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« Devil’s sons un jour… Devil’s sons toujours. »
Afficher en entierNe t'empêche jamais de vivre à cause des regards. Même s'ils sont effrayants ils ne tuent pas. Ils ne peuvent te faire du mal que si tu leur en laisse la possibilité.
Afficher en entierClarke me lance un regard noir auquel je réponds par un clin d'œil.
– Cette fille va me rendre fou ! grogne-t-il.
– Fou amoureux, oui... lâche Sean.
– Ferme-la, fils de pute !
Afficher en entier— Avalone, je te présente ma femme, Kate.
J’aurais voulu cacher ma surprise, mais c’est au-dessus de mes forces et ça a l’air de divertir Kate, à qui je lance :
— Frottez-vous la paupière gauche si Carter vous retient contre votre gré et je vous sortirai de là.
Alors qu’Ange s’étouffe bruyamment, la femme part dans un rire franc, tandis que Clarke et Carter lèvent les yeux au ciel.
Je plonge un regard dur dans celui du boss des Devil’s Sons et pose mes mains sur mes hanches avec sévérité.
— Elle sait qui vous êtes ? Vous lui avez parlé de vos penchants franchement douteux ?
— Oui.
— Vous en êtes sûr ? Elle est au courant de tout ? demandé-je, sceptique.
— De tout.
Il n’est pas le moins du monde vexé ou en colère face à mes insinuations. Au contraire, la situation l’amuse beaucoup.
— Incroyable…
— C’est bon ? Tu as fini ?
— Oui, enfin non. Elle a l’air saine d’esprit, c’est ça qui est incroyable. Quoique, vous paraissez équilibré, vous aussi. Comme quoi, les apparences sont vachement trompeuses. Je vous ai diagnostiqué une sociopathie sur test-de-personnalité.com, vous devriez songer à consulter.
Afficher en entier— C’est moi qui conduis.
Ange fronce les sourcils.
— Mon boss m’a chargé de venir vous chercher et de vous ramener.
Les traits de Clarke se durcissent lorsqu’il s’approche de son ennemi.
— Tu ne fais plus partie des nôtres. Tu ne conduiras pas cette voiture si je suis là.
— Tu es blessé !
— Dix points pour Serpentard ! interviens-je.
Leurs deux visages se tournent vers moi et tandis qu’un sourire amusé étire les lèvres d’Ange, le Devil’s me fusille du regard.
Afficher en entier— Je ne sais pas si tu es un con parce que Mercure rétrograde, mais de rien, Clarke, c’est avec plaisir que je t’ai empêché de finir en prison pour meurtre…
Afficher en entierAlors que je n’ai pas retrouvé ma respiration, il écarte les cheveux de mon oreille pour me murmurer d’une voix grave :
— Jamais personne ne t’embrassera comme je t’embrasse, Avalone.
Afficher en entierDéterminée, je quitte la pièce à grandes enjambées. Je traverse le couloir et entre dans le salon sous les regards des garçons.
— Tu l’as convaincu ?
— J’en ai pour trente secondes.
J’ouvre le bar et m’empare d’un alcool, puis je retourne dans la chambre de Clarke. Il fixe le whisky avec méfiance.
— Reste au lit, ou je vide la bouteille…
Il rigole sans m’accorder du crédit une seule seconde. C’est ça son problème : il me sous-estime bien trop souvent.
— Tu ne le feras pas.
— Tu veux parier ?
Il me dévisage, moins sûr de lui tout à coup.
Afficher en entierJe mets le contact et, après avoir retiré le frein à main, j'appuie sur la pédale avant de piler brusquement, évitant de peu le véhicule garé devant nous.
– Mince ! Ça, ce n'etait pas la marche arrière...
Les deux hommes me fixent avec horreur, les mains sur les poignées de portes, prêts à prendre la fuite, et un petit rire s'échappe de mes lèvres.
– Je plaisante !
La blague ne leur a visiblement pas plu.
J'enclenche la marche arrière et braque le volant pour sortir de la place avant de m'engager sur la voie à toute allure.
– Ralentis ! peste Ange.
– Mais quel rabat-joie !
– Ralentis ! m'ordonne Clarke.
Afficher en entier— Je vais ajouter à ton dossier les éléments que j’ai récoltés de mon côté. Tu as fait du très bon boulot, Avalone. À présent, repose-toi. Une longue journée nous attend demain. Et arrête une bonne fois pour toutes de me prendre pour un monstre ! Si tu n’es pas venue me voir pour m’exposer ta trouvaille, c’est que tu pensais que je les aurais exterminés jusqu’au dernier.
J’affiche un sourire coupable et lui lance :
— « Il sort un couteau ? Tu sors un fusil. Il envoie un de tes hommes à l’hôpital ? T’envoies un des siens à la morgue. » Après tout, Les incorruptibles est un film de votre époque. Je craignais que vous ayez fait des mots de Malone votre mantra.
— Ne me donne pas des idées, jeune fille…
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