Alabaster et moi

Après avoir lu les deux tomes de nous les menteurs, je me suis plongée à cœur joie dans Alabaster & Moi !

Bien que très différent, il m'a énormément plus. Franckie est un personnage multi facettes très attachant, qui peut être parfois simple et amoureux mais surtout intelligente, rusée et indépendante. Elle veut faire ses preuves et montrer qu'elle peut avoir de l'impact. Elle a de l'ambition. C'est pour ça que j'ai particulièrement apprécié cette héroïne. Elle a du cran, elle contourne les règles, elle montre qu'elle est assez maligne pour contrôler les gens, pour élaborer des stratagèmes, pour marquer les esprits.

Ce roman était vraiment appréciable ! Je ne suis jamais déçue par e.lockhart !

L’idée de base de la société secrète et d’une héroïne en mode girl power est intéressante mais les personnages masculins sont insupportables Spoiler(cliquez pour révéler)surtout Matthew mon dieu j’ai eu envie de le frapper plusieurs fois il traite hyper mal Frankie ! Tout le long on attend quelque chose qui ne vient pas , je l’ai lu en quelque heure c’est assez distrayant mais il me manquait quelque chose pour vraiment apprécier le livre.

Je l'ai acheté après avoir lu "Nous les menteurs" et j'ai été déçu. Ce livre est bien mais nettement en dessous de Nous les menteurs.

Un livre pour ado/jeune adulte absolument génial, à propos des sociétés secrètes, du féminisme et de comment changer le monde à sa manière. J'ai adoré Frankie, et j'adore E. Lockhart, son écriture et ses livres. The Disreputable History of Frankie Landau-Banks est peut-être le meilleur livre que j'ai lu cette année jusque là.

Comme j'avais beaucoup aimé "Nous les menteurs", j'ai décide de me lancer dans "Alabaster et moi". Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de lecture.

L'histoire met du temps à ce mettre en place. On patine, on recule, pour au final enfin rentrer dans le sujet. Frankie est un personnage comme je les aime, qui évoluent, ont de l'ambition, et ne sont pas blanc comme neige. La fin le démontre.

Une histoire à connaitre, pour le sujet profond qu'elle aborde, pour la destruction de l'image de la société masculine que Frankie tente par dessus tout de réussir.

"Nous les menteurs" m'avaient fait connaitre une vraie dépression à la fin de ma lecture, et donc un peu illusoirement je pense, je m'attendais à retrouver le même catch-breath en ouvrant un livre de e. lockhart, mais au final, l'histoire en elle-même ne m'a pas emballé plus que ça.

Il y a cependant quelques points que j'ai bien aimé dans ce livre : le personnage de Frankie est chouette, avec ses convictions féministes, sa volonté de fer de ne pas se laisser marcher sur les pieds qui est la conséquence de tout ce qu'on lui a inculqué dans sa vie. J'ai beaucoup aimé le fait qu'elle se pousse ainsi dans ses retranchements, pour changer son image, casser le mythe qui est que les garçons sont plus "forts" que les filles.

J'ai également apprécié tout le petit jeu de l'auteur sur les inverses positifs, qui en soit est une vérité absolue et qui est très divertissante et qui aussi, dans l'histoire, soulignait l'incompréhension du monde, dans une espèce de double tranchant. C'était à la fois hasardeux et subtil et j'ai apprécié cela.

Et retrouver un peu le type d'univers que dépeint l'auteur m'a aussi bien plus, parce que e. lockhart a vraiment un style bien à elle, que ce soit dans sa façon d'écrire, de démontrer les choses, et ça m'a fait du bien de me replonger là-dedans.

Mais en soi, j'ai trouvé que l'histoire restait quand même très plate, pas très profonde sur beaucoup d'aspects. Donc, je ne ressors pas de cette lecture en me disant que j'en garde un bon souvenir, parce qu'au final, l'histoire n'est pas si marquante que ça, pour ma part.

Cela dit, c'est tout de même un livre plein de bons sens et Frankie incarne très bien son rôle de prise de conscience, que ce soit au niveau des caractères sociaux, de la place de chacun dans la société et les mots qu'elle a sur sa vision du monde sont audibles, donc là aussi, c'est un aspect que j'ai bien aimé, mais pas assez suffisamment pour que cette histoire ne gagne plus de place dans mon cœur.

https://aliceneverland.com/2018/05/02/alabaster-et-moi-e-lockhart/

Si Nous les menteurs et Trouble vérité sont assez similaires dans leur construction, par le choc des révélations que ces deux histoires génèrent, Alabaster et moi s’en éloigne radicalement. Il faut savoir qu’il fait partie des premiers romans de l’auteur. Le style est donc assez différent des deux autres romans précédemment cités. Pour autant, j’ai beaucoup aimé le regard qu’E. Lockart porte sur Alabaster…

Frankie est une jeune lycéenne qui étudie dans une école d’élite, où seuls les plus privilégiés sont acceptés. Mais, tandis qu’elle cherche doucement à y faire sa place, elle découvre une société secrète au sein même de son école dans laquelle seuls les garçons sont acceptés, ce qui ne manque pas d’insupporter Frankie. Car, pour elle qui veut changer les choses et voit plus grand, plus loin, cette société serait parfaite pour mener ses combats… si elle en faisait partie.

