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Une bombe nucléaire est tombé sur Washington puis sur le reste du monde. Notre narrateur, John, se trouvait dans un hôtel en Suisse pour une conférence. Il décide alors de tenir un journal où il raconte les jours qui passent.

C'était très sympa à lire ! On a un mix de genres littéraires qui vont bien ensemble : post-apocalyptique et policier.

On sent un petit parti pris politique de l'auteur qui n'avait peut-être pas sa place dans ce livre à vrai dire ça serait peut-être mon bémol. On a aussi des moments qui sont un peu longs et qui peut être auraient pu être abrégés.

Un roman estampillé "thriller post-apocalyptique", pour moi qui adore ces deux genres je ne pouvais pas passer à côté.

L'histoire débute dans un hôtel en Suisse où nous vivons avec Jon, le narrateur, le jour où la guerre nucléaire frappe le monde entier.

Le récit se fait sous forme de journal où Jon y note tout se qui se passera dans cet hôtel avec les survivants dans les jours et mois qui suivent l'événement.

J'ai vu beaucoup d'avis mitigés sur ce livre donc je n'en n'attendais pas forcément grand-chose. Dans l'ensemble ce fut une lecture satisfaisante malgré de nombreux défauts (à mes yeux bien entendu).

Le côté post-apo est assez bien traité même s'il ne révolutionne pas le genre. J'ai suivi avec plaisir les grandes interrogations de ces survivants, leur peur, leur manière de gérer ce qui leur tombe dessus, les rivalités et groupes qui se forment au sein du groupe.

L'autrice décrit bien les effets nucléaires sur la faune et la flore. J'ai ressenti le froid glacial en plein été, l'absence de soleil pendant des jours, le silence de la forêt où plus grand chose ne vit.

Je ne me suis, par contre, attachée à aucun personnage. L'autrice ne prend pas le temps de bien les développer, aucun n'attire la sympathie.

L'autre défaut est le côté thriller/enquête beaucoup trop survolé. Je pense que l'autrice a voulu traiter peut-être trop de choses sans vraiment en approfondir aucune. L'enquête se perd dans la survie et la vie dans l'hôtel puis revient sur le devant de la scène à la fin avec une conclusion qui tombe comme un cheveu sur la soupe et qui sonne assez peu crédible.

Au final l'enquête ne sert absolument pas l'histoire et n'a pas vraiment d'intérêt.

J'ai donc bien aimé le côté post-apo mais pas vraiment le côté thriller. Heureusement celui-ci ne prend pas beaucoup part dans le roman.

AVIS FICTION – THE LAST DE HANNA JAMESON

Titre : The Last

Écrit par: Hanna Jameson

Éditions :

• Éditeur : Hachette Lab (18 septembre 2020)

Autres informations :

Genre : Post-Apocalyptique

Nombre de Pages : 379 pages (source Amazon)

Prix :

Numérique : 9,99 € (Amazon)

QUATRIÈME DE COUVERTURE

Jon pensait avoir largement de répondre au dernier SMS de sa femme. Mais alors qu'il prend son petit-déjeuner dans le hall de l'Hotel Sixième en Suisse après une conférence, le monde se rappelle à lui avec d'atroces nouvelles. Washington DC a été effacée par une bombe nucléaire. Plus de nouvelles de New-York. Londres s'est éteinte. Berlin aussi. Voilà ce qu'il a le temps de comprendre avant que les médias et les réseaux sociaux ne soient coupés à leur tour. Avant que le ciel ne se couvre de nuages oranges.

Deux mois plus tard, ils sont vingt survivants réfugiés dans cet hôtel connu pour son histoire teintée de suicides et de meurtres. Jon et ses compagnons d'infortune essaient de maintenir un semblant de quotidien. Jusqu'au jour où ils découvrent le corps d'une petite fille.

Les provisions s'amenuisent, les tensions s'affûtent. Et si finalement le danger n'était pas à l'extérieur?

Vingt survivants. Un hôtel. Un meurtre.

MON AVIS

Tout d’abord merci aux éditions HLAB et à Netgalley pour ce service presse.

C’est une lecture mitigée au final dont je vous parle.

Vous l’aurez compris en lisant le résumé, des bombes nucléaires, difficultés d’accès à internet, fin de l’information, un hôtel, des survivants et le meurtre d’une enfant.

Tout d’abord ce que j’ai apprécié : le fait que le livre ne soit pas un ‘’classique’’ post-apo plein d’actions, de survivalisme et d’horreur. On part sur un journal tenu par Jon, historien, qui se dit qu’il faut laisser une trace de ce qu’il s’est produit, je pense que cela était un peu sa façon de ne pas sombrer dans le désespoir complètement au milieu de tout ce chaos, bien que nos survivants sont organisés et tentent de s’en sortir en gardant une forme de quotidien et de règles de société construite. Il va relater les faits, présenter les survivants qui se trouvent avec lui dans l’hôtel et surtout rechercher le meurtrier de cette enfant, une enquête qui passe un peu en second lors du récit, ce que je trouve un peu normal, quand on vit la fin du monde et qu’on tente de survivre, nos priorités ne sont pas les mêmes.

Ce que j’ai le moins aimé maintenant dans cette histoire : son manque de dynamisme. Bien que dès le début j’ai été happé dans l’histoire, au fil des pages j’ai commencé à me sentir un peu blasée, bien que l’histoire reste intéressante et qu’on a envie d’en savoir plus, il n’en reste pas moins que je reste sur ma faim.

Donc voilà, un avis en demi-teinte. Je recommande la lecture de ce roman, car même si je tique et me dis hummm il manque quelque chose, je reste convaincue que ce livre est un bon roman et que son style différent offre un agréable moment de lecture.