Terrible jeudi : Le Jour de l'innocence perdue
Auteur
- Nicci French (Écrivain)
Série
Frieda Klein (8 livres)Acheter d'occasion
Classement en biblio - 62 lecteurs
extrait
— C’est trop compliqué pour moi, répondit Josef, un large sourire aux lèvres. — Mais non. Vous avez dû avoir un coup au cœur quand vous m’avez eue au téléphone. Josef secoua la tête. — J’allais vous appeler. — Comment… ? s’étonna Frieda. Vous avez parlé à Karlsson. — Il dit de veiller sur vous. — La folle en cavale ? — Non, protesta Josef, indigné. En ami. — Vous savez, Josef, quand je pense à vous et moi, je constate que vous m’aidez quand je suis en difficulté, alors que je ne vous attire que des ennuis et que vous avez failli mourir à cause de moi
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Il m’a fallu un sacré bout de temps pour lire la suite des aventures de Frieda.
Mais même au bout de 4 mois, je n’ai rien oublié, tout est perceptible, comme si je n’avais jamais quitté sa vie, ses amies, ses amours et sa famille.
J’ai été ému par l’histoire de ce quatrième opus. Une jeune fille violée par un inconnu, une nuit dans sa chambre et sa mère qui ne la croit pas. Comme notre héroïne 23 ans plus tôt.
J’ai souhaité qu’elle trouve le coupable, qu’elle détruise cette vermine, mais tout n’est pas aussi simple, malheureusement. Je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir la suite…
Une série que je me réjouis de continuer… Vivement vendredi…
Bonne lecture !
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J'ai beaucoup aimé se tome on en apprend olus sur Frieda. Par contre Sandy m'a enervé déjà dans le tome précédent je le trouvait un peu lourd avec sa possessivité excessive qui refusait que Frieda veuille le quitter
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C'est mon préféré de la série, pour l'instant. J'ai aimé cette plongée dans le passé de Frieda et l'impression de retrouver les personnages secondaires comme on retrouve de vieux amis. J'ai trouvé ce roman plus fluide que les autres romans de la série car il y avait plus de dialogue et moins de description interminable de la ville de Londres.
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Une intrigue psychologique bien menée, avec des personnages intéressants, mais l'ensemble reste un peu mou.
J'ai eu du mal à me mettre dedans, même si la lecture se fait très vite grâce à des chapitres courts.
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« Terrible jeudi » est le 4ème roman de Nicci French mettant en scène Frieda Klein, psychothérapeute et enquêtrice par accident.
A la différence des 3 autres opus, ce roman met le personnage de Frieda Klein au centre de l’intrigue.
On en apprend beaucoup plus sur son passé douloureux et son vécu.
Le roman est d’une écriture fluide, agréable. Les personnages sont attachants, leur personnalité bien cernée.
Les chapitres sont courts et s’enchainent facilement mais le rythme n’est pas effréné. L’intrigue étant plutôt psychologique et les Nicci French ont un talent particulier pour donner cette dimension psychologique à l’intrigue.
Un très bon roman pour découvrir cette auteure, même si vous n’avez pas lu les précédents, les auteurs distillent des petits indices nous permettant de comprendre la personnalité de Frieda sans problème.
Pour ma part, j’attends impatiemment le vendredi
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Dates de sortie
Terrible jeudi : Le Jour de l'innocence perdue
- France : 2015-04-09 (Français)
- France : 2016-04-14 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
Résumé
le moment où tout a basculé
C’est une loi du genre : tout héros récurrent de polar présente une fêlure. Un traumatisme enfoui dans son passé, qui nourrit son besoin de sacrifice. Un drame personnel qu’il sublime en prenant ceux des autres à bras le corps. Et tôt ou tard, son créateur choisit d’approfondir ce moment-clef où la vie du personnage a basculé. Récemment, Michael Connelly, avec « Dans la ville en feu », s’est ainsi replongé dans la jeunesse du flic Harry Bosch. Et Arnaldur Indridason, avec « Etrange rivage », a lancé le commissaire Erlendur sur les traces de son petit frère disparu. Aujourd’hui, c’est Nicci French, avec « Le jour de l’innocence perdue », qui ramène la psy Frieda Klein là où elle a grandi.
Dans cette petite ville morne, une adolescente fragile a été agressée dans les mêmes circonstances qu’elle vingt-trois ans avant.
Epidode de transition, ce « Terrible jeudi » ne parlera qu’aux lecteurs avertis de « Lundi mélancolie », « Sombre mardi » et « Maudit mercredi », les trois premiers volets de la saga Frieda. L’action est minimale et le crime pointe sans doute vers trop de suspects évidents. Mais, comme toujours chez Nicci Gerrard et Sean French, les comportements sont d’une irréprochable justesse et les dialogues d’une absolue vérité. Le procédé est aussi infiniment plus riche qu’un simple flashback. Confrontée aux lieux de son enfance, à ses anciens camarades devenus adultes, aux espoirs et aux idéaux que chacun nourrissait alors, la quadra solitaire mesure le chemin parcouru, fait le deuil des occasions perdues et dresse le compte de ses vrais amis.
Tout s’éclaire alors. Pourquoi cette femme hyper-sensible et observatrice est désormais incapable de s’engager et de vivre un quotidien ordinaire. Pourquoi marche-t-elle des nuits entières, seule, dans Londres endormie. Pourquoi est-elle invariablement maussade, distante, secrète. Et pourquoi, à l’exemple de Sherlock Holmes, ses rares amis ne voient en elle que le meilleur et lui vouent une fidélité aveugle. A mi-chemin du parcours en huit étapes qu’ils ont entamé avec Frieda Klein, le couple de romanciers britanniques donne envie de suivre jusqu’au bout cette enquêtrice cérébrale et décalée, qui aimante les ennuis et les paumés. Vivement dimanche…
Philippe Lemaire source : ONLALU (site de critiques et d'informations littéraires)
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