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Je ne sais pas vraiment si je dois parler de bande dessinée ou de roman graphique, mais peu importe !

J'ai trouvé ce "livre" original et intéressant :)

ZEP nous propose une histoire mi science-fiction mi anticipation à laquelle on se met à croire facilement. Car c'est aussi en quelque sorte une fable écologique pré-apocalyptique. Elle nous incite à nous pencher plus sérieusement sur les problèmes environnementaux, la protection de la nature, la biodiversité et plus généralement la planète.

L'intrigue est bien menée et j'ai adoré l'ambiance.

Magnifique, Zep nous offre une BD d'anticipation au style réaliste et dont les couleurs, quasi monochromes, fluctuent en fonction des émotions et de l'intensité de l'histoire pour un résultat épuré et époustouflant. Une réussite pour un sujet hélas ô combien d’actualité, qui donne à réfléchir au comportement que nous avons vis-à-vis de la nature...

De la science-fiction? Et si c'était vrai? J'ai beaucoup aimé la réflexion de l'auteur sur l'homme vis-à-vis de la nature.

Le coup de crayon est simple, sans trop de détails, mais précis et très élégant. L'utilisation des couleurs monochromes est plutôt chouette pour nous épargner le noir et blanc, mais c'est vrai que j'aurais préféré un remplissage. Globalement, c'est une belle réussite.

Zep, l'auteur (entre autre) du célèbre Titeuf nous plonge ici dans un registre bien plus sérieux que celui de son petit héros à la mèche blonde, l'humour n'est pas de mise, il aborde des sujets plus sérieux tels que l'écologie, l'environnement, le rôle des groupes pharmaceutiques sur l'environnement, la science botanique.

Scénaristiquement, "The end" est classique mais traité de manière agréable, ni violence ni pillages pour ce récit "catastrophe" mais de la subtilité et une réflexion intelligente. Zep est ici au scénario et aux dessins.

Visuellement simple (rien de négatif dans ce propos), des traits fins, précis, rien à voir avec ce que je connaissais de Zep, la colorisation des planches tout en aplats de couleurs est très douce et forte à la fois par des teintes qui tranchent les unes avec les autres mais n'agresse jamais l'œil.

Une belle découverte.

Voir la chronique sur mon blog :

https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2018/05/the-end-zep.html

Qui ne connait pas Zep ?? Le papa du célèbre Titeuf, Héro de nombreux gamins. Ah oui, vous aussi vous connaissez ! Mais c’est assez réducteur, car il est aussi le créateur de Captain Biceps avec le dessinateur Tébo ou de Les Chronokids avec les dessinateurs Stan et Vince.

Zep n’est pas seulement l’auteur de BD pour enfants, il a aussi à son actif près d’une trentaine de One Shots dont le dernier en date (avril 2018) The End. (ça, c’est de l’intro hein

Une BD avec pour thème de proue l’écologie ? Je passe mon tour, je le laisse à d’autres. Voila un sujet que je ne souhaite pas croiser dans mes lectures. Pourtant, hier soir, alors que la librairie est vide de monde, mes globes dérivent vers la couverture de The End. Et pourquoi pas ? Autant essayer, avoir un réel avis. Surtout que les précédentes BD’s de ZEP ont toujours su me séduire.

Première regard sur la couverture qui laisse transparaître le pire. Un fond rouge, agaçant, tonitruant. Le choix des couleurs agresse un peu l’oeil mais il se justifie, tout au long de la lecture. Un vert d’eau porté par un arbre aux branches tantôt menaçante ou protectrices. Lutte de l’un contre l’autre.

L’histoire débute avec une banalité habituelle. Un jeune homme se présente dans un laboratoire (Théodore Atem), blague à propos du chercheur en chef, ne semble pas prendre la mesure des événements qui s’estampillent depuis quelques années. De paradisiaque, la Suède devient rapidement oppressante. Des arbres gigantesques, aux branches déployées, prêtes à égorger. La menace gronde à chaque page, se révèle sous les mots du professeur Frawley ; les arbres sont cette curiosité qu’ils observent, analysent, dépiautent. Sans succès de révélation.

L’écologie est présente à travers les propos des personnages, via ces planches qui donnent à voir un paysage décharné, abandonné de ses animaux qui s’égarent à la ville. Désordre de l’ordre. Le propos ne se veut pas moraliste. A regarder les planches, à lire les dialogues, c’est l’impuissance des personnages qui est montrée. Incapacité à modifier ce qui est déjà enclenché. Un constat. Une horreur de la réalité sous jacente.

De l’esthétique, elle est sublimée par le choix des couleurs, ces tons pastels. Parfois agressifs, parfois trop doux, trop singuliers au vu des événements décrits. Une volonté intéressante. Des planches sur format entier, des planches scindées en deux. Les formats de case s’alternent. Graphiquement, l’oeil est ravi, séduit. 

The end est troublant, engagé et touchant.

Je dois avouer que j'ai relu plusieurs fois la fin tant elle m'a touchée.

Tout le long de l'album, la tension monte. Le rythme s'accélère... Jusqu'au point de rupture.

Le graphisme... Comme d'habitude Zep m'a époustouflée, je ne suis jamais déçue de son style qui, l'air de rien, se renouvelle toujours un peu.

Une Bd que je recommande.

Des couleurs simplistes comme colorisation que j'interprète comme étant un rêve ou plutôt un cauchemar,

Des faits réels insérés dans les cases si bien dessinées,

Le suspense et la tension sont permanent, comme si nous n'avions plu d'oxygène.

Puis la chute est brutale, destructrice, invincible,

Le questionnement est bien trop présent, pour ne pas douter de ses faits et gestes,

Sublime, frappant,déroutant... au temps de mots pour qualifié le travail du célébre Zep, bien loin de sa saga culte Titeuf.

Cette bande dessiné est un chamboulement, pour moi... une révélation sur notre environnement.

Une magnifique bande dessinée dans laquelle j'ai adoré me plonger.

Je trouve l'idée de l'intrigue époustouflante et très bien trouvée. C'est une question intelligente que nous pose l'auteur et qui le fait d'une manière subtile et travaillée.

Les dessins sont très jolis et l'alternance de couleur entre chaque double page (voir même chaque case) rend la BD unique !

Je la recommande vraiment !

This is the end, beautiful friend... J'ai la chanson des Doors dans la tête maintenant !

Les graphismes de cette BD sont assez déroutants, c'est du noir et blanc...mais en couleurs ! Chaque vignette est en effet monochrome et la couleur ne change que d'une case sur l'autre, ou parfois une page sur l'autre. Des illustrations magnifiques, qui portent l'histoire bien haut.

L'intrigue est intéressante et j'ai appris énormément de choses sur les arbres, la première partie en particulier est bourrée d'informations fascinantes qui il me semble sont tirées de l'essai reconnu d'un biologiste allemand (mais pas sûr, à vérifier). L'histoire des chromosomes supplémentaires je ne sais pas si c'est aussi avéré mais ça a quand-même pas mal remis en question tout ce que je pensais savoir sur le plus grand cataclysme avéré de l'histoire de la Terre.

Je ne sais pas trop si cette BD a amplifié mon amour pour les arbres ou si elle l'a teinté de crainte...par contre je sais que j'aime encore plus les Doors !