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— Les poèmes, c’est pas censé être court ? claironne Trevor Mason. Parce que celui-ci il fait genre cent pages !
— C’est une hyperbole, M. Mason, répond Mlle McAllister.
— Hyper-quoi ?
— Une exagération, imbécile, lui lance Tierney. C’est bon, filez-moi une heure de colle.
Mlle McAllister s’approche de sa table et lui donne une heure de colle.
— C’est qui l’imbécile, maintenant ? dit Drew en souriant à Tierney.
Il lève la tête et croise le regard de Mlle McAllister de nouveau à son bureau, la souche des colles toujours à la main, avant de se retourner vers Tierney.
— OK, d’accord, une pour moi aussi, conclut-il
Afficher en entierJe t'aime, mon ange [...]. Que tu le veuilles ou non, ça m'est égal.
Afficher en entierJe vis dans un monde sans magie.
Sans miracle.
Un endroit où n'existe ni voyants, ni loups-garous, ni anges, ni super héros pour me sauver.
Un lieu où les gens meurent. Où la musique tombe en miettes où tout est absolument nul à chier.
Le poids de la réalité m'écrase tant que certains jours, je me demande si je serais capable de soulever mes pieds pour avancer.
Afficher en entierNastya - "Je ne sais pas combien de temps on reste assis dans le pick-up de Josh, main dans la main, plongés dans les ténèbres et dans les regrets muets. Mais j'ai le temps de comprendre que toutes les histoires du monde, tous les secrets, ne valent pas cette main que je tiens dans la mienne."
Afficher en entierQuand elle revient de chez ses parents, pendant quelques jours, c’est comme si elle était déconnectée. Un hologramme qui s’allume et s’éteint. Une musique et des paroles qui ne vont pas ensemble. Elle est déjà comme ça dans la vie de tous les jours, mais c’est pire quand elle revient de Brighton.
— Tu parles à personne là-bas ?
— Tu sais bien que non.
Le ton de sa voix indique qu’elle se demande où je veux en venir.
— Pourquoi ?
— Parce que je peux pas leur dire ce qu’ils veulent entendre. Si je leur parle, il faudra que je leur mente, et c’est hors de question.
Elle ne m’en a jamais dit autant. Mais ce n’est pas assez. Cela ne m’avance pas du tout.
— Tu as arrêté de parler pour ne pas avoir à mentir ?
— J’ai rien décidé, je me suis tue pour une journée, puis un jour de plus, puis une semaine, puis un mois… tu vois ce que je veux dire…
— Et ils t’ont laissée faire ? Ils s’en fichaient ?
— Non, mais ils n’y pouvaient rien. Qu’est-ce qu’ils auraient pu faire ? Me secouer ? Me hurler dessus ? Me punir ? De toute façon, je ne quittais jamais la maison. Ils n’avaient pas vraiment le choix. En plus, selon les nombreux psys que j’ai vus, c’était une réaction normale.
Une réaction normale à quoi, mon ange ? S’il te plaît, continue. Mais elle se tait. Me voilà avec une autre pièce de ce puzzle dépareillé qui fait son mystère.
Afficher en entier— Comme c’est gentil, ma chérie, de nous avoir apporté un dessert. Il est splendide, dit-elle en refermant la porte du frigo.
Drew se met à protester.
— Quoi ? Tu l’appelles ma chérie alors que je n’ai jamais droit
à un petit nom affectueux !
— Tu te trompes, réplique Mme Leighton en tapotant tendrement la joue de son fils. La semaine dernière je t’ai appelé
« ma petite bête noire ».
— C’est vrai. C’était un bon jour.
Afficher en entierJ’ai failli envoyer un message à Josh plus de dix fois aujourd’hui. Pour annuler. Puis je me suis décidée à lui dire que je ne pouvais pas venir parce que je n’avais rien à me mettre. Il a répondu :
"Rien ? Ça me va…"
Afficher en entier― Ta pas d'accent.
― Non.
― Je pensais...Avec ton nom...
(...)
― T'es russe?
― La dernière fois, c'est toi qui a posé les questions. Aujourd'hui, c'est mon tour.
― Je me souviens pas d'avoir accepté ces termes du marché.
― Je ne me souviens pas de t'avoir donné le choix.
(Josh et Nastya)
Afficher en entier"Je n'avais pas envie de mourir, mais j'avais le sentiment que je n'aurais pas dû être en vie."
Afficher en entierMais je ne panique pas, je ne lâche pas le plat que j'ai dans les mains, je ne m'enfuis pas en courant. Je me contente de cesser de respirer.
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