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Extrait ajouté par Tihema 2021-12-23T06:57:16+01:00

Ébloui et statufié, je contemple la jeune épouse, novice, mais déjà si douée quand il s’agit de me séduire, et qui me défie du regard en caressant ses seins magnifiques. Les perles de ses prunelles étincellent de ce que je pense être une excitation et un désir similaires à ceux qui le submergent et contre lesquels j’essaie encore de lutter.

Pourtant, après quelques instants d’un érotisme presque insoutenable et qui me paraissent aussi interminables que le supplice de Tantale, elle finit par baisser brièvement sa jolie tête avant de la redresser pour me fixer avec une colère non feinte.

-Très bien, Monsieur. Je ne quémanderai pas davantage. Puisque je ne semble pas être à votre goût, je dois vous demander de me laisser seule.

Sa main droite quitte le sein qu’elle enveloppait pour descendre, lentement, mais bien trop sûrement pour le salut de mon âme, vers la toison rousse que j’essaie d’ignorer entre ses cuisses pâles.

-Après tout, on n’est jamais aussi bien servi que pas soi-même, dit-on… À force de persévérance, je devrais trouver ce que je cherchais vainement auprès d’un époux qui me dédaigne.

Déjà ses doigts se promènent sur son intimité, écartant ce que j’aimerais écarter, révélant ce que j’aimerais dévorer. Je me mords la lèvre inférieur pour réprimer un gémissement, serrant les poings à en faire blanchir mes articulations comme jamais.

-Puisque je ne vois pas et que la pratique est courante dans les mariages arrangés de notre aristocratie, j’ai bon espoir qu’un gentleman londonien saura apprécier, à notre retour, ce que vous repoussez, et m’enseigner c’est plaisirs que vous gardez pour vous… et vos maîtresses, conclut-elle d’une voix teintée d’ironie amère.

Cette fois-ci s’en est trop. Il faudrait être fou ou complété stupide pour refuser et laisser à d’autres le trésor qui m’attend au creux de la courtepointe de taffetas crème : cette femme innocente et curieuse, brillante, éveillée et belle à m’en couper le souffle.

Et surtout nue, toujours, offerte, encore. Et à moi, aux yeux de la loi, de nos pairs, de Dieu et du royaume d’Angleterre.

D’une dernière enjambée, je suis sure elle, sans la toucher encore, mais rugissant presque à son oreille finement dessinée sous les boucles filles et cuivrées.

-Cela, il n’en est pas question, chérie. Jamais vous ne vous offrirez au premier venu! Vous voulez jouir? Croyez-moi, Georgia, vous allez jouir. Mais n’attendez rien de plus que du plaisir et ne venez pas pleurer lorsque vous regretterez d’avoir donné votre virginité à un homme que vous n’aimez pas.

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:05:06+02:00

Je veux que vous sachiez une chose, petit faune : j’aurais pu épouser qui je souhaitais. Mais c’est vous et vous seule que j’ai instinctivement et immédiatement choisie. Parce que vous étiez si vivante, lumineuse, brillante. Belle parmi toutes, peu important la tenue que vous aviez choisi de revêtir. Et sitôt la cérémonie passée, j’ai compris combien il était dangereux d’être uni à vous. Car s’il m’était tout à fait facile de ma débarrasser de vous en théorie, je savais au fond de moi que jamais je ne le voudrais.

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:04:59+02:00

Incrédule, je découvre un genre de cochon sauvage quelque peu différent de celui que je pensais croiser, et fixe la silhouette du cavalier qui trotte en lisière du petit bois.

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:04:51+02:00

Je n’ai pas envie d’épouser une femme seulement parce qu’on me l’a imposée pour préserver mon héritage. Pas envie de devoir m’accommoder d’existences séparées et distantes en continuant d’errer de courtisane experte en concubine inassouvie de notre aristocratie.

Je ne veux qu’une seule femme.

Celle qui m’a plu au premier regard alors que j’ignorais qui elle était. Celle dont la répartie stimule chaque jour la mienne.

Une. Seule. Femme.

La mienne.

Maintenant.

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:04:41+02:00

Je ne bouge pas de mon siège tandis qu’elle sort précipitamment de la pièce. Je ne sais ce qui cloue à mon fauteuil, mes sentiments bouillonnant dans ma poitrine comme dans un chaudron infernal, alors que je devrais lui parler, la retenir…

Foutu orgueil !

Depuis que je la connais, je me sens écorché vif. Les émotions me blessent comme si je ne portais plus aucune cuirasse. Comme si elle m’en avait dépouillé, avec ses armes redoutables : ses grands yeux gris, sa témérité et sa franchise. Et je ne peux gérer ce sentiment de vulnérabilité qu’elle a fait naître chez moi.

