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The Call of Duty, Tome 1 : Une attirance interdite



Description ajoutée par kirikou 2012-12-22T10:31:04+01:00

Résumé

En apprenant que son père, le roi Stephanos, l’a placée sous la surveillance étroite de Mak Nabatov, Evangelina se sent bouillir d’indignation et de colère. Ne pourrait-on, pour une fois, la laisser libre de ses faits et gestes ? D’autant que, contrairement aux gardes du corps qu’elle a eus jusqu’ici et à qui elle faussait régulièrement compagnie, elle pressent que Mak, lui, ne se laissera pas berner… Pas s’il est aussi autoritaire et inflexible qu’on le dit. Le genre d’homme dominateur qu’Eva déteste a priori. Pourtant, au moment de leur rencontre, face à cet homme intimidant et d’une virilité à couper le souffle, ce n’est pas de l’aversion qu’Eva éprouve, mais de l’attirance. Une attirance d’autant plus déstabilisante qu’elle n’a pas le droit d’y céder…

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Classement en biblio - 15 lecteurs

extrait

** Extrait offert par Maisey Yates **

1.

Makhail Nabatov sortit de voiture en claquant la porte et fit rouler ses puissantes épaules, dans une vaine tentative de dissiper la tension qui nouait ses muscles.

La princesse avait recommencé. Evangelina Drakos avait de nouveau échappé à la vigilance de son garde du corps. Et c’était la troisième fois en trois semaines ! Comment avait-il pu laisser commettre une erreur aussi impardonnable ?

Makhail n’était pas homme à tolérer l’erreur, qu’elle quelle soit. Ne serait-ce que renverser du café sur son costume en conduisant lui était déjà intolérable ! Rien ne pouvait justifier qu’il ait laissé filer la fille du roi Stephanos alors qu’il était en charge de sa protection… D’habitude, il ne se laissait pas affecter aussi facilement par une situation compliquée. Mais là, c’était différent : il était bien placé pour savoir combien tout manquement à la discipline pouvait s’avérer désastreux.

Décidément, la princesse avait le chic pour semer la zizanie autour d’elle.

Dire qu’au début il l’avait prise pour une innocente ingénue avec ses boucles brunes, son regard pétillant et son bronzage doré. Il avait même cru que les médias forçaient un peu le trait en la décrivant comme une jeune mondaine délurée.

Ces six derniers mois avaient hélas prouvé à Makhail que la presse à scandale avait raison, et que sa première impression se révélait erronée. Lui qui, d’ordinaire, avait un instinct infaillible devait admettre qu’au sujet de la princesse il s’était trompé.

Et il avait horreur de ça.

Cela défiait l’entendement qu’une princesse aussi jeune puisse causer autant de souci ! Visiblement, elle avait un don pour les sottises…

Il appuya sur la touche « favoris » de son portable afin de joindre le garde qu’il avait placé auprès de la princesse.

— Ivan, quand est-ce que tu l’as vue pour la dernière fois ?

— Au… au casino, répondit le dénommé Ivan, la voix chevrotante. Je ne comprends pas, elle a… disparu !

Il avait terminé sa phrase sur une intonation aiguë qui trahissait son émotion. Makhail n’avait pas de temps à perdre avec les faibles.

— Tu es viré.

Il raccrocha sans autre forme de procès, resserra d’un geste machinal le nœud de sa cravate et, sans perdre un instant, descendit l’avenue animée de la capitale, seule ville d’importance que comptait l’île de Kyonos. Evangelina devait se trouver à la roulette, en train de dilapider la fortune royale. Elle n’avait sûrement pas quitté le casino.

Il se faufila rapidement dans la cohue des touristes et franchit les portes dorées du casino. La princesse serait dans la salle où l’on jouait le plus gros. Gâtée comme elle l’était, et vu son penchant démesuré pour le scandale et le champagne, elle ne pouvait se trouver nulle part ailleurs.

En deux enjambées, il dépassa les machines à sous du vaste hall et s’apprêtait à pénétrer dans la grande salle de jeu lorsque deux vigies l’encadrèrent.

— Vous êtes… ?

— Mak. Je viens chercher la princesse.

— Je crains qu’il ne vous soit impossible de…

L’une des portes devant lesquelles les vigies l’avaient arrêté s’ouvrit sur une jeune pin-up, moulée dans un fourreau lamé. Elle sentait l’alcool à plein nez et avançait d’un pas mal assuré. Soudain, elle s’écroula devant eux, et les gardiens se précipitèrent à sa rescousse. L’occasion était trop belle ! Makhail se glissa dans l’entrebâillement de la porte. Le temps qu’ils règlent le problème, il aurait trouvé la princesse… Effectivement, Evangelina n’était pas loin, penchée sur l’une des tables de jeu. Lorsque l’homme qui était à son côté remporta la mise, elle applaudit bruyamment en riant. Puis, relevant la tête, elle aperçut Makhail.

Les yeux sombres de la princesse s’arrondirent de surprise. Elle prit une brève inspiration qui entrouvrit ses lèvres roses puis, très vite, murmura quelques mots à l’oreille de son compagnon avant de s’éclipser.

