Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 501
Membres
992 622

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

L’Obsession du milliardaire, Tome 10 : Le Milliardaire inconnu : Blake



Résumé

J’étais pleinement satisfaite de ma vie. Ma carrière était en pleine évolution. Je voyageais régulièrement. Mon bénévolat en faveur des sans-abri avait du sens et j’étais parfaitement en phase avec toutes les décisions que je prenais.

Il en était du moins ainsi jusqu’à ce que ma sœur, Dani, soit portée disparue. En tant que journaliste internationale, elle se rendait dans des pays déchirés par la guerre et, cette fois, elle s’était manifestement aventurée un peu trop loin. Face à une telle situation, chaque minute comptait. Je n’avais donc pas d’autre solution que de demander de l’aide à Marcus Colter.

J’étais nerveuse à l’idée de revoir Marcus après qu‘il m’ait brisé le cœur il y avait plus de dix ans, mais à mon grand soulagement, les sentiments que je pensais avoir encore pour lui avaient totalement disparu. Je le voyais désormais comme un parfait inconnu. Ainsi, je lui étais simplement reconnaissante d’avoir accepté de secourir ma sœur.

Néanmoins, c’est en croisant ensuite la route de Blake Colter que mes sentiments s’éveillèrent soudainement.

Cela me paraissait ridicule. Je n’avais pas vu Blake depuis mon enfance.

Comment pouvais-je avoir ces sentiments pour lui alors que j’avais été si intime avec son frère jumeau, Marcus ?

Plus je passais de temps en compagnie de Blake, plus je me sentais déroutée par l’attirance que je ressentais pour lui.

C’est alors que tout mon monde s’effondra lorsque je découvris que ce que je croyais être la vérité pendant plus d’une décennie était en réalité totalement faux.

Que se passe-t-il lorsqu’une femme découvre que l’homme qu’elle a aimé et détesté pendant si longtemps n’a jamais vraiment existé ?

Afficher en entier

Classement en biblio - 29 lecteurs

extrait

Blake

Réveillon de Noël, il y a douze ans

Mais que diable suis-je en train de faire ? Je me trouvais au beau milieu d’une tempête de neige, à la recherche d’une fugueuse âgée de dix-huit ans. Il s’agissait de surcroît d’une gamine pourrie gâtée que je n’avais jamais appréciée. Quand nous étions enfants, je la surnommais Cruella d’Enfer.

En réalité, je l’appelais si souvent par ce sobriquet que j’en oubliais parfois son vrai nom : Harper Lawson. Elle était la deuxième plus jeune membre de la famille Lawson, des amis de la famille Colter depuis toujours. Voilà pourquoi je suis ici, à me geler les fesses, le soir d’un réveillon de Noël.

Je ferais n’importe quoi pour ma mère. Mais dans l’immédiat, je regrettais un peu d’avoir autant d’amour pour elle. Je n’ai jamais supporté que ma mère subisse la moindre contrariété. Et étant donné que la maman de cette sale gosse était la meilleure amie de la mienne, les deux femmes partageaient la même inquiétude au sujet de Harper. C’était probablement idiot de ma part, mais je m’étais donc porté volontaire pour cette torture afin de ne pas voir l’anxiété sur le visage de ma mère. Cela faisait des années que je n’avais pas vu Harper Lawson.

Pourtant, elle résidait dans une petite ville située non loin de Rocky Springs, dans le Colorado. Harper venait d’en finir avec ses années lycée tandis que j’étais au milieu de mon cursus universitaire. Fort heureusement, ma mère ne cherchait plus à ce que je sois ami avec les sœurs Lawson depuis que je lui avais enfin dit à quel point je n’aimais pas la méchanceté de Harper. Sa sœur cadette, Danica, était bien plus gentille, mais je ne la voyais pas très souvent non plus.

Il m’arrivait parfois de croiser les frères Lawson, mais comme nous avions fréquenté des écoles différentes, nous les connaissions peu. Ainsi, seule Harper était parvenue à m’agacer au plus haut point. En plus de toujours s’être comportée comme un véritable enfant tyran, elle affichait la fortune de ses parents comme si cela la rendait meilleure que les autres. Pour elle, le fait que la famille Colter soit tout aussi riche n’avait aucune importance. Quand elle était enfant, Harper était désagréable avec tout le monde.

Et à en juger par la randonnée que je faisais actuellement dans la neige à cause de ses caprices, elle n’avait manifestement pas du tout changé. Je ne pus m’empêcher de sourire tandis que mes bottes en caoutchouc s’enfonçaient dans les congères qui recouvraient les trottoirs. J’avais beaucoup de mal à croire qu’Harper puisse réellement se trouver dans le centre d’hébergement d’urgence pour sans-abri de Denver, le tout au beau milieu du pire blizzard que nous ayons vu depuis des années.