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:04:34+02:00

- Vous avez parcouru les Amériques et l’Afrique ? Y a-t-il donc un endroit dans lequel vous rêvez de vous rendre et que vous n’avez pas encore visité ?

Je reste coi un instant.

Il y en a un, en effet. Pas très loin d’ici. Et dans lequel je m’attarderais volontiers durant des heures une fois que j’y serais rentré… Quoique je pourrais également y faires des va-et-vient…

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:04:28+02:00

A l’instar d’un chardon, elle en porte les épines, mais une fois les feuilles piquantes écartées, elle peut présenter la plus jolie des fleurs.

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Extrait ajouté par AuSoGi 2022-08-09T16:04:21+02:00

Je ne peux que vous assurer d’une chose, Georgia : je ne vous épouse pas pour vous emprisonner, je vous épouse parce que vous êtes libre et que je souhaite que vous le restiez.

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2021-08-12T09:38:57+02:00

Chapitre 4 :

Julian

«… Un rire dépourvu de joie s’élève dans mon dos.

– Sans vous, Monsieur, il n’y aurait pas eu de mauvais pas !

Cette fois-ci, je cesse de jouer et me raidis. Que veut-elle dire par là ?

– J’avoue avoir quelque peu du mal à vous suivre. En quoi serais-je responsable de l’agression dont vous venez d’être la victime ?

J’entends ses pas résolus qui se rapprochent de moi et décide que je peux me retourner. Elle me fait face en effet, les yeux étincelant de colère dans sa tenue de garçon.

– Cela fait des semaines que je lutte contre les tentatives de ma marâtre de me voir mariée. Jusqu’à présent, j’y parvenais encore et je ne désespérais pas de pouvoir échapper au mariage et conserver une liberté intellectuelle relativement inespérée pour une fille. Mais depuis que ma présence inconvenante dans une chambre de l’auberge locale avec un homme plus âgé que moi et qui n’était ni médecin ni abbé est arrivée à ses oreilles au bal auquel elle assistait à Londres, il semblerait que mon déshonneur soit si grand que je ne puisse plus me permettre de lui résister.

Ses yeux brillent de colère, mais je vois bien à la façon qu’elle a de contracter les muscles de sa mâchoire qu’elle est dévastée par son impuissance. Qui peut bien être cette fille qui s’habille comme un valet de ferme, mais dont la belle-mère fréquente les bals londoniens ? ...»

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2021-08-12T09:38:43+02:00

Chapitre 2 :

Georgia

«… Pourtant, si cet individu en veut à ma vertu, le mieux serait de lui laisser penser que je ne suis pas déjà en train de réfléchir à la meilleure manière de sauter par la fenêtre qui jouxte mon lit.

– Je vous aide à vous rhabiller pour pouvoir quitter cette auberge sans que tous ses occupants ne puissent constater comme moi que vous n’avez rien d’un garçon.

– Croyez-moi, ils le savent déjà. J’ai grandi ici ! En revanche, puisque vous semblez attacher quelque considération à la bienséance, je préférerais qu’ils ne me découvrent pas dans cette chambre avec un individu aussi peu recommandable que vous, et à demi vêtu en plus ! Gardez vos vêtements, je me débrouillerai pour récupérer mon cheval et rentrer.

Le grand brun qui s’apprêtait visiblement à passer sa chemise par-dessus sa tête s’interrompt et me détaille avec intérêt. Mais pas le même intérêt que tout à l’heure.

– Parce que vous êtes coutumière de ce genre d’extravagances ?

– Appelez ça comme bon vous semble, votre jugement m’importe peu. Et encore une fois, ce genre d’extravagances vous a sauvé la vie, rétorqué-je en me relevant, les pans de ma redingote serrée entre ma main gauche crispée.

Cette fois, l’homme me toise, visiblement amusé.

– Vous ne m’avez pas sauvé la vie, chérie. Je me serais très bien débrouillé sans vous, dommage que vous n’ayez pas pris le temps de le vérifier. Et il conviendrait peut-être à l’avenir d’éviter de confondre bravoure et stupidité manifeste, surtout lorsque l’on se bat avec des jouets pour enfants.

S’il y a une chose que je ne supporte pas, c’est bien que l’on fasse injure à mon intelligence. Ma réplique ne se fait pas attendre tandis que je me dirige vers la porte de la chambre auprès de laquelle il se tient toujours.

– Croyez que votre avis m’importe peu et que je vous trouve bien arrogant et vaniteux de penser que vous puissiez vous ériger en arbitre des capacités du cerveau de vos contemporains.

Un rire bas échappe à l’homme dont les yeux bleus pétillent pour la première fois en m’observant.

– Vous ne vous arrêtez jamais, petite furie… N’est-ce pas ? Cela tombe bien, moi non plus…

Et comme s’il n’avait rien entendu de ce que je viens de lui demander, il passe sa chemise d’un geste fluide par-dessus sa chevelure sombre. ...»

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