Elle n’allait tout de même pas filer à l’anglaise sous ses yeux !

Makhail allait la prendre en chasse quand l’une des vigies entra précipitamment ; le silence se fit.

— Princesse, lança-t-il d’un ton inquiet, tout va bien ?

Celle-ci revint sur ses pas, laissant tomber sur Mak un regard froid et dédaigneux.

— Les choses iraient mieux si cet homme n’était pas là, répondit-elle, mais vous pouvez me croire si je vous dis qu’il ne se laissera pas écarter. Il est au service de mon père. Donc, il va falloir que je regagne ma cellule.

L’étincelle furieuse qui brillait dans ses yeux démentait le ton posé et hautain de sa voix. Elle devait enrager. Le gardien du casino se retira avec quelques mots d’excuse.

— Votre cellule ? ironisa Makhail en se plantant devant elle. C’est ainsi que vous nommez vos appartements ?

— Pas officiellement, admit-elle en rougissant un peu, ce qui eut pour effet d’illuminer son bronzage.

— Comment avez-vous semé Ivan ?

— Vous avez remarqué les jeunes femmes qui se tiennent près des machines à sous ? répliqua la princesse.

— Non.

— Eh bien, lui, si. Ou plutôt, il a remarqué que leur décolleté plongeait jusqu’au nombril. J’ai profité de sa distraction. Il a sûrement cru que j’étais allée prendre un verre sur la terrasse, comme prévu…

Mak crispa les mâchoires.

— Il s’est montré bien naïf de vous croire raisonnable.

Evangelina afficha une moue d’une innocence parfaite.

— Vous êtes gentil. Moi, j’aurais dit « bien idiot »…

— Je ne suis pas de la même trempe.

— J’avais remarqué, jeta la princesse avec une grimace.

Makhail l’observa. Il y avait quelque chose de félin dans la souplesse de ses mouvements, dans sa grâce innée et la rapidité qu’elle avait à sortir les griffes. Cela ne l’étonnait pas qu’elle ait pu se jouer des gardes du palais et duper ses hommes. Mais elle ne l’aurait pas aussi facilement.

— Printzyessa, je vous recommande vivement de me suivre, fit-il.

— Et si je refuse ?

— Votre père l’apprendra…

Elle croisa fermement les bras sous sa poitrine, faisant saillir des seins parfaits. Comme Evangelina n’était pas de ces femmes qui se montrent à moitié nues au prétexte qu’il fait chaud, son corps n’en était que plus attirant et Mak, bien sûr, l’avait remarqué. Il se demanda si elle était bronzée de la tête aux pieds. Ses seins seraient-ils aussi dorés que le reste si elle les découvrait pour lui ?

Il serra les poings, furieux contre les images interdites qui lui traversaient l’esprit. Quelle aberration ! Surtout venant de lui qui tenait à rester professionnel en toutes circonstances. Makhail Nabatov ne se laissait pas distraire pas les femmes. Jamais.

— Croyez-vous que vos menaces m’impressionnent ? rétorqua la princesse. Vous pouvez bien dire ce que vous voudrez à mon père, il ne va quand même pas m’enfermer à double tour ! Quant à se débarrasser de moi en me mariant à qui lui conviendra, nous savons tous les deux qu’il s’y emploie activement. En vain, pour le moment.

Mak haussa les épaules.

— Dans ce cas, je vais devoir vous jeter par-dessus mon épaule et vous sortir d’ici. Et si vous perdez un de vos luxueux escarpins, ce sera tant pis pour vous…

— Vous n’oseriez pas, fit-elle d’un air de défi.

Il fit un pas vers elle mais Evangelina ne cilla pas.

— Etes-vous prête à prendre les paris, princesse ?

Elle le dévisagea un bref instant avant de répondre :

— Bien. Disons que je vous autorise à… à m’escorter.

Il s’approcha et la prit par le bras, laissant glisser ses doigts sur la peau lisse et tiède d’Evangelina. L’attirant à son côté, il lui murmura :

— Alors je veux bien vous laisser sortir sur vos deux pieds.

Elle l’affronta sans crainte, dardant sur lui un regard profond, étincelant de fureur.

— Cela me semble la meilleure solution, pour vous comme pour moi. Aucun de nous ne serait sorti indemne des ridicules représailles que vous envisagiez.

— Je savais que vous pouviez vous montrer raisonnable.

La tenant toujours fermement par le bras, il se dirigea vers la porte. Le menton haut, la princesse gardait un port de tête fier et dédaigneux, propre à rendre fous tous les hommes qu’elle croisait et qui la suivaient des yeux, ensorcelés par son allure de déesse.

Dehors, la nuit était animée, et l’air imprégné par les notes salées des embruns. Malgré la foule joyeuse qui déambulait, on entendait la mer gronder dans le lointain. Makhail entraîna la princesse jusqu’à sa voiture et ouvrit la portière côté passager.

— Grimpez, lui ordonna-t-il.

