The Sword of Kaigen

Je vais essayer de mettre en mot tout ce que ce livre m'a fait ressentir.

Le premier point que je voudrais soulever c'est la clarté et la beauté de la plume. Même les moments descriptifs, d'explication et où l'action est peu présente sont beaux et agréables.

Le deuxième, ce sont les personnages mais surtout celui de Misaki. Cette femme si forte, cette mère dévouée qui sort de la coquille dans laquelle elle se cachait, prête à tout pour défendre sa famille... Elle est majestueuse et je suis tombée amoureuse d'elle. L'évolution de Takeru également à un point clé du livre (sans vous spoilé) était magnifique.

Ensuite, l'histoire. Bien écrite, bien présentée, sans défaut et sans longueur qui gâche les messages cachés dans le texte. Vraiment, parfait.

Je ne ressors frustrée seulement parce que j'aimerais avoir plus de scènes de la vie antérieure de Misaki et continuer d'observer le personnage de Takeru.

Ce livre, a terme, m'a mis dans le même état qu'à la fin de ma lecture de The Poppy War. Je ne sais pas si c'est un bon argument mais en tout cas, pour ceux qui ont lu l'œuvre de Kuang, vous savez que c'est gage de qualité rédactionnelle et de divertissement tout en réfléchissant sur des thématiques profondes et sociales.

Un roman intense, marquant et poignant.

Des personnages puissants, plusieurs points d'interrogation, une recherche sur soi et bien d'autres.

Un récit basé sur la famille, le respect, la culture, mais aussi le passage vers des choses nouvelles et difficiles à intégrer.

Un mélange de fantasy et de science-fiction, l’auteure nous offre un plongeon dans ce vaste monde.

Ce roman est un véritable chef d’œuvre de poésie et de philosophie

Un retour dans ce que pouvez être un pays comme le Japon sous le règne des grands empereurs (monde empreint de traditions, de carcans, de misogynie, de refus de l’autres et de l’étranger que l’on ne connaît pas)

L’histoire d’une femme qui au travers du carcan des traditions se construit sans s’en rendre compte, par les choix de son père mais aussi par ses propres choix

La définition même de la résilience

Elle comprendra avec le temps que la force n’est pas seulement celle des combats physiques , mais que parfois on doit en passer la violence de l’affrontement des pensées pour accoucher de la paix intérieure.

De la perte de son fils aîné, elle deviendra une mère à part entière pour sa famille, mais aussi celle qui conduira les autres femmes de son village à survivre aux tempêtes

En se trouvant elle même , elle finira par découvrir réellement celui qu’elle pensait ne jamais pouvoir aimer

Il y a des livres qui vous happent, vous bouleversent, et vous laissent le cœur en miettes. « The Sword of Kaigen », publié en France aux éditions @label_calix , fait partie de ceux-là. Un roman où la guerre se mêle à la poésie, où le devoir broie les âmes, et où l’amour – sous toutes ses formes – s’infiltre entre les fissures du destin.

🧡Une plume sublime : Chaque phrase est ciselée avec soin, empreinte d’une poésie envoûtante, sublimée par une traduction magistrale.

🧡Des personnages inoubliables : Creusés jusqu’à l’os, façonnés par leurs peines et leurs espoirs, ils vibrent d’une intensité rare. Et Misaki… Que dire de Misaki ? Une femme brisée, mais indomptable. Un cœur forgé dans la douleur, qui se bat pour ce qui est juste.

🧡Une réflexion puissante : À travers le village reculé de Takayubi, c’est toute une société qui se dévoile. Pression du devoir et de l’honneur, soumission des femmes, violence omniprésente… Et pourtant, quand tout s’effondre, c’est l’union qui surgit. La force d’un peuple, portée par la magie et le sacrifice.

💔 Un roman qui marque : Certaines scènes m’ont brisé(e), d’autres m’ont fait pleurer. Refermer ce livre, c’est laisser un morceau de soi entre ses pages.

✨Et la romance ? Beaucoup disent qu’elle est absente. Mais elle est là, discrète et poignante. Pas une passion brûlante, mais une tendresse douloureuse, celle qui unit dans l’épreuve et transforme les âmes. Misaki et Takeru s’apprivoisent dans la douleur, et de leur souffrance naît une forme d’amour aussi tragique que bouleversante.

📖 En bref , « The Sword of Kaigen » est plus qu’un roman de fantasy. C’est une fresque humaine, une lame de douleur et d’espoir qui tranche jusqu’à l’âme. Un chef-d’œuvre.

Merci beaucoup @e.chastelliere pour cette traduction de qualité 🙏🏻

⭐ Ma note : ❤️/5

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Je ne noterai pas ce roman car je l’ai DNF.

En réalité la revue va être très courte, la liste des raisons l’étant tout autant :

- Je n’étais tout simplement pas le public visé. Je savais que je m’attaquais à une fantasy adulte. Étant adepte de romantasy (adulte et YA), je me suis dit « pourquoi pas? », il ne me manquait qu’à passer ce cap de l’imaginaire. J’ai eu envie de tenter, l’opportunité s’étant présentée, et ça ne l’a pas fait avec moi.

