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— C'est un fils, maîtresse ! Un fils robuste pour les McLeren. Shannon jura, faisant sursauter la sage-femme et les servantes qui n'avaient encore jamais entendu leur maîtresse utiliser un tel langage. L'instant suivant, elles riaient, car les accouchements étaient toujours pleins de surprises et les sautes d'humeur des mères habituelles.

— C'est un beau garçon vigoureux, maîtresse.

— Je voulais une fille parce que tout le monde ne cesse de me répéter que Torin a besoin d'un garçon. C'est à moi de décider ce que je mettrais au monde. J'aimerais qu'on arrête de me dire ce que j'ai à faire car...

Elle s'interrompit, prise d'une nouvelle contraction. Fort heureusement, celle-ci était beaucoup moins forte.

— Je déteste accoucher. Cela fait trop mal.

Sa voix se radoucit en entendant le bébé pleurer. La sage-femme acheva de le laver puis le lui présenta. Les larmes se mirent à ruisseler le long de ses joues. Soudain, elle ne savait même plus pourquoi elle avait été en colère. La tension et la douleur s'atténuèrent, ne laissant derrière elles que du bonheur. Elle tendit les bras vers son fils entre deux sanglots.

— Oh... regardez comme il est parfait.

— Cela veut-il dire que tu es contente d'avoir un garçon, mon épouse ?

En dépit de la mine réprobatrice de la sage-femme, Torin fit irruption dans la pièce, piétinant la tradition voulant qu'il reste derrière la porte. Shannon sentit son cœur fondre à nouveau en voyant le bonheur dans ses yeux.

— Je suppose qu'un fils fera l'affaire, du moins jusqu'à ce que tu me donnes une fille. Car je veux une fille, Torin McLeren, sache-le. Et ne sois pas surpris le jour où j'en mettrai une au monde.

Il se mit à rire.

— J'essaierai.

En regardant l'enfant et la femme qui le lui avait donné, Torin songea à son cousin et se dit que c'était sans doute d'amour dont il avait besoin. Lundy et son ambition lui parurent soudain si drôles qu'il eut envie de rire.

Il s'agenouilla et toucha son fils pour la première fois.

Rien n'était plus parfait que l'amour.

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— Je ne suis pas une brute, Shannon McBoyd. Mais à force de m'entendre traiter de brute, je pourrais bien te donner raison !

— Et comment appelles-tu ce que tu viens de faire ? De la galanterie ? C'est ta façon de me courtiser ?

Une lueur dangereuse traversa son regard. Il posa une main sur la boucle de sa large ceinture en cuir. Elle déglutit, sentant l'excitation monter en elle. Elle voulait voir son corps nu, comme la nuit de son arrivée.

— Il m'a semblé que de te porter jusque dans mon lit était une meilleure idée que la tienne, qui était de nous faire passer la nuit seuls, chacun de notre côté.

— La passer ensemble ne me paraît pas une idée brillante non plus.

Il dégrafa sa ceinture, la déroula d'une main tandis que, de l'autre, il retenait son kilt. Puis il lui tourna le dos et déposa le vêtement sur une table.

— Si c'est une mauvaise idée, pourquoi me regardes-tu avec ces yeux-là ?

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Il écarta doucement les mèches de son visage, la regardant dans les yeux.

— Je t'aime...

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Connor lui glissa à voix basse.

— Tu es sûr de toi, Torin ?

Torin lui lança un regard déterminé.

— C'est toi qui as dit qu'il était temps de réfléchir à ce que nous voulions laisser derrière nous. Shannon McBoyd fera une bonne épouse et notre mariage aura un effet que la marche de Douglas sur les McBoyd n'atteindra jamais : rendre à mes gens un sentiment de justice.

— Oui, je vois ce que tu veux dire. Si tu épouses Shannon, nous connaîtrons à nouveau la paix la saison prochaine.

— Ce n'est pas qu'à cela que je pense.

Connor l'observait d'un regard suspicieux, mais Torin ne s'en souciait guère. Il n'avait qu'une idée en tête : conserver Shannon dans sa vie. Son oncle avait peut-être raison en affirmant qu'il avait hérité du sang roturier de sa mère, car il voulait que ses héritiers grandissent entourés d'affection. Il voulait la tranquillité qui régnait sur sa chambre depuis que Shannon partageait son lit. Même en si peu de temps, les sentiments s'étaient gravés dans son cœur.

Il poursuivit à voix basse :

— Je refuse d'envisager une autre option. Je crois que je l'aime, Connor.

Son ami soupira.

— Dans ce cas, je chevaucherai à tes côtés et t'aiderai à la garder.

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— Je ne veux pas que tes gens me servent parce que j'ai partagé ton lit. Cela ferait de moi une putain.

Il poussa un soupir puis posa les mains sur le lit de chaque côté d'elle, la retenant prisonnière.

— Un homme ne passe pas la nuit lové contre une putain. Il la trousse contre un mur ou sur une table, puis lui lance une pièce une fois qu'il s'est déchargé.

— Tu n'as pas besoin d'être aussi cru.