Elle s’exécuta avec raideur et, une fois assise, se tint bien droite, les yeux fixés loin devant elle. L’instant d’après, Mak était derrière le volant et démarrait en direction du palais.

— Donc, lança Evangelina sur le ton de la conversation, vous ne direz rien à mon père…

— Non. Mêler le roi à tout cela ne profiterait à personne.

— Je pourrais décider de tout lui raconter, fit-elle d’une voix flûtée.

Son air de sainte-nitouche lui fut soudain odieux.

— Et pourquoi donc ? s’enquit-il posément.

— Comme je l’ai déjà dit, il ne peut pas grand-chose contre moi, hormis ce qu’il prémédite déjà. Mais contre vous… Vous pourriez vous retrouver au chômage…

Makhail resserra son étreinte sur le volant. Ainsi, il résisterait peut-être à la tentation d’étrangler son cou gracile !

— Ça m’étonnerait. J’ai renvoyé Ivan et, dorénavant, c’est moi qui assurerai votre protection. Votre père sait bien que je suis le plus apte à occuper ce poste.

— En êtes-vous bien certain ? répliqua-t-elle avec calme.

— Les gardes du palais sont incapables de suivre vos allées et venues. D’ailleurs, ils ont suffisamment à faire avec la sécurité des lieux pour se charger d’une sale gosse qui se moque de la sienne ! Je représente une assurance pour votre père : je suis spécialisé dans la protection rapprochée de personnalités importantes et je ne commets pas d’erreurs. Il est regrettable qu’un de mes employés en ait fait une.

— Deux.

— Pardon ?

— Deux de vos employés ont commis une erreur en me laissant filer…

— Deux de mes anciens employés, voulez-vous dire. Il n’y a pas de place dans mon équipe pour des incompétents. Vous ne vous en rendez pas compte car vous avez du mal à voir plus loin que le bout de votre nez, mais il n’y a pas en jeu que la question de votre image.

— Vraiment ? rétorqua Evangelina. Je croyais qu’il était principalement question d’éviter que je paraisse trop dévergondée aux yeux de mes futurs fiancés.

— Il s’agit de votre sécurité, Printzyessa. Vous êtes un pion déterminant sur l’échiquier politique.

— Vraiment ? fit-elle avec une innocence feinte, tortillant ses boucles. Et moi qui pensais n’être que la petite Eva…

— Dès qu’on rajoute « princesse » devant un nom, cela change beaucoup de choses.

Elle pivota vers lui, ce qu’il comprit au crissement du cuir de la banquette contre les vêtements qu’elle portait. Il n’en fit pas autant, refusant de quitter la route des yeux.

— Exact. Je ne suis plus que la monnaie d’échange d’une tractation politique. Le rêve de toute jeune fille…

Elle avait rejeté la tête contre le dossier et il entendit son reniflement méprisant.

Eva était à fleur de peau. A l’endroit où Makhail l’avait agrippée, un peu plus tôt au casino, elle avait l’impression de brûler. Ce qui n’arrangeait rien, c’est qu’elle ne décolérait pas. Bien sûr, elle avait conscience de se rendre odieuse à tous. Mais comment faire autrement ? C’était le seul pouvoir dont elle disposait. Un pouvoir bien inefficace, hélas.

Six mois plus tôt, lorsque son père lui avait présenté Makhail, elle avait remercié le ciel qu’il ne soit pas son garde rapproché. Car indéniablement, il la troublait. Trop… viril. Trop imposant. Grand, large d’épaules, les cheveux bruns coupés court, la mâchoire carrée, il la perturbait. Quant à sa bouche, on aurait cru qu’elle n’avait jamais esquissé le moindre sourire. Et ses yeux… Gris et froids comme l’acier d’une arme.

Voilà qu’il allait s’occuper d’elle à présent… C’était presque facile de rouler les hommes de son équipe. Ils s’intéressaient trop à ce qui se passait autour d’eux et pas assez à elle. Makhail, lui, faisait d’Evangelina le point focal de son attention. Personne ne l’avait jamais regardée ainsi. Comme s’il cherchait à lire dans son âme. La princesse n’aimait pas cela du tout.

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Commentaires récents

Argent

Petit livre léger que j'ai bien aimé lire... J'ai aimée ce livre parce que pour une fois c'est la fille Eva qui cours après l'homme Mak...

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Dates de sortie

The Call of Duty, Tome 1 : Une attirance interdite

  • France : 2019-01-01 - Poche (Français)
  • USA : 2012-11-20 - Poche (English)
  • USA : 2018-12-03 (English)

Activité récente

Titres alternatifs

  • A Royal World Apart - Anglais
  • A Royal World Apart (The Call of Duty #1) - Anglais
  • Um Mundo à Parte - Portugais
  • La principessa dello scandalo - Italien
  • La principessa dello scandalo (Il richiamo del dovere #1) - Italien
  • Eine Prinzessin auf Abwegen - Allemand
  • Dwingend verlangen - Néerlandais
  • Királyi ​játszma - Hongrois

Les chiffres

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Note globale 7 / 10

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