Extraits

Alors que sa mère est partie terminer sa nuit, Antonn range le bol qu’il avait pris pour manger ses céréales. Il n’avait pas faim comme il l’a prétendu à sa mère. Quelques heures plus tard, cette dernière se lève et trouve son fils endormi dans le canapé du salon, les vêtements et lui-même souillés de terre, déchirés par endroit, les pieds égratignés. Elle le réveille affolée :

— Antonn, qu’as-tu fait ? Où es-tu allé le reste de la nuit ?

Tiré de son sommeil profond, il ne trouve aucune explication.

— Je ne comprends pas, après que tu sois partie, je me suis assis sur le divan et me suis assoupi presque instantanément.

— Marc ! Marc ! Vient vite, il s’est passé quelque chose, égosille Estelle.

— Antonn ! Dit Marc ébahit. Mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu nous as retourné le jardin ?

— Je ne sais pas papa ! Je viens de le dire à maman.

Antonn grimpe à l’étage tourmenté par les événements. Il s’active sous la douche, ses amis ne vont plus tarder à arriver.

PREFACE

Astrid arrive devant la maison des Jensen. Les cris qui en sortent sont terrifiants. Alors qu’elle se précipite à l’intérieur, elle y constate l’horreur produite.

Cette débandade qui envahit le foyer l’inquiète. La demeure est sans dessus dessous, le crucifix accroché dans l’entrée n’y est plus. Les murs sont recouverts d’empreintes et de symboles étranges avec vraisemblablement du sang. Ce qu’elle ressent à ce moment-là est épouvantable. Elle n’a aucune idée de l’ampleur des dégâts. Tout en essayant de comprendre, une voix d’homme l’interpelle : « Démon, je t’ordonne de quitter ce corps, in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. »

S’en suit une juxtaposition de plusieurs voix étranges accompagnées d’un dialecte incompréhensible

Sur ces mots, Astrid est terrifiée. Elle pense immédiatement à Antonn et accourt donc à l’étage. Cependant personne ne s’y trouve, à cet instant, elle se rend compte que ce vacarme vient de la cave. Elle ouvre la porte, descend les escaliers avec beaucoup de crainte. La scène qu’elle entrevoit lui glace le sang …

(Pour comprendre comment les Jensen en sont arrivés là, il faut remonter quelques mois en arrière.)