Apparemment, elle avait pris la fuite après que ses parents aient enfin tapé du poing sur la table face à ses dépenses d’argent considérables. De l’argent qu’Harper n’avait pas gagné elle-même. Ils lui avaient donc confisqué ses cartes de crédit, la voiture neuve qu’elle avait achetée pour célébrer la fin du lycée ainsi que la plupart de ses achats extravagants. Ses parents avaient bien compris qu’elle n’avait aucune envie de poursuivre ses études. De toute évidence, et compte tenu de la fortune familiale, elle ne pensait pas avoir besoin de diplômes. Son projet consistait probablement à profiter de sa vie mondaine pour le restant de ses jours.

Bon sang ! Je déteste les enfants riches avec cette attitude. Je travaille dur pour mes études, et chez les Colter, rien n’est jamais acquis. Nous avons tous travaillé pour bâtir une carrière et un avenir. Malgré notre fortune, aucun d’entre nous n’a jamais envisagé de rester inactif. Je sais aussi que les frères Lawson font tous des études supérieures.

Manifestement, Harper n’a pas envie de travailler aussi dur. À vrai dire, j’étais un peu surpris que ses parents n’aient pas vu plus tôt combien leur fille pouvait être égocentrique. Ce n’est qu’après cette prise de conscience qu’ils ont décidé de lui couper les vivres. En réponse à cela, Harper s’est tout simplement enfuie de chez ses parents. Bien que, techniquement, elle n’était pas une fugueuse puisqu’elle était âgée de dix-huit ans.

Néanmoins, cela ne l’empêchait pas de se comporter comme une enfant. Qui diable peut bien avoir le culot de s’enfuir juste parce que maman et papa ont confisqu é voiture et carte de cr é dit ?

— Elle se comporte encore comme une gamine gâtée, marmonnai-je avec agacement tout en continuant d’avancer dans la neige et dans le froid qui commençait à traverser ma veste d’hiver ainsi que mon pantalon.

— Si maman n’était pas aussi inquiète, je serais resté bien au chaud pour célébrer Noël en famille au lieu de m’occuper des problèmes de quelqu’un d’autre.

Malheureusement, Aileen Colter se souciait de tout le monde. Ma mère est la personne la plus attentionnée et bienveillante que je connaisse. Après la mort de mon père, il y a des années de cela, c’est elle qui a porté toute la famille sur ses épaules.

Elle est si proche de la mère d’Harper qu’elle était horrifiée à l’idée qu’une jeune fille puisse être perdue au beau milieu d’une tempête de neige.

J’ai été faible. La tristesse sur le visage de ma mère a suffi à me convaincre de sauter à bord d’un hélicoptère et de m’envoler pour Denver dans les pires conditions météo imaginables, rien que pour retrouver une fille odieuse et incapable de vivre sans sa voiture de luxe et ses cartes de crédit.

Enfin, je trouvai le centre d’hébergement et fus bien heureux d’y trouver un peu de chaleur.

À l’intérieur, la plupart des gens étaient allongés sur de simples tapis de sol avec une couverture. Compte tenu des conditions climatiques, je me doutais que la plupart de ces centres devaient être débordés ce soir.

Je balayai la salle du regard. Certaines personnes étaient endormies, mais la majorité d’entre elles était assise par terre, enroulée dans une couverture.

Mon cœur se serra lorsque je découvris leurs vêtements en lambeaux et que la puanteur des corps privés d’hygiène me prit à la gorge.

Est-ce donc ce qu’ils peuvent espérer de mieux pour un réveillon de Noël ?

Quelques secondes seulement après être entré dans ce bâtiment, je ne pus m’empêcher de me dire que j’avais beaucoup de chance. Non seulement la famille Colter était outrageusement riche, mais après le décès de mon père, cette fortune avait été distribuée à ma mère ainsi qu’à toute la descendance.

Ainsi, à l’âge de vingt-deux ans, j’étais déjà riche, ce qui ne m’empêchait pas de travailler ou de faire des études supérieures. Mon père était un homme instruit et je sais qu’il aurait souhaité la même chose pour tous ses enfants. Mon frère jumeau, Marcus, avait repris l’entreprise familiale après la mort de notre père tandis que le reste d’entre nous planifiions notre destin en poursuivant nos études. Marcus avait donc eu la jeunesse la plus difficile. Il continuait ses études tout en gérant l’héritage commercial international de notre père. Je savais déjà qu’il serait aux quatre coins du monde dès l’obtention de son diplôme.

Et bon sang, il allait me manquer.

— Puis-je vous aider ? Je crains que nous soyons complets, dit une voix féminine à la fois douce et bienveillante.