- Pourquoi la fantasy adulte (ou du moins celle ci) n’est pas faite pour moi ? Le récit est trop long, alourdi par une plume particulière à la narration atypique (multipov à la 3e personne, sans indiquer en début de chapitre le pov puisqu’il peut varier au milieu, je suis pas assez concentrée pour ce genre de lecture 😭), le manque de romance qui rend le récit trop plat à mes yeux, et la longueur de la mise en place.

Bref, au bout d’à peine 10% je savais que ça ne me plairait pas, le roman est assez gros je n’avais pas envie de forcer au risque de tomber en panne de lecture. Peut être que je retenterai sur une fantasy adulte bien plus courte, donc peut être plus dynamique ?

*service presse

Ce livre… ce livre m’a brisé le cœur, plusieurs fois.

❄️ The Sword of Kaigen est un récit intense et poignant sur la famille, le devoir et la résilience, dans un univers inspiré du Japon féodal. Entre des scènes de combat époustouflantes et des personnages profondément humains, cette histoire restera gravée longtemps après la dernière page.

🌊 Misaki, oh Misaki. ❤️

Elle est le véritable cœur du roman. Une mère déchirée entre son passé et ce que l’on attend d’elle, sa force, son amour et ses sacrifices m’ont profondément touchée. Son parcours, à la fois en tant que guerrière et mère, est écrit avec une justesse et une intensité bouleversantes.

❄️ L’univers est riche, et le système de magie élémentaire est fascinant, avec des guerriers maniant la glace et l’eau de manière à la fois poétique et dévastatrice. J’ai même eu des vines à la Naruto sur certains points, notamment dans les techniques et leurs noms. Si vous aimez les histoires imprégnées d’esthétique samouraï et de thèmes sur l’honneur et la perte, ce livre est un bijou.

🌊 Le seul petit bémol pour moi? Le dernier chapitre ouvre la porte à une suite… qui ne viendra jamais apparemment. Je l’ai trouvé un peu long. Mais honnêtement ? L’impact émotionnel en vaut largement la peine.

➡️ Si vous cherchez un one-shot fantasy qui fait mal dans le bon sens du terme, The Sword of Kaigen est un incontournable.

Lisez ce roman pour Misaki. Fin de la chronique.

Plus sérieusement, ce personnage est fantastique. Exit la jeune femme qui se découvre un talent indispensable et bonjour la femme adulte qui est confrontée à la réalité que son époque créée pour son genre. Avec son personnage, on questionne beaucoup de choses : la place de la femme, de la noblesse, des convictions, du devoir familial mais également de la maternité. Je ne veux pas en dire plus parce que j'ai apprécié découvrir le personnage tel qu'il est et je préfère que vous en fassiez de même.

Mamoru a lui un schéma plus "classique" : celui d'un adolescent en quête d'approbation et de grandeur, qui découvre la réalité du monde des adultes. J'ai trouvé son développement intéressant, d'autant qu'il sert de bascule dans le récit.

Pour ce qui est de l'histoire, j'ai mis du temps a rentrer dedans, mais j'ai dévoré la second moitié (et un peu trop pleuré) : l'action et surtout le contexte, étaient très prenants. C'est par contre un récit difficile : on parle de guerre et pas toujours du coté héroïque. Il y a du sang, des morts, des sacrifices. Les personnages en sortent changé et pas forcément de manière agréable.

Ce que j'ai trouvé le plus intéressant, c'est comment l'évolution des évènements a eu un impact sur les relations et comportements des personnages. Le tout m'a paru réaliste (en dehors de la magie et de ce qui en découle évidement).

Bref, une très bonne surprise, qui m'a permis de remettre un pied dans la fantasy adulte (sans romance !), qui visiblement, m'avait manquée !

⚔️ Une mère qui lutte pour réprimer son passé violent

🌊 Un fils qui s’efforce d’appréhender son avenir violent

❄️ Un père aveugle au danger qui les menace tous

Cela faisait des années que ce roman de fantasy adulte me faisait de l’œil sans que je me décide à me lancer… et pourtant, une fois plongée dedans, impossible de le lâcher.

Ne vous attendez pas à une fantasy typique, avec une quête du bien contre le mal. Ici, la guerre est aussi brutale qu’elle est réduite au silence.

L’intrigue se déroule dans un monde d’inspiration japonaise, où un village isolé sur une montagne, ancré dans la tradition, résiste au modernisme du monde extérieur.

La magie m’a rappelé Avatar The Last Airbender avec la maîtrise des éléments comme l’eau, le feu ou le vent. Les scènes de combats sont merveilleusement bien écrites et immersives. J’ai trouvé qu’elles faisaient sens et que je pouvais vraiment visualiser les actions comme si je prenais part au combat.

