Commentaire de Ichmagbuecher

La culture rosalienne m'a beaucoup plu par son ouverture d'esprit et sa tolérance. Quelque part, leur mode de vie est plus sensé et logique. Les habitants sont davantage épanouis dans leurs vies personnelle et professionnelle. L'autrice oppose deux points de vue totalement différents, dans les extrêmes ; cela m'a permis de mettre en lumière certains éléments de notre propre société ; au premier plan la catastrophe climatique qui s'annonce et donc l'importance de protéger notre environnement, et beaucoup d'autres thématiques de la vie courante.

Malgré leur affaires florissantes, les Rosaliens ne sont pas transparents. Quelles raisons les ont poussés à aider Annaëlle et compagnie ? Qu'attendent-ils en échange ? Des mystères à éclaircir afin d'organiser la suite des événements sur de bonnes bases et ne pas être pris au dépourvu. On n'entre pas dans le détail, et j'ai trouvé que leur plan manquait de complexité et se déroulait de manière trop fluide, mais le plus important est dit.

En parallèle, les personnages doivent gérer leurs propres tourments émotionnels que réveillent toutes ces aventures. Au menu : un peu de lamentation (tant que ça ne déborde pas, ça ne fait pas de mal), surtout des moments d'introspection, des remises en question et une absence de communication qui laissera des traces dans son sillage. J'aurais aimé que ce soit plus creusé, cependant, les interactions entre les personnages sont toujours rythmées.

Pour finir, j'aimerais mentionner un sujet oublié dans ce dernier tome : d'autres éventuelles îlots survivants ; alors que le premier tome dévoilait à Annaëlle l'existence de la plus haute montagne d'Afrique. C'aurait pu faire une belle ouverture finale.

Le premier tome reste le meilleur, la trilogie fut tout de même une lecture agréable dans un contexte alarmant sur les conséquences du réchauffement climatique.