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« Promets-moi que tu resteras forte, belle, douce et attentionnée. Je veux que tu sois heureuse et que tu trouves quelqu'un qui t'aimeras autant que je t'ai aimé. Je veux que tu te marries et que tu aies des enfants et que tu vives ta vie. Souviens toi seulement de toujours rester toi même et n'aie pas peur de dire ce que tu penses ou de rêver à haute voix. »
Afficher en entierNous nous dirigeons vers les médicaments, où un couple d’âge moyen observe les sirops pour la toux, déchiffrant les étiquettes.
D’un ton parfaitement détaché, Andrew me demande d’une voix claire :
— Chérie, tu as trouvé la pommade contre les mycoses ?
J’ouvre des yeux ronds comme des soucoupes, m’immobilisant devant un présentoir d’aspirines.
Andrew jette son dévolu sur une petite boîte d’Advil.
Le couple semble n’avoir rien entendu, je suis pourtant certaine du contraire.
— Enfin, tu es sûre que c’est vraiment ça qui cause tes démangeaisons ? poursuit-il.
Cette fois, je vire réellement à l’écarlate.
Les deux nous jettent un coup d’œil à la dérobée.
Andrew, hilare, fait mine de regarder les différents flacons.
Je meurs d’envie de le gifler, mais préfère finalement entrer dans son jeu.
— Oui, mon amour, je l’ai, réponds-je d’une voix posée. Tiens, tu as vu qu’ils ont des préservatifs pour micro-pénis ?
La femme tourne ostensiblement la tête et l’observe de pied en cap, puis elle louche vers moi avant de se replonger dans ses sirops.
Andrew ne se laisse pas abattre. Je m’en doutais. Il se contente de sourire, se délectant de ces instants.
— C’est taille unique, chérie, réplique-t-il. Mais je t’ai déjà expliqué qu’ils tenaient mieux quand tu arrivais à la faire durcir.
Je crachote entre mes lèvres pincées avant d’éclater de rire.
Afficher en entier« Ne te préoccupes pas de ce que les autres pensent. Tu vis pour toi, pas pour eux. »
Afficher en entier« - Es-tu amoureuse de moi, Camryn Bennett ?
- Pas encore, dis-je avec un sourire dans ma voix. Mais j'y travaille. »
Afficher en entier-Tu sais, j'ai toujours détesté l'expression : "regarde autour de toi, il y a pire." Bien sûr qu'il vaut mieux être borgne qu'aveugle, mais ce n'est pas un putain de concours. Pas vrai ?
Est-ce qu'il me pose la question pour savoir ce que je pense, ou est-ce un moyen de me faire la leçon ?
Je me contente d'acquiescer.
-Souffrir, c'est souffrir ma belle. (chaque fois qu'il m'appelle "ma belle", je l'entends mieux que n'importe quelle autre de ses paroles.) Ce n'est pas parce que les problèmes de quelqu'un sont moins traumatisants que ceux d'un autre qu'il n'a pas le droit de souffrir autant.
Afficher en entierJe m’esclaffe et finis par céder.
— Ma belle, tu es le meilleur coup que j’aie jamais connu.
Alors qu’elle retrousse les lèvres comme pour m’accuser de ne pas être complètement honnête, j’ajoute :
— Je suis sincère, Camryn. Je ne dis pas ça parce que tu es assise à côté de moi et que je tiens à mes baloches.
Afficher en entier"Je ne crois pas qu'on puisse cesser d'aimer quelqu'un", expliquais-je enfin. (Cela l'intrigue). "Je pense que quand on tombe amoureux, vraiment amoureux, c'est pour la vie. Le reste n'est qu'aventures et illusions".
- "Je ne t'imaginais pas si philosophe", fait-elle remarquer en souriant. "Je trouve ça très romantique".
Généralement, c'est elle qui rougit, mais elle m'a eu cette fois. Je voudrais ne plus la regarder mais ne parviens pas à détacher mes yeux des siens.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Il s’allonge près de moi et nous nous positionnons face à face, entremêlant nos jambes pour mieux nous rapprocher l’un de l’autre. Il passe un bras autour de moi et trace du bout du doigt le tatouage d’Orphée que je me suis fait faire il y a deux semaines. Il est parfaitement aligné sur celui d’Andrew. Quand nous nous installons de la sorte, les deux pièces ne font plus qu’une.
— Tout va bien, ma belle ?
Il me scrute d’un air curieux, sans cesser de me caresser les côtes.
Je lui souris et l’embrasse sur la bouche.
Puis je m’écarte pour lui prendre la main, la fais glisser à plat sur mon tatouage.
— J’adore mon tatouage, lui chuchoté-je, mais je crois que, dans sept mois et demi, Orphée risque d’être un peu déformé.
Andrew cligne des paupières avec perplexité et met plusieurs secondes à comprendre où je veux en venir.
Il recule alors la tête, ébahi. Puis, après une brève hésitation, il se hisse sur un coude.
— C’est prévu pour mai.
Afficher en entier''Je n’avais jamais imaginé comater par terre à côté des toilettes en étant sobre ,mais j’étais sincère en disant que je dormirais n’importe où avec elle.''
Afficher en entier" Pour les amoureux, les rêveurs, et ceux qui n'ont encore jamais été l'un ou l'autre."
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