Extraits

- Astrophil et Stella, a-t-il dit en prenant ma main. Le nom Astrophil est dérivé de deux mots grecs qui, combinés, signifient "amoureux des étoiles".

- Qu'est-ce que je dois comprendre ?

Oliver a incliné la tête et regardé le ciel.

- Que Stella est l'étoile qu'il aime.

Tu ne sais même pas ce que c'est que la musique punk. Et c'est tout sauf ça !

- Au revoir, Stella, m'a-t-il lancé d'une voix étranglée. Merci infiniment de m'avoir laissé faire partie de ta vie.

Oliver s'est penché vers moi ; il a passé la langue sur ses lèvres. Lorsqu'il a repris la parole, j'ai senti la chaleur de son souffle sur ma peau.

- Tu te trompes. Si j'essayais de te distraire, voilà ce que je ferais...

- Tout le plaisir était pour moi, a-t-il répondu. Mais ma motivation était purement égoïste. Je voulais te voir sourire.

Quand j'ai voulu le rejoindre, Oliver m'a attrapé le poignet et m'a attirée à lui.

- Tu te souviens de ce que je t'ai demandé ?

- De vendre ton numéro au plus offrant ?

- S'il te plaît, Stella, appelle-moi.

- OK.

N'empêche, Oliver avait du mérite d'avoir cité Mulan !

Il s'est passé une main dans les cheveux.

- Et moi qui pensais que faire partie d'un groupe comptait pour quelque chose.

— Je m'ennuie ! a gémit JJ

Après trois défaites contre mon frère, il avait jeté l'éponge et gisait la tête en bas sur son fauteuil. Son crâne rasé touchait presque le tapis et il avait le visage écarlate, comme si tout le sang était descendu dans sa tête.

— Quelqu'un, amusez-moi ! a-t-il imploré en agitant une paire de baguettes à la manière d'un chef d'orchestre.

— Il y a un livre de coloriage dans la cuisine, a signalé Xander.

Il a attrapé les jambes de JJ et les a balancées par dessus la tête de son ami, qui a achevé de s'effondrer. J'ai éclaté de rire, et même Alec, qui avait toujours ses écouteurs dans les oreilles, a souri.

Est-ce que c’était mal de penser davantage à Oliver Perry qu’à Cara ? Bien sûr, j’étais ravie que ma sœur rentre à la maison, mais son cancer n’avait pas disparu comme par enchantement. Cara était toujours malade, et s’il y avait une chose que je désirais par-dessus tout – plus encore que de revoir Oliver et passer du temps avec lui –, c’était qu’elle guérisse.

Oliver m’a arrachée à mes pensées en me donnant un léger coup de coude.

– Ça va, Stella ?

J’ai relevé brusquement la tête.

– Si ça va ? Moi ?

– Ouais. Tu es bien silencieuse.

– Je suis silencieuse ?

– Ouais. Tu comptes répéter tout ce que je dis ?

– Tu comptes répéter tout ce que je dis ?

– OK, je me tais. Tu ne m’as pas manqué, en fait…

– Tu ne m’as pas manqué, ai-je répété en me mordant la lèvre pour réprimer un sourire.