Réponses au commentaire de Edaura
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J'avais hâte d'enfin pouvoir me plonger dans les aventures de Link sous la plume d'Akira Himekawa. Phantom Hourglass ayant été mon premier jeu, il se devait d'être mon premier manga.
L'histoire est grandement simplifiée et modifée. Je comprends qu'on ne puisse pas mettre l'intégralité d'un jeu d'une longue durée de vie en manga mais j'avoue que certains points m'ont exaspérée.
La quête des cristaux, tout d'abord, est inexistante. Pour ceux qui ne sauraient pas, l'épée spectrale nécessite trois cristaux pour sa lame et le sablier pour sa poignée. Dans le manga, le forgeron forge sa lame sans plus de pression et de complications. L'absence de cette quête est d'autant plus décevante qu'elle annihile les gorons et les skimo qui sont deux peuples assez importants dans l'univers de Zelda.
Les donjons et les explorations d'île sont très rapides. En trois cases Link à parcouru un temple et affronte le boss de deux temps, trois mouvements. C'est dommage car chaque île à un design bien particulier qui n'est pas assez mis en avant et le charisme des boss n'est vraiment pas à la hauteur de jeu.
Link parle... bon je m'en doutais mais après des années d'onomatopées, ça fait un peu bizarre.
L'histoire des souvenirs de Ciela... un peu ambigu, pourquoi avoir donné une forme simili-humaine à ses souvenirs? Ça rajoute un petit côté "humain" à la fée mais je n'y vois pas d'autres avantages.
En revanche, je ne peux qu'applaudir l'auteur pour le développement du personnage de Linebeck et sa relation avec Jolene. Ce personnage reste assez effacé durant tout le jeu et le voir ainsi exploité en manga est très plaisant. On en apprends plus sur sa vie, son passé et on s'attache plus facilement à ce capitaine au grand cœur.
Les dessins collent parfaitement à l'univers du jeu. Le style cartoon nous présente un Link adorable mais autour le monde est sombre et dangereux.
Conclusion: si on veut saisir toute la complexité et le potentiel de l'univers de Zelda, il faut bien évidemment jouer aux jeux mais lire les mangas est une bonne première approche et, même si je suis un peu déçue, je ne peux m'empêcher d'admirer la prise de risque.
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