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« Stan. Seigneur, cet homme-là aurait pu déclencher des guerres. Comme une Hélène de Troie contemporaine. On aurait dit que lorsque son ADN s’était formé, tout s’était parfaitement mis en place – les anges avaient chanté et créé un équilibre parfait entre ses pommettes, le triangle de ses mâchoires, ses yeux gris pétillants et ses longs, très longs cheveux blonds. Comme une putain de sirène. »
Afficher en entier« — Il voit la fille en moi et il l'aime bien, et il peut toucher le garçon et l'aimer aussi. Il n'essaie pas de me faire entrer dans une case. Il me laisse être ce que je suis. »
Afficher en entier« Ben avait tiré une couverture du canapé et l'avait enveloppée autour d’eux. Stan avait clairement froid après son entraînement, mais il refusait de quitter les genoux de son petit ami pour aller s'habiller. Ça leur convenait très bien de se câliner pour se réchauffer. Le musicien caressa le cou de Stan de haut en bas de ses lèvres, profitant tout à la fois de son odeur et de son goût, tout en gardant ses bras autour de sa taille comme pour le protéger.
— Je suis si ridiculement amoureux de toi.
Stan se retourna et lui jeta l’un de ses sourires les plus dévastateurs. Se penchant lentement en avant, il frotta son nez contre le sien.
— Je sais. »
Afficher en entier« Quand Ben l'embrassa de nouveau, c'était pour recueillir les larmes salées sur les joues de Stan, puis pour les partager avec lui sur ses lèvres.
— Ne me quitte pas, s'il te plaît, murmura le journaliste. Tu m'as trop manqué. Je peux vivre sans toi, mais Dieu, Ben, je n’en ai pas envie.
— Je ne te quitterai pas, lui assura-t-il d’une voix épaisse. C’est toi et moi. »
Afficher en entier« Ben se leva de son siège et, sur un coup de tête, il passa les bras autour de Tone pour lui faire un énorme câlin. Tone le serra tellement en retour que le guitariste sentit sa colonne vertébrale craquer.
— Merci, dit-il. Sérieusement. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.
— Tu serais un plus gros connard encore que maintenant, rétorqua Tone avec un sérieux absolu. Je t'aime, mec.
— Je t'aime aussi.
— C'est un peu trop gay pour moi, répondit son ami sans pour autant lâcher Ben, ni même en desserrant sa prise.
— Ne t'inquiète pas, chuchota le barman. Ce n'est pas contagieux. »
Afficher en entier« — Ils me laisseront entrer, dit Stan avec confiance. Ne savent-ils pas qui je suis ?
— T’es un Russe ivre avec les plus belles jambes de Grande-Bretagne, se moqua Tone.
— En effet. Ils devraient être honorés de m’accueillir dans leur établissement. »
Afficher en entierLa petite fille saisit l’ourlet du T-shirt noir de Ben et tira dessus.
— Alice, la réprimanda sa mère.
Le musicien secoua la tête pour lui montrer que ça ne le dérangeait pas.
— Est-ce qu’elle, c’est une princesse ? chuchota la gamine.
Stan marqua un temps d’arrêt, d'abord à cause du pronom, puis du titre royal. Vu le regard sur le visage de Ben, il essayait très fort de ne pas rire.
— Oui, répondit-il. C’en est une. Mais ne le dis à personne, d'accord ?
— D'accord, dit Alice, avant de se tourner vers sa mère, l’air excité.
Afficher en entier— Penses-y, murmura-t-il. Tu rentrerais ici tous les soirs. On pourrait préparer le dîner ensemble, regarder la télé. Tu pourrais jouer sur ta console de jeu et je pourrais aller sur mon ordinateur portable. On pourrait faire passer le temps ensemble, puis on irait au lit et on ferait l'amour. Tous les soirs.
— Faire l'amour tous les soirs ?
— Je savais que c’est surtout ça que tu retiendrais, rétorqua Stan en riant.
Afficher en entierLe guitariste lui embrassa la tête et lui passa doucement les doigts dans les cheveux, défaisant le chignon, puis commença à former une tresse lâche.
— Qu'est-ce que tu fais ? l’interrogea Stan, qui semblait amusé.
— Euh. Je tresse tes cheveux ?
Le journaliste se pencha en avant pour laisser plus d'espace à Ben.
— Comment ça se fait que tu sais faire des tresses ?
— J'ai une sœur, tu te souviens ?
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