Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Résumé
Alexis Nejdanof, fils naturel d'un prince russe, milite avec les étudiants révolutionnaires de Saint-Petersbourg, les "nihilistes". Nous sommes au printemps 1868 et il paraît évident que les sympathies de Tourguenieff vont aux jeunes qui brandissent les premiers drapeaux rouges aux carrefours de Moscou et Saint-Petersbourg. En même temps, il voit bien les inconvénients d'un idéalisme romantique et brouillon.
Il le démontre clairement à travers l'histoire d'Alexis : celui-ci suit, en tant que précepteur, le prince Sipiaguine dans sa propriété de campagne ; c'est là qu'il rencontre la nièce du prince, la belle Marianne, qu'il enlève. Les jeunes gens veulent exciter les paysans à la révolte. Mais leur tentative échoue lamentablement, les paysans les livrent à la police.
Nejdanof, qu'on a surnommé le "Hamlet russe" n'a fait que rêver en se détruisant lui-même et il choisira comme seule issue la mort. Marianne l'oubliera auprès de Solomine qui est, lui, un véritable homme d'action.
Ecrit en 1876, Terres vierges valut à Tourguenieff d'acerbes critiques des révolutionnaires de l'époque.
Kropotkine, pourtant, devait souligner comment "avec sa pénétration coutumière, Tourguenieff a su mettre en lumière l'incompréhension des agitateurs en face des paysans" Paul Bourget, quant à lui, y voyait "le pendant moscovite de l'Education sentimentale..."
Afficher en entier