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Tu n'as jamais eu un ami super noir qui te raconte ses problèmes sans avoir envie de les résoudre ? Juste pour vomir sa noirceur et se plaindre ? Et toi, tu l'écoutes pendant des heures et, à force, il te fout le cafard ? Et lui, en revanche, il repart de chez toi, il est content. Il a parlé et t'a piqué un peu de joie de vivre. Et toi, ben, tu finis ta journée sur le canapé en mangeant du cassoulet froid et en te disant qu'en réalité la vie est merdique ...
Afficher en entierUn moment parfait, avec mon homme imparfait qui complète mes propres imperfections, pour une union parfaite.
Afficher en entierJe suis sur mon petit nuage, complètement paumé ... Je me trompe de route... Cette route que le connais pourtant par coeur, la route de toute ma vie. Je la loupe ... Un peu comme celle que j'ai ratée, à un moment donné, il y a sept ans... Mais ce n'est pas grave, en définitive ... Il y a toujours des itinéraires bis, des déviations, pour revenir sur le bon chemin ... C'est juste un perte de temps.
Afficher en entierPas besoin d'épiloguer. Elle veut savoir si je suis entre de bonnes mains et donc elle veut rencontrer celui qui est le propriétaire universel de mon coeur. Spoiler(cliquez pour révéler)Comme toute bonne mère qui se respecte.
Afficher en entierJe ne me suis jamais donné aussi éperdument. Mais je ferme les yeux et je lui donne toutes mes clés. Parce que ... parce que c'est l'évidence et le destin. C'est tout. Pour le reste, comme elle dit, on verra.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)Je ne me lasserai jamais de t'embrasser. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est mon coeur, Div. Il me le crie depuis la première fois. Depuis le premier cassoulet ...
Afficher en entierJ'essaye de tuer ce mec juste avec le regard. Mais ça ne marche pas. Douloureuse constatation, je n'ai pas de superpouvoirs. C'est vraiment con la vie.
Afficher en entierLorsque je rejoins les Heaven ans Hell, l’ambiance a fondamentalement changé à table. Magnus est encore plus blanc que d’habitude, les poings appuyés sur son ventre. Steeve et Ros sont pliés en deux, la tête posée sur la table. Beth, elle, affiche un visage soucieux. Ce qui m’alarme également.
- Ben les mecs, qu’est-ce qui vous arrive ?
Magnus grogne.
- C’est ce con de Steeve ! il nous a fait fumer un truc, ce matin, je suis sur qu’elle étaot périmée ta beuh de merde, ducon !
Steeve redresse la tête.
- Pauvre tache, ça se périme pas la beuh, en plus je l’ai achetée à mon revendeur habituel. Il a juste dit qu’elle était plus forte, c’est tout !
- Ouais, super ! elle avait un goût de naphtaline, ta came !
Ross couine, plié en deux.
- Non, de citrouille pourrie !
Beth se retient de rire.
- Mettez-vous d’accord, citrouille ou naphtaline ? C’est pas trop pareil ! et puis, d’abord, cette habitude du pétard à jeun est vraiment à chier, je vous avais dit d’arrêter ça !
Magnus siffle entre ses dents.
- Beth, ta gueule ! on n’a pas besoin de ta morale de bonne sœur ! et tu te trouves drôle avec ton « a chier » ?
Je les interromps.
- Mais vous avez quoi au juste ?
Ross s’énerve tout seul.
- Je crois qu’on a une putain de chiasse ! Bordel de merde !
Un pet aussi immonde par le bruit que par l’odeur émane de Steeve. Je m’insurge en me touchant le nez.
- Steeve ! Merde !
Il ricane.
- C’est le cas de la dire ! putain de bordel, je crois que j’ai pas simplement pété ! je vous laisse !
Il se lève précipitamment et se rue vers le hall. Ross se lève et lui court après.
- Eh, attends ! on a qu’une seule chiotte dans la chambre, prems !
Afficher en entierIl faut que je me reprenne. Je suis en train de croire, de plus en plus, que quelque chose grandit en moi, juste pour lui. Mais chez lui, seul son pénis doit grandir.
Afficher en entierChapitre 9 :
Divya
«…Il gémit doucement. Je repose mon oreille sur son torse en le massant plus puissamment, mon autre main essayant de fondre contre la sienne, paume à paume, doigts entrelacés plus intimement.
— ALLEZ, Maël ! Pense au lever du soleil, le matin, à une envolée d’oiseaux… Pense à ta musique… La vie est belle, Maël, tu ne l’as juste pas vu… Reviens, je t’en prie…
Mon énergie s’amenuise. Nous sommes en plein combat. Ma Lumière, son obscurité. Mon goût de la vie, son envie de mort. S’il ne se laisse pas faire, je ne vais pas pouvoir continuer longtemps. Je peux le guider mais sa volonté restera la seule juge. Je me tortille contre lui, pour entrer en lui, presse toujours son torse, plus fort, toujours plus fort.
— Maël ! Reviens ! Attrape ma lumière, je te la prête. Accroche-toi à moi, bordel ! La nature a besoin de toi. De ta lumière. Elle est belle… Je l’ai vue, Maël, elle est là… Tu as juste à la trouver. Je t’aiderai…
Je suis à bout de forces. Ma propre lumière vacille. C’est tellement triste. Je remonte un peu sur lui, pose mon visage entre son cou et le dossier de la banquette et lui parle à l’oreille.
— Reviens. Viens. Nous allons trouver ta lumière. Rien n’est jamais perdu. Reviens, je t’en prie. Je veux revoir ces beaux yeux. Fais ça pour moi, Maël…
Je lui donne mes dernières forces. Je ne peux pas plus.
— Maël, s’il te plaît...»
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