L’histoire est assez subtile. Il faut saisir toute l’ironie et le cynisme pour vraiment comprendre la démarche de Frankie. C’est une jeune fille assez féministe, même si elle ne s’en rend pas forcément compte, et qui essaie de s’affranchir de tout ce qu’on lui a enseigné jusque là, à savoir ne pas faire de vague et étudier gentiment tout en construisant son cercle social. Et j’ai beaucoup aimé son intelligence, sa combattivité qu’elle est presque obligée de cacher « parce qu’elle est une fille ».

Car son pensionnat pour élèves riches n’est mixte que depuis peu d’années. Résultat : les filles sont très peu mises en avant. Une situation qui énerve Frankie. Elle va donc prendre les choses en même pour mener sa petite révolution, à l’insu de tous, et avec un certain panache.

Alors oui, finalement, il ne se passe pas grand chose, et il faut attendre un certain temps avant de comprendre dans quoi Frankie se lance. Mais on sent déjà, dans l’écriture d’E. Lockhart, les prémices de ce qui fera toute la singularité de Nous les menteurs ou de Trouble vérité. Les éléments nous sont donnés dès le départ, à travers une lettre d’excuse, et il est très intéressant de voir comment Frankie a pu en arriver jusque là. Comment, aussi, elle va véritablement révéler toute son intelligence dans cette lutte.

Je regrette quelque peu de ne pas avoir eu d’épilogue, car je serais bien curieuse de savoir ce que Frankie est devenue. Mais, une chose est sûre : avec une telle volonté et un vraie caractère, Frankie est une héroïne forte qui va vraiment trouver le sens de sa vie à travers la lutte qu’elle va mener…

Après avoir adoré "Nous les menteurs", j'ai choisi "Alabaster et moi" avec confiance.

On suit l'histoire d'une jeune adolescente qui est devenue très jolie durant l'été, ce qui entraîne un changement dans le comportement de toutes les personnes qui l'entourent. Et surtout au lycée Alabaster.

Elle devient amie avec les gens les plus populaires et trouve même un nouveau petit copain. Mais malgré tout, elle reste à l'écart. Car elle n'est qu'une jolie fille.

Mais Frankie Landau-Banks ne se laisse pas abattre et va échafauder des plans, dans l'ombre, pour prouver qu'elle est peut être aussi intelligente que les garçons.

Une très bonne lecture qui fait réfléchir sur le statut des filles à l'école et surtout sur l'apparence. Car, quand on est jolie tout semble être plus facile. Frankie l'apprend à ses dépens et découvre que la vérité n'est pas celle que l'on croit. Elle fait le choix de ne pas se laisser marcher dessus, de s'affirmer et de montrer aux autres qu'elle a aussi une opinion et qu'elle peut l'exprimer !

Parfait dès 13 ans.

Je ne comprends pas pourquoi ce livre a seulement été publié en anglais. Tout le monde devrait pouvoir le lire. Si je n'avais pas lu les recommandations de livres féministes du site anglais Sugarscape, je n'aurais jamais entendu parler de The Disreputable History of Frankie Landau-Banks, et je serais passée à côté d'une lecture très intéressante.

E.Lockhart a su rendre le féminisme accessible à tous à travers un récit de fiction, certes, mais aussi tellement proche de la réalité. Et Frankie n'est pas seulement féministe, elle se bat contre toutes les institutions injustes que la société nous a conditionné à accepter. Frankie est l’héroïne forte, intelligente, instable, et ambitieuse que j'attendais depuis longtemps sans le savoir. J'ai lu sur beaucoup de sites que Frankie n'était pas toujours un personnage appréciable, et dans un sens je comprends pourquoi, mais je n'arrive pas à la considérer autrement que comme une des meilleures protagonistes de YA que j'ai jamais eu le plaisir de suivre. Tout au long de ma lecture, je ressentais sa frustration, sa colère, je voulais qu'elle dénonce chaque injustice, qu'elle brise chaque institution, qu'elle change le monde. Et bien-sûr, La fin était parfaite. Spoiler(cliquez pour révéler) La dispute avec Matthew, l'e-mail d'Alpha, le moment où elle pense pouvoir être finalement la fille que voyais Matthew qui ne dure finalement qu'une minute, et enfin la dernière phrase "She doesn't feel like crying anymore"