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"Je ne sais pas combien de temps on reste assis dans le pick-up de Josh, main dans la main plongés dans les ténèbres et dans des regrets muets. Mais j'ai le temps de comprendre que toutes les histoires du monde, tous les secrets, ne valent pas cette main que je tiens dans la mienne."
Afficher en entier"Je vis dans un monde sans magie. Sans miracle. Un endroit où n'existent ni voyants, ni loups-garous, ni anges, ni super héros pour me sauver. Un lieu où les gens meurent. Où la musique tombe en miette, où tout est absolument nul à chier. Le poids de la réalité m'écrase tant que certains jours je me demande si je serai capable de soulever mes pieds pour avancer"
Afficher en entier— C’est juste un fauteuil, murmure-t-il.
Il cherche à me calmer.
— Je ne peux pas l’accepter, dis-je sur un ton qui suggère que c’est lui qui a tort de me l’offrir.
— Pourquoi pas ?
— Tu devrais le vendre.
— Pour quoi faire ?
— Je n’en veux pas. Donne-le à quelqu’un d’autre.
— Il te faut un siège. J’en ai marre que tu bouges toutes mes affaires et que tu sois dans mes pattes quand je travaille. Maintenant, assieds-toi.
D’un signe de tête, il me désigne le fauteuil. Il se penche vers moi, place ses mains sur les miennes, sur les accoudoirs. Il me regarde droit dans les yeux et ça me donne des frissons.
— C’est juste un fauteuil. Arrête de tout analyser. Je ne vais pas le vendre et je ne vais pas le donner à quelqu’un d’autre. Je l’ai fait pour toi. C’est le tien.
Il se redresse. Lorsque ses mains ne sont plus sur les miennes, je me rends compte que c’est la première fois qu’il m’a réellement touchée. J’aimerais qu’il recommence.
— En plus, il y a déjà ton nom dessus.
— Où ça ?
— Regarde en dessous. J’allais le mettre dans le dos où on peut le voir, mais ça ne marchait pas.
Je me penche pour voir en dessous. Ça me saute aux yeux. Là, sous le siège, sont gravées deux ailes d’ange.
Je sais désormais que ce n’est pas un simple fauteuil. C’est une invitation, le signe que je suis la bienvenue chez lui. Il ne m’a pas offert un endroit où m’asseoir, mais un lieu où je peux me sentir chez moi.
Afficher en entierL’art de l’esquive semble être l’option numéro un, mais il arrivera bien un moment où il me faudra affronter les regards et les remarques. Perso, je préférerais encore me fourrer un cactus où je pense, mais je dois me résigner.
Afficher en entierJe ne sais pas pourquoi, mais je suis certain que ce qui vient de se passer n'est pas qu'une simple baisse de régime. Je le sens. Je n'ai jamais encore ressenti une telle fatigue. J'ai connu des jours meilleurs que d'autres. De très bon et de très mauvais aussi. Jamais un seul comme celui-ci.
Afficher en entier— Tu n’es pas la fille que je croyais.
Je vois à une lueur dans ses yeux qu’elle est étonnée et pas qu’un peu curieuse d’en savoir plus.
— Comment tu croyais que je serais ?
— Timide. Silencieuse.
Afficher en entier-Tu peux m’en dessiner un ?
-Tu veux que je fasse un portrait de toi ?
Il semble déçu. Je n’ai pas eu la réaction qu’il attendait.
-Non, d’elle. Pour moi.
Il a l’air plus content.
-Comment ? demande-t-il.
-Comment ça comment, « comment » ? dis-je sur un ton agressif.
En fait c’est à moi-même que j’en veux. Je viens de déballer mon cœur sur la table et il n’a plus qu’à s’amuser avec.
-Comment tu la vois ? Si tu veux que je la dessine pour toi, il faut que ce soit de ton point de vue. Pas du mien.
-T’en as dessiné des centaines. Fais-en un de plus pour moi, dis-je en désignant son portfolio.
-Quand tu la regardes, qu'est-ce que tu ressens?
-T'es sérieux là? Oublie!
Il peut toujours courir pour me faire parler de mes sentiments.
-Ce n'est pas pour rien que t'en veux un.
-Je veux un dessin pour me masturber. Ça te va?
Je continue à dessiner pour ne pas avoir à voir la tête qu'il fait. Je suis en train de gâcher mon esquisse, et il faudra que je la recommence. Mais ça l'est égal.
-De la joie, de la frustration, de la peur, de l'amitié, de la colère, un besoin, du désespoir, de l'amour, de la luxure?
-Oui.
-Oui, quoi?
-Tout ça, dis-je.
Afficher en entier— Tu sais bien que je le pensais. Je suis humain. Et je suis un mec. Et je ne suis pas aveugle. Tu veux que je te le répète ? Ta beauté me déconcentre ! T’es tellement jolie que j’ai forcé Clay Whitaker à me faire un dessin de toi pour pouvoir te regarder même quand tu n’es pas là. Tu es si belle qu’un jour je vais finir par me couper un doigt dans mon garage tellement tu me déconcentres. Tu es tellement belle que j’aimerais que tu le sois moins, comme ça j’aurais pas envie de frapper tous les mecs qui te regardent à l’école. Surtout mon meilleur ami.
Afficher en entierMourir, ce n’est pas si dur quand on l’a déjà fait.
Et c’est mon cas.
Je n’ai plus peur de la mort.
C’est tout le reste qui m’effraie
Afficher en entierIls forment le couple parfait. En complément du beau Ken vous est fournie la princesse Barbie tout en rose : mensurations parfaites, sac de marque et air agacé inclus ! Il lève son index pour lui signifier qu'il n'en a plus que pour une minute. Si j'étais lui, c'est pas ce doigt-là que j'aurais choisi.
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