Extraits

“Fairy tales are full of girls who wait, who endure, who suffer. Good girls. Obedient girls. Girls who crush nettles until their hands bleed. Girls who haul water for witches. Girls who wander through deserts or sleep in ashes or make homes for transformed brothers in the woods. Girls without hands, without eyes, without the power of speech, without any power at all. But then a prince rides up and sees the girl and finds her beautiful. Beautiful, not despite her suffering, but because of it.”

“Let’s start with a love story. Or maybe it’s another horror story. It seems like the difference is mostly in where the ending comes.”

- L'amour est avide, déclara la princesse en bandant son arc.

Ayant repéré un oiseau dans la cime d'un arbre, elle avait décidé d'en faire sa cible.

Sa remarque me fit réfléchir, même si je suppose que oui, mon amour pour Locke était avide. Mais l'amour permettait aussi les métamorphoses, comme dans les contes de fées. Grâce à lui, vous pouviez reprendre votre apparence initiale après avoir été changé en chat, en grenouille ou en bête. L'inverse était probablement vrai aussi.

"Aie de l'audace, aie de l'audace mais point trop d'audace de crainte que dans ton cœur le sang se glace."

Les histoires, ça me plaît, déclara-t-il. Et peut-être que toi aussi, tu me plais.

Je sais ce que tu penses : si je me doutais que tu te méfierais de ses intentions, alors j'aurais peut-être dû m'en méfier, moi aussi. Si les contes de fées nous mettent en garde contre les promesses qui nous engagent, je n'aurais pas dû donner ma parole aussi facilement. Mais à ce moment-là, sous le ciel étoilé, j'avais l'impression d'être dans un rêve, et je n'ai pas eu l'ombre d'une hésitation.

Je peux te montrer une autre version de toi-même, Taryn. Une version que tu n'as jamais imaginée. C'est terrible d'être une jeune fille prisonnière d'une histoire. Tu peux être plus que ça. Tu peux être la conteuse. Tu peux inventer l'histoire. Faire en sorte d'être aimée de tout Terrafæ.

Je pense très souvent à ce conte. J’y pense tout le temps.

C’est le genre d’histoire que tu apprécies. Les méchants sont tués – passés au fil de l’épée, rien de moins. La vengeance est assouvie. L’audace est récompensée. Et ces filles, ces filles dociles qui, confiantes, aimantes, se sont mariées et ont trouvé la mort, n’avaient-elles pas de l’audace, elles aussi  ? Je parie que tu penses que non.

Je parie que tu les trouves idiotes.

En fait, c’est ça, ton problème. Tu juges les gens. Tout le monde commet des erreurs. Les gens font confiance aux mauvaises personnes. Ils tombent amoureux. Mais pas toi. C’est pourquoi il est si difficile de solliciter ton pardon.

Ne romps jamais une promesse.

Je pense très souvent à ce conte. J'y pense tout le temps.

C'est le genre d'histoire que tu apprécies. Les méchants sont tués - passés au fil de l'épée, rien de moins - la vengeance est assouvie. L'audace est récompensée. Et ces filles, ces filles dociles qui, confiantes, aimantes, se sont mariées et ont trouvé la mort, n'avaient-elles pas de l'audace, elles aussi ?

Je parie que tu penses que non. Je parie que tu les trouves idiotes.

En fait, c'est ça ton problème. Tu juges les gens. Tout le monde commet des erreurs. Les gens font confiance aux mauvaises personnes. Ils tombent amoureux. Mais pas toi.