— Et toi, tu devrais cesser de rejeter ce que le destin t'a offert. Tu crois qu'une telle passion se trouve sous le pas d'un cheval ?

— La luxure est très répandue, et c'est un péché mortel.

Il la hissa debout et l'enlaça.

— La luxure est répandue, mais elle ne fait pas battre ton cœur plus fort

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Il était leur laird. Il était donc naturel que son retour ne passe pas inaperçu. Il s'arrêta au pied de l'escalier de la grand-salle, où Brockton venait d'apparaître pour l'accueillir.

— Tiens-la à l'œil.

Shannon tressaillit et, voulant tourner la tête pour le fusiller du regard, lui asséna un coup de crâne dans la mâchoire. Il poussa un juron puis la fit descendre avant qu'elle n'ait pu ouvrir la bouche.

— Bien, mon laird.

Brockton s'approcha et saisit le bras de Shannon. Elle se libéra d'un geste sec.

— Il a dit « à l'œil », pas « avec les mains ».

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Elle aperçut un jeu de dés sur la table, les saisit et déclara :

— Ah ! Enfin une chance de te battre.

Cela attira aussitôt les curieux et des hommes approchèrent leur chaise pour se joindre à leur table. Deux chopes de bière leur furent apportées par une serveuse aux joues rondes et roses pendant que les nouveaux venus se frottaient les paumes. Shannon se mordit la lèvre, hésitant soudain. Tous ceux qui étaient autour d'eux sortaient déjà leurs pièces d'argent mais elle n'avait rien à miser.

Torin lança quelques pièces sur la table.

— Allez, Shannon. Voyons voir si tu sais lancer le dé.

Ce n'était pas son argent, mais tout le monde attendait qu'elle ouvre le jeu. Elle ravala ses scrupules. Si elle gagnait, Torin empocherait la mise, c'était aussi simple que ça.

La partie commença et prit rapidement un tour endiablé. Les femmes se penchaient par-dessus l'épaule des joueurs et applaudissaient les gagnants. Bientôt, tous furent envoûtés par le jeu. La chance se répartissait équitablement, faisant tourner l'argent autour de la table sans que personne ne gagne trop ni ne perde à outrance, si bien que l'humeur était joviale. Shannon ne savait plus s'il lui restait encore de la bière dans sa chope ou si on lui en avait apporté une nouvelle.

— Assez, Shannon. Je t'ai suffisamment partagée et je commence à me sentir égoïste.

Torin ramassa leurs gains et les versa dans sa bourse avant de tendre la main vers elle.

Elle la saisit sans hésiter. Soudain, ils n'étaient plus que deux jeunes gens prenant du bon temps. Il l'entraîna vers le bal.

— As-tu déjà dansé autour du mât de mai ?

Il n'attendit pas sa réponse et l'attira au milieu des couples qui dansaient.

— Qui te dit que j'ai déjà assisté à une fête de printemps ?

Il glissa son bras sous le sien et l'entraîna dans la ronde autour du mât, sautillant au son des tambourins. Chaque fois que le sens de la danse s'inversait, les jupes de Shannon gonflaient en dévoilant ses chevilles et ses mollets.

— C'est ce que j'ai entendu dire.

Leur conversation s'interrompit soudain car il la prit par les hanches et la lança en l'air. Il y eut un concert de cris joyeux tandis que tous les hommes autour d'eux en faisaient autant avec leur partenaire. La danse s'acheva avec les couples tournoyant sur place.

Torin la serra contre lui et la fit tourner comme une toupie jusqu'à ce qu'elle pousse des cris aigus.

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Le parfum de Shannon s'accrochait à sa peau, sucré et épicé. Il lutta contre l'envie de d'aller la trouver pour l'affronter et se concentra sur les soins de son cheval. Il etait inutile de discuter avec elle. Elle était à lui. S'il fallait qu'il la retienne prisonnière pour la conserver alors tant pis. Les paroles de Connor lui paraissaient de plus en plus logiques, mais, au fond de lui-même, il savait que la logique n'avait rien à voir avec son désir d'épouser Shannon Mcboyd...

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— Parfois, c'est le gamin en toi qui ressort.

— C'est vrai, et le gamin a envie de t'entraîner dans la bruyère de printemps pour faire des galipettes.

Elle agita un doigt dans sa direction.

— Ce ne sont pas des pensées convenables pour un petit garçon.

Il avala sa bouchée et lui adressa un sourire goguenard.

— Que veux-tu ? Le garçon est coincé dans un corps d'homme, si bien que tu as le meilleur des deux. Les taquineries, les galipettes et tout ce que je pourrais t'inciter à faire d'autre.

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— C'est vrai, mais je n'ai pas encore eu l'occasion de te montrer quel bon amant je suis. Une fois que tu m'auras essayé, tu n'en voudras pas un autre.

— Rustre prétentieux !

— Non, je suis simplement sûr de moi, une facette de ma personnalité que tu apprendras à aimer.

Shannon tenta vainement de le repousser plus fort.

— C'est ce que tu dis !

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