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Extrait ajouté par rouge 2023-06-04T13:24:11+02:00

Vous êtes joueuse, dit enfin le roi potentiel. Vous devez connaître un peu le chagrin si vous voulez utiliser celui de mon ennemi pour m'en faire un ami. Alors dites-moi, ma reine de marbre, connaissez-vous la colère ? La rage et la jalousie ? Ou bien ne sont-elles que des outils, les burins que vous employez pour sculpter votre victoire à l'instar d'un mathématicien, tout de lignes mais pas de cœur ?

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Elle ôte son masque.

Nous la voyons depuis si longtemps sous ce déguisement que nous avons presque oublié qu’elle est humaine. Emploierons-nous le mot « belle » ? La beauté varie en fonction de l’œil qui la contemple, mais toute femme, toute créature vivante, est à coup sûr plus belle que le masque derrière lequel elle se cache, donc oui, nous déclarons que, de l’instant qui fut à l’instant qui est, elle est vivante, elle vit et elle est belle.

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Alors qu’elle regagne le rivage, elle voit de la fumée noire au-dessus des quais.

Des hommes qui courent, des seaux, des seaux, des bâtiments qui s’écroulent, la fumée qui monte en colonnes puis s’étale dans le ciel à une certaine altitude, comme si elle franchissait quelque barrière invisible entre le monde violemment compressé de l’homme et l’étendue du firmament. De près — trop près —, la chaleur mord notre visage, notre peau, nos lèvres se fendent et le sang palpite dans nos orteils. Retraite, rien ne peut plus sauver ce quartier. Tenons-nous donc à l’écart, avec les enfants qui ouvrent de grands yeux devant les poutres fendues, les murs effondrés, qui regardent les étincelles de ce brasier tourbillonner, filer vers le ciel, et s’exclament : « C’est joli, maman — est-ce qu’on peut en voir un autre ? »

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Ce sont tes rues, Thene, elles sont tiennes, tu les as faites telles, tu les a prises car nul ne voulait te les donner, tu t’es accrochée à un avenir et tu l’as rendu tien, tu as le courage, tu as la force, n’aie pas peur, n’aie pas peur et cours !

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Elle court, elle n’est pas habituée à courir mais elle court cependant. La distance est sans importance, le temps sans objet, car elle a regardé dans les yeux de l’homme qui joue Faliere, elle y a vu la mort, et elle a compris que la partie n’était pas encore terminée. Elle court, elle court, elle court ! Il est heureux qu’elle connaisse bien cette cité car, à Venise, il est parfois difficile de trouver le soleil, les rues se tordent et s’enchevêtrent, les canaux sinuent de-ci de-là et leurs lents méandres trompent le voyageur innocent. Trop de ponts sont privés, d’autres gardés par des hommes affamés ; on croit avoir trouvé un repère, mais non : les ruelles s’incurvent à rebours et, lorsqu’on en émerge à nouveau, on a perdu toute idée de sa position, tout sens de l’orientation, on cherche un soleil qu’on ne distingue pas entre les hauts toits, mais il ne faut pas s’affoler.

Il ne faut pas s’affoler.

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Venise est un joyau de contradictions. Installés au bord de la lagune, vous et moi, nous observons le clair de lune plissé sur les eaux, sous un ciel piqueté d’étoiles. Comme les craquements des bateaux parviennent à nos oreilles, le parfum des poissons qui rissolent dans la poêle à nos narines, comme nous entendons les rires lointains et sentons la chaleur qui s’échappe d’une porte ouverte, nous comprenons que cette belle cité est sans conteste le paradis, et nous nous émerveillons de la grandeur des œuvres humaines.

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Que représentait cette proclamation pour les habitants ? Ma foi, rien de plus que ce qu’elle était : une feuille de papier scellée à la cire. Nul Évêque de Rome ne pouvait ébranler cette cité qui sombrait. Au lieu de cela, les rats noirs viendront. Ils viendront avec puces et peste, et la ville regrettera alors son impiété.

Mais nous anticipons. Le temps, pour ceux d’entre nous qui jouent à la Maison des Jeux, s’étire comme une pâte pétrie : les fibres se fendent, se déchirent, mais nous persistons et la partie se poursuit

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Venez.

Observons ensemble, vous et moi.

Nous écartons les brumes.

Nous prenons pied sur le plateau et effectuons une entrée théâtrale : nous voici ; nous sommes arrivés ; que fassent silence les musiciens, que se détournent à notre approche les yeux de ceux qui savent. Nous sommes les arbitres de ce petit tournoi, notre tâche est de juger, restant en dehors d’un jeu dont nous faisons pourtant partie, pris au piège par le flux du plateau, le bruit sec de la carte qu’on abat, la chute des pions. Pensiez-vous être à l’abri ? Croyez-vous représenter davantage aux yeux du joueur ? Croyez-vous déplacer plutôt qu’être déplacé ?

Comme nous sommes devenus naïfs.

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Extrait ajouté par MilieP 2022-04-30T11:38:58+02:00

“Life is lived through things which are not true. We pretend ourselves foolish in order to show our wisdom. We find things funny, which are sad. We smile at those who we would destroy, make alliances with those we do not respect, admire ourselves for our intellect and always look for the ultimate prize. We would be great, every one of us, and to achieve greatness do not bother to look at those we have destroyed in our path. A game is all of this and more, and nobler, for those who play at last transcend themselves, and see both the consequences of their choices, and the board as a whole. I do not think there is a nobler calling than the game, and I would have you a part of it.”

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Extrait ajouté par MilieP 2022-04-30T11:38:46+02:00

Levity and sincerity are not antonyms. We take pleasure in playing chess, but that does not mean we make wasteful moves.

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