Mais ce qui fait la véritable force du roman, ce ne sont pas ses batailles impressionnantes mais ses personnages.

Misaki est l’un des meilleurs personnages que j’ai pu lire. Réduite à sa condition de femme, elle est contrainte de cacher sa véritable nature dans une société patriarcale qui l’amène à se haïr elle-même. Elle se pense égoïste, faible et inhumaine alors qu’elle est tout l’inverse. J’ai adoré la voir renaître.

Mamoru, c’est l’enfant prodige qui a dû grandir trop vite, forgé par des idéaux qu’il n’avait encore jamais remis en question. J’ai aimé assister à son évolution, la façon dont il a su remettre en question et s’émanciper des vérités qu’on lui avait imposées.

Les émotions occupent une place immense dans le récit. La plume magnifique de l’autrice nous plonge au plus profond des personnages, en dévoilant leurs peurs, leurs doutes et leur colère.

Petit conseil de ma part, ne lisez pas ce livre en public car vous n’êtes pas à l’abri de lâcher une larme… ou deux.

En bref, The Sword of Kaigen est un roman poignant, avec une magie simple, une intrigue percutante et des personnages inoubliables. De quoi captiver même les plus réticents à la fantasy adulte.

Un livre poignant à bien des égards !

Je ne suis pas forcément très attirée par la culture japonaise. Alors lire ce livre était un pari… qui s’est avéré gagnant ! Quelle claque !

Les premiers chapitres sont très denses et mal équilibrés. J’ai dû consulter de nombreuses fois le glossaire pour rentrer correctement dans le worldbuilding. Et puis au bout d’un moment, on n’accepte de se laisse porter.

Le personnage qui m’a happé en premier, c’est Misaki. Femme, épouse, mère, elle m’a émue à bien des égards. Afin de faire honneur à ses parents et aux traditions familiales, elle accepte de s’oublier dans une vie d’épouse et de mère soumise. Dans sa culture, les femmes doivent obéissance à leur mari et ne sont destinées qu’à engendrer et éduquer des héritiers forts. Alors Misaki tempère ses convictions et plie l’échine. Jusqu’au point de non-retour. Sa résilience et sa force m’ont donné des frissons.

Les autres personnages ne sont pas en reste. Tous plus attachants les uns que les autres…

L’autre point fort de ce livre, ce sont les combats épiques ! Des chapitres entiers de tension, de coups, d’épées qui se croisent, de combinaisons magiques, d’hémoglobine… C’est un vrai bain de sang… qui finit dans un bain de larmes… Prévoyez la boite entière de mouchoirs !

Mais c’est aussi une histoire de censure et de propagande dans laquelle le gouvernement n’hésite pas à manipuler froidement ces citoyens…

Le dernier chapitre pose question. Au lieu de réponse à nos interrogations, il ouvre la voie vers une possible suite… qui, je l’espère, verra un jour le jour !

Un petit coup de cœur qui n’a pas épargné le mien!

L’univers est dense, comme on l’aime dans la fantasy et il m’a fallu une petite centaine de pages et plusieurs allers-retours dans le glossaire (un passage obligé cette fois!) pour vraiment comprendre les subtilités du worldbuilding à l’inspiration japonaise. Mais une fois que les noms des personnages, les peuples et les pouvoirs (liés aux éléments) sont compris, ça coule tout seul!

Je dirais même que cette phase d’introduction permet de découvrir et de s’attacher aux personnages dont l’intensité et le réalisme sont un des points forts fort du livre.

Mamuro, bien sûr, un adolescent qui porte le poids de l’héritage familial sur ses épaules mais surtout Misaki, sa mère, une guerrière qui ne peut se battre, élevée dans une société où la femme doit obéissance à son mari. Misaki, qui fait passer son devoir avant ses envies. Misaki, pleine de ressentiments pour une vie qu’elle n’a pas choisie.

Son abnégation, son évolution et sa résilience tout au long de l’histoire sont très touchantes et font d’elle un personnage très attachant.

C’est, bien sûr, un récit épique dont les combats sont immersifs et très visuels, mêlant technique et magie, et la plume très rythmée nous maintient en tension tout le long des scènes d’actions. Mais l’intrigue aborde également des thèmes comme la censure et la propagande, la violence de la guerre et des conséquences sur les populations.

C’est un livre qui parle du courage de lutter dans l’adversité, et de la douleur et la colère que l’on peut ressentir lorsque tout notre monde s’écroule. Et les sujets très sensibles qui en découlent sont traités avec subtilité et délicatesse, rendant le récit poignant, et je l’avoue, de nombreux passages m’ont bouleversés (plusieurs paquets de mouchoirs y sont passés, croyez moi!)

Les derniers chapitres, laissent des questions en suspens qui me poussent à espérer qu’une suite pourrait voir le jour, si ce n’est sur les personnages de ce livre, du moins sur l’univers si riche qu’il serait dommage d’en rester là !