La femme d’âge moyen me sourit. Un sourire adorable que je ne méritais pas.

— Non, madame, m’empressai-je de répondre pour lui indiquer qu’elle n’avait pas à me loger ce soir. Je cherche quelqu’un. Je ne souhaite pas passer la nuit ici, repris-je.

Je fouillais dans la poche de mon manteau pour en sortir une photo récente de Harper, sa photo de remise de diplômes.

— L’avez-vous vue ici ?

La bénévole prit la photo et l’examina avec attention.

— Elle me dit quelque chose. Mais je n’arrive pas à savoir si je l’ai vue ici. Nous avons accueilli beaucoup de jeunes gens, répondit-elle.

Je la débarrassais de la photo et la glissais dans ma poche.

— Est-ce que ça vous dérange si je fais le tour de vos locaux ? Doux Jésus ! J’espérais désormais que Harper ne se trouvait pas vraiment ici.

La femme, vraisemblablement surmenée, haussa les épaules.

— Allez-y. Si cela peut permettre à votre amie de ne pas passer Noël seule.

Après lui avoir adressé un hochement de tête, je fis le tour de la grande salle. Mes yeux balayèrent tous les visages désemparés qui occupaient l’espace. Enfin, mon regard se posa sur une femme seule. Mon esprit écarta presque l’idée qu’il puisse s’agir de Harper.

La jeune femme avait les mêmes cheveux blonds et elle semblait avoir à peu près le même âge. Mais tout le reste ne lui correspondait tout simplement pas. Je m’approchai d’elle. Elle était assise par terre, le dos appuyé contre le mur en béton, ses bras enroulés autour de son corps comme si elle avait froid. En arrivant près d’elle, je remarquai que ses yeux étaient encore emplis de larmes.

— Harper ? dis-je d’une voix suffisamment forte alors que je me tenais encore à quelques mètres d’elle. En m’entendant, elle releva immédiatement la tête pour me regarder. Elle fronça les sourcils et s’empressa d’essuyer ses larmes avant de répondre :

— Colter ?

Je lui répondis par un simple hochement de tête, incapable de détourner mon regard de ses yeux vert foncé débordants d’angoisse et de désespoir. Bon Dieu ! Il s’agissait donc bel et bien de Harper, mais elle ne ressemblait en rien à l’image sophistiquée qu’elle cultivait habituellement. Plutôt que ses vêtements de marque, elle était aujourd’hui vêtue d’un vieux jean élimé ainsi que d’un pull à capuche. Elle ne portait aucun bijou, pas même le pendentif en diamant ou les bagues que ses parents ne lui avaient pourtant pas confisqués. Son visage angélique était complètement dépourvu de maquillage. Ses cheveux blonds étaient détachés et tombaient sur ses épaules avec un naturel bien plus attrayant que le style travaillé visible sur sa photo. Je m’accroupis près d’elle.

— Je suis ici pour te ramener à la maison. Ta famille est très inquiète. Elle secoua la tête.

— Je ne peux pas y retourner.

— Bien sûr que si, dis-je avec fermeté. Néanmoins, nous allons probablement devoir passer la nuit ici, à Denver. Je ne pense pas que nous puissions rentrer à Rocky Springs par un temps pareil. Mais nous pouvons au moins partir d’ici pour laisser la place à quelqu’un d’autre. Harper hocha lentement la tête, puis elle se leva.

— Oui, c’est une bonne idée. Les gens sont nombreux à chercher un endroit chaud où se réfugier ce soir. Je te suis. Je la pris par la main simplement parce qu’elle semblait complètement perdue, puis je la guidais en direction de la sortie du centre d’hébergement. Sur mon passage, je laissais un don généreux à la femme responsable des lieux, puis Harper récupéra une veste qui serait très insuffisante. À l’extérieur, je me dirigeais avec elle en direction de l’hôtel où mon frère Marcus avait pu réserver une chambre juste avant que je parte à la recherche de Harper.

Malheureusement, en raison de la tempête de neige et des vacances, il n’avait pu réserver qu’une seule chambre. Une fois dans la chambre de cet hôtel quelque peu délabré, je l’en informais :

— Nous allons devoir partager cette chambre. Le reste de l’hôtel est complet. Elle haussa les épaules.

— Ça n’a pas d’importance.

— Harper, tout va bien se passer. Dès que les conditions météo seront suffisamment bonnes pour faire décoller l’hélicoptère, nous pourrons rentrer à la maison, dis-je. J’avais beau ne pas trop l’apprécier, son air abattu me faisait de la peine.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents


Date de sortie

L’Obsession du milliardaire, Tome 10 : Le Milliardaire inconnu : Blake

  • France : 2021-11-09 (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 29
Commentaires 0
extraits 1
Evaluations 7
Note globale 7.57 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode