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Extrait ajouté par Estard 2020-09-29T15:19:42+02:00

J’acquiesce. Je me rappelle l’affreuse sensation de la faucheuse venant vers moi. Je frissonne à ce souvenir et Dan fronce les sourcils. J’ai les mains qui tremblent mais je tends le bras et attrape le sac qu’il tient toujours. Ça me donne quelque chose à faire, ça me distrait du cauchemar.

— Tu veux en parler ?

De nouveau, ses grands yeux bruns m’observent, m’invitent à m’ouvrir à leur chaleur, et je me retrouve à céder à la gentillesse qu’ils promettent.

— C’était un cauchemar, dis-je d’une voix hésitante. Je ne pouvais pas bouger. J’étais prisonnière, et puis elle est venue pour moi. J’avais tellement peur. Je ne pouvais pas partir de là et il n’y avait personne pour me sauver.

— C’était qui ?

— La Grande Faucheuse, dis-je dans un murmure. Je sais que ça a l’air stupide, mais…

— Mais tu vois des fantômes, Mattie. C’est logique que tu fasses des cauchemars associés à la mort.

— Je pense que c’était réel, Dan, avoué-je dans un souffle. Aussi réel que le reste, que les fantômes que je vois.

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Extrait ajouté par Estard 2020-09-29T15:17:53+02:00

— Son meurtrier ?

Nom d’une pipe, pourquoi ai-je dit cela ? C’est à cause de ce fichu mal de crâne. L’officier Dan me fixe d’un air interrogatif maintenant. Fait suer.

— Écoutez, elle a disparu. La dernière fois que je l’ai vue, elle était en pyjama en train de se préparer à aller au lit. Quand je suis rentrée, son lit était défait et elle n’était plus là. Quelque chose s’est passé. Elle n’a pas fugué. Quelqu’un doit l’avoir enlevée.

— Pourquoi es-tu si sûre qu’elle n’a pas fugué ?

— Parce qu’elle ne ferait pas ça !

Le cri m’échappe et je me tasse sur moi-même, attrapant ma tête qui me lance de plus belle. Mince, mince, mince. Doucement, Mattie.

— Sally n’a jamais eu d’endroit correct où vivre. Les Olson ne sont pas parfaits, mais au moins la maison est propre et on a assez à manger. C’est plus qu’elle n’a jamais eu. Elle ne fuirait pas un tel endroit. Je sais que vous ne comprenez pas. Vous avez probablement probablement grandi dans une famille chouette, mais pour nous, c’est assez rare. Aucun d’entre nous ne jetterait ça à la poubelle.

— Que penses-tu qu’il lui est arrivé ?

— Quelqu’un lui a tiré dessus.

Crotte de bique.

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Extrait ajouté par tekyla 2020-08-05T21:19:03+02:00

Rouge à lèvres cerise sur lèvres pleines et boudeuses : check. Fard à paupières : check. La couleur noisette de mes yeux minimise un peu l’effet smoky, mais ils sont quand même super beaux. Boucles brunes qui ondulent sur de la dentelle blanche : check. Gamine avec un trou dans la tête : check. Jean skinny… Un trou dans la tête ?

Ma tête tourne brusquement et je fixe l’enfant. Elle doit avoir à peine huit ou neuf ans. Ses cheveux blonds sont rassemblés en une queue de cheval. Elle porte une adorable robe à fleurs avec des chaussons bleus assortis. Elle est mignonne comme tout, si l’on fait abstraction de sa peau pâle et du trou, qui ressemble à un impact de balle. Non pas que j’en aie déjà vu un personnellement, du haut de mes seize ans, mais je regarde New York : Unité Spéciale. Stabler est assez sexy pour son âge.

— Mattie, t’as fini ?

Sally pleurniche et je lève les yeux au ciel. Elle est si jalouse de ne pas avoir été invitée à la fête de Megan Johnson. Elle n’y serait pas allée de toute façon, mais là n’est pas la question. C’est l’invitation qui compte.

— Tu peux m’aider ?

C’est la gamine. Mon regard retourne vers elle. Non. Je vais l’ignorer et elle va s’en aller, comme d’habitude. C’est ma règle depuis que j’ai cinq ans. Okay, je vois des fantômes, mais je n’ai pas envie qu’eux le sachent.

— Mattiiieee !

— J’arrive, j’arrive !

Purée, elle ne peut pas rester tranquille cinq minutes ?

— S’il te plaît.

— Aïe !

La gamine décédée m’a touchée, et ça fait mal. Comme si je m’étais coupée avec un couteau. Je frissonne. Ce n’est jamais agréable quand ils me touchent. Ce n’est pas ma douleur que je ressens, mais la leur, leur douleur et leur confusion. Et j’entends… des choses.

— Maman, maman, où est Monsieur Ours ?

Elle ne sait pas qu’elle est morte ?

— Mattie, t’as vu un cafard ou quoi ?

J’entends l’inquiétude dans la voix de Sally. Elle a un problème avec les cafards. Le taudis où elle vivait avec sa mère en était infesté. Elle m’a dit qu’elle s’était réveillée une fois et qu’il y en avait un dans sa bouche. Dégueu.

— S’il te plaît, tu peux m’aider ?

Ne la regarde pas, Mattie. Ne dis rien. Elle veut me toucher de nouveau mais je fiche le camp et je cours jusqu’à la porte. Je peux la sentir derrière moi. Elle ne comprend pas pourquoi je ne veux pas lui parler. Tant pis. J’ouvre la porte.

— La salle de bains est tout à toi, Sally.

— Il y a un cafard ? demande-t-elle, observant la pièce avec inquiétude.

— Juste une souris.

Je me glisse dans le hall d’entrée et j’attrape mon manteau. Ce n’était pas gentil, même pour moi. Sally a aussi peur des souris, mais si le fantôme reste là… Je ne peux pas prendre le risque. Sally ne peut pas la voir, mais qui sait ce que la défunte pourrait faire ?

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