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Il n'y a pas de victoire sans combat.
Afficher en entier— Je n’ai pas peur du noir.
Tristan fit un petit sourire narquois.
— Si je devais deviner, je dirais que tu n’as pas peur de grand-chose.
Il s’avança.
— Mais je suis ici, avec un cheval, et je te propose de te ramener chez toi sous ma protection.
Il ajouta précipitamment :
— Je sais que tu n’en as pas besoin. Mais j’espère que tu vas accepter.
Un hibou hulula dans le crépuscule et un autre groupe d’oiseaux s’éleva dans le ciel pourpre.
La jeune fille parcourut la forêt des yeux.
— Très bien, accepta-t-elle avec un regard perçant. Mais si tu essaies quelque chose, je te poignarde dans la cuisse.
Il n’en doutait pas.
Réprimant un sourire, Tristan dit :
— Bon, d’accord !
Afficher en entierLe cœur de Tristan battait la chamade.
— Je te jure que je viens de voir un homme-cendres ici.
Il repartit derrière le bassin et observa les zones sombres au-delà.
Nate dit :
— C’est probable, mon vieux. Mais il n’est plus ici.
Les paumes moites, Tristan refusait d’abandonner. Quelque chose n’allait pas. Quelque chose faisait penser… à un piège.
— Il était ici. Je le jure. Il me regardait. Comme s’il me… provoquait.
Tristan sortit un couteau de rechange de sa veste et le tendit à Nate.
— Juste au cas où.
— Bon sang ! s’exclama Nate devant l’arme. Comment se fait-il que tu sois toujours armé ? C’est bizarre.
— Si par « bizarre » tu veux dire incroyablement pratique, alors oui. C’est « bizarre ».
Tristan agita le couteau.
— Tais-toi et prends l’arme. Et si tu dois l’utiliser, pas de cri de combat.
Nate était bouche bée quand il prit le couteau.
— Tu dois savoir que les cris de combat sont essentiels à la discipline et à la précision des anciens samouraïs japonais.
— Je m’en fiche, dit Tristan. Je ne veux pas que tu fasses des bruits d’animaux si un hommecendres apparaît, compris ? Tu n’es pas un samouraï, Nate. Tu es un immortel doué en médecine avec une literie de la Guerre des étoiles.
— Ma literie n’a rien à voir…
— Arrête de discuter et aide-moi à trouver l’homme-cendres.
Tristan se remit à fouiller le parc.
Nate, légèrement vexé, murmura :
— Je pourrais être un samouraï.
Tristan fronça les sourcils. Quelque chose semblait ne vraiment pas aller.
Le cœur de Tristan continuait à s’emballer.
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