soleil est mourrant, et va devenir une naine rouge entrainant l extinction de toute vie. L auteur nous explique scientifiquement les options possibles, exodes en vaisseaux vers une nouvelle terre, vivre sans rien faire, mettre en oeuvre des solutions extremes. Puis pour chaque possibilite les plus et moins sont presentes.. et la solution retenue nous embarque dans le monde SF de l auteur.

La terre va quitter son orbite, avec ses habitants pour des milliers d annees

L auteur nous emmene dans l organisation et reorganisation des societes, nous partage des nouvelles celebrations, et c est avec philosophie qu il nous explique que cet exode sera long, ceux qui partent ne connaitront pas l arrivée ni meme leurs petits enfants. Il aboutira avec quietude dans un nouveau systeme.

Reste le trajet, ses populations qui apprennent a vivre autrement, notre bonne Terre qui aussi reagit au voyage.

Pour conclure, il y a une certaine poesie dans ce recit de SF.

400 ans avant le début de cette nouvelle, les scientifiques ont découvert que le Soleil se transformerait en géante rouge, absorbant et détruisant la Terre. L’humanité n’a pas eu le choix : pour survivre, elle a dû préparer son départ du système solaire. La solution des vaisseaux ne fut pas considérée comme viable, par impossibilité de conserver des écosystèmes dans des espaces restreints : on décida donc de déplacer la Terre elle-même vers l’étoile Proxima du Centaure. Rien que ça.

L’histoire retrace la vie d’un Chinois depuis son enfance, alors que des propulseurs géants — qu’on a mis des siècles à concevoir et à construire — s’activent pour supprimer la rotation de la Terre, prélude indispensable avant son départ vers l’espace. L’auteur, connu pour ses récits de hard-SF, décrit de manière crédible les conséquences sur l’environnement terrestre du voyage dans le froid de l’espace, tout en s’interrogeant sur l’évolution de la psychologie avec de tels bouleversements. En effet, tout le monde vit dans les villes souterraines, terrifié par ce soleil mortel : la mentalité de l’humanité est profondément modifiée.

Sur une trame a priori simple, l’auteur prend l’hypothèse que la psychologie de groupe est un élément fondamental de toute évolution majeure, thème qu’il avait déjà exploité dans sa trilogie la plus connue, le Problème à trois corps.

Une nouvelle relativement courte qui part d’un principe osé — on fait voyager la Terre plutôt que des vaisseaux qui ne dureraient pas des millénaires — et qui se lit d’une traite.

Un court roman sur la fin de la Terre. C'est sympathique à lire, sans plus. Je suis en plus en désaccord profond sur des choix de l'auteur concernant certains détails de l'humanité, avec certains commentaires sur l'art, les sentiments...

J'ai absolument adoré cette nouvelle. Liu Cixin a l'art d'imaginer des concepts impressionnants et de les mettre en œuvre dans un récit passionnant (bien que court pour celui-ci !). Je suis toujours fascinée par son imagination, sa créativité et ses connaissances scientifiques. Le seul regret ici, c'est que l'intrigue de la nouvelle mérite d'être développée dans un roman entier. J'aurais aimé lire tous les détails de ce concept fou !