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Sur le moment, je n'avais plus toute ma tête. Elle avait dit que je n'étais pas du genre homophobe. Pourtant, elle se trompait cruellement. J'étais la personne la plus homophobe du monde. Parce que "homophobe" signifie "qui a peur des homosexuels".

Et j'avais une trouille bleue de moi-même.

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- Rik ?

Il me fallut une seconde pour répondre, car j’étais en train d’avaler ma tequila.

- Oui ? fis-je en me levant pour abandonner mon verre sur le bureau à côté du sien.

Au même moment, il s’approcha. Sa grande main se posa sur mon cou et je retins ma respiration. Le temps resta suspendu un instant, jusqu’à ce que je me rende compte qu’il était en train d’examiner l’endroit, sous ma mâchoire, où Eros m’avait frappé avec sa crosse.

- C’est moche ? chuchotai-je, histoire de dire quelque chose.

Mais Graham ne m’écoutait même pas. Sa main vint se poser sur ma taille nue, puis sa bouche dériva. Une paire de lèvres souples et humides m’effleura entre le cou et l’épaule, avant de me pincer la peau.

Putain de merde.

Une fois de plus, je restai figé par la surprise, trop stupéfait pour dire quoi que ce soit, ou pour tenter de le repousser. Sa bouche se fraya un chemin le long de ma gorge, déposant des baisers mouillés sur son sillage. Je n’avais aucune réaction. Enfin, pas tout à fait. Ma queue se réveilla et se tendit contre la fermeture de mon jean, en moins de temps qu’il ne faut pour dire : « mauvaise idée ». Puis Graham releva la tête et sa langue se mit à jouer avec mon oreille. Quand il aspira mon lobe dans sa bouche pour le sucer, je pris une brève inspiration.

- Je te fais toujours de l’effet ? chuchota-t-il.

Sans attendre de réponse, il me bouscula vers le lit. Je n’étais pas encore assis qu’il était déjà à califourchon sur moi et me plaquait sur le dos. Sa bouche fut sur la mienne une seconde plus tard. Il m’embrassait avec chaleur et fougue, et je le laissais faire. Non – je lui déroulais le tapis rouge, reculant sur le lit pour m’étendre de tout mon long en l’attirant dans mes bras.

Oui, oui, oui, scandait mon corps. Avec quatre verres de tequila, il était facile de faire taire la logique de mon cerveau. Le corps chaud et ferme de mon premier amour m’escaladait comme un singe et j’étais incapable de mobiliser la volonté nécessaire pour un instant de réflexion. Il referma ses grandes mains dans mes cheveux tout en faisant pleuvoir des baisers sur ma bouche. Ses lèvres étaient chaudes et sa langue dansait avidement avec la mienne.

Soudain, nous avions à nouveau quinze ans et nous étions fous de désir. Il n’y avait aucune finesse dans nos caresses. Nous étions impatients et intrépides. Tout n’était que vigueur, grognements et fièvre. Le lit supportait à peine les cent quatre-vingts kilos que pesaient ces deux joueurs de hockey excités qui essayaient d’atteindre la fusion nucléaire avec leurs bouches.

Mes mains maladroites se frayèrent un chemin sous son t-shirt et effleurèrent la surface ferme de son dos. Il détacha ses lèvres des miennes, le temps de faire passer son haut par-dessus sa tête. Nous nous retrouvâmes peau contre peau. Quand je posai les mains sur son beau torse, faisant rouler ses tétons sous mes pouces, il poussa un gémissement plein de désir que j’entendrais sans doute longtemps dans mes rêves.

Et c’était Graham. Mon Graham. Ces yeux bleus familiers étaient à demi voilés par le désir et sa peau dorée rougissait d’envie. Pour moi. Il n’y avait rien de comparable. Avec ses hanches plaquées contre les miennes, je crus bien exploser dans mon jean comme lorsque nous étions adolescents.

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Les types dans le genre de Big-D se trompent. Ils croient que le gay est celui qui va prendre son temps pour se savonner la queue tout en vous regardant vous laver les cheveux. Mais ce n'est jamais le cas, dans aucune douche collective, nulle part sur la planète terre. Le gay est au contraire celui qui se douche discrètement et en vitesse, avant de ficher le camp. Il enfile ses sous-vêtements alors que sa peau est encore humide, même s'ils doivent lui coller à la raie des fesses pendant le reste de la soirée.

Il ne vous dévisage pas, et il préférerait manger du verre pilé plutôt que d'avoir une érection dans les vestiaires. Ainsi, quand sa vie lui explose au visage parce qu'il a exceptionnellement baissé sa garde, vous ne pouvez pas l'accuser d'avoir eu un comportement louche. Vous aurez beau pensée aux années pendant lesquelles vous vous êtes douchés ensemble, vus ne vous rappellerez aucune chose qu'il ait pu dire ou faire quand vous étiez nu.

Parce qu'il est invisible. Ou du moins, il essaie de l'être. Il efface son historique chaque fois qu'il éteint son ordinateur. Ses vêtements sont indéfinissables. Son visage est scrupuleusement neutre.

En toute honnêteté, c'est épuisant.

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Ce baiser était celui de deux cœurs brisés.

Il était profond, doux et triste.

J’avais la poitrine douloureuse tant je peinais à croire que je le serrais contre moi et que je l’embrassais.

Chaque caresse de ses lèvres contre les miennes m’anéantissait un peu plus.

C’était probablement le meilleur baiser que j’aie jamais connu.

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Nous restâmes assis en silence encore quelque temps.

— Graham et toi, dit Bella dans un souffle. Ça alors. Je suppose que vous ne me laisseriez pas regarder ? Ça doit être sacrément chaud.

J’avalai de travers ma dernière gorgée de café.

— C’est bien ce que je pensais, marmonna Bella.

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Mais demain, quand tu patiner as un peu de travers, je serai le seul à savoir pourquoi.

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- Pour moi, ça a toujours été toi. Toujours.

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Dans tous mes films préférés, quand un malheur était sur le point de se produire, le personnage principal avait tendance à le sentir. Il remarquait un signe, percevait un déséquilibre des forces. Mais ce n'était pas comme ça que fonctionnait ma vie réelle. Et je ne suis pas un héros de films d'action. Je vous jure que je n'avais rien vu venir.

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