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“Are you not . . .” Olive had no idea how to even ask it. “Married, or something?” He must have been in his early thirties. He had a fantastic job; he was tall with thick, wavy black hair, clearly smart, even attractive looking; he was built. Yeah, he was a moody dick, but some women wouldn’t mind it. Some women might even like it.
He shrugged. “My wife and the twins won’t mind.”
Oh, shit.
Olive felt a wave of heat wash over her. She blushed crimson and then almost died of shame, because— God, she had forced a married man, a father, to kiss her. Now people thought that he was having an affair. His wife was probably crying into her pillow. His kids would grow up with horrible daddy issues and become serial killers.
“I . . . Oh my God, I didn’t— I am so sorry—”
“Just kidding.”
“I really had no idea that you—”
“Olive. I was joking. I’m not married. No kids.”
Afficher en entier- Je vais te tuer, grommela-t-il les dents serrées, de façon à peine plus articulée qu'un grognement. Si tu dis un seul mot de plus sur la femme que j'aime, si tu la regardes si tu penses à elle... je te défonce.
Afficher en entier“Olive,” Dr. Aslan interrupted her with a stern tone. “What do I always tell you?”
“Um . . . ‘Don’t misplace the multichannel pipette’?”
“The other thing.”
She sighed. “ ‘Carry yourself with the confidence of a mediocre white man.’ ”
Afficher en entier- Vous… Vous venez de m’embrasser ?
Il semblait déconcerté, voire un peu essoufflé. Ses lèvres étaient gonflées, pulpeuses et… Bon sang. Embrasser. Impossible qu’Olive s’en tire à bon compte en niant les faits.
Cela dit, elle pouvait toujours essayer.
— Non.
Curieusement, ça eut l’air de marcher.
— Ah. Très bien. Dans ce cas…
Carlsen hocha la tête et se retourna, l’air vaguement désorienté. Il fit quelques pas dans le couloir, atteignit la fontaine à eau – probablement l’endroit vers lequel il se dirigeait au départ.
Olive commençait à croire qu’elle était tirée d’affaire, quand il s’arrêta et se retourna, perplexe.
— Vous êtes sûre ?
Et merde.
— Je…, commença-t-elle avant d’enfouir son visage dans ses mains. Ce n’est pas ce que vous croyez.
— D’accord. Je… D’accord, répéta-t-il lentement.
Sa voix était profonde et grave, donnant l’impression qu’il allait se mettre en colère. Ou qu’il l’était déjà.
— Qu’est-ce qui se passe ?
Impossible d’expliquer un truc pareil. N’importe quel être normalement constitué aurait trouvé la situation d’Olive bizarre, mais Adam Carlsen, qui considérait visiblement l’empathie comme un bug et non une caractéristique humaine, ne pourrait jamais comprendre. Elle laissa retomber ses bras et prit une profonde inspiration.
— Je… Écoutez, je ne veux pas être grossière, mais ça ne vous regarde pas.
Il la regarda fixement pendant un moment, puis hocha la tête.
— D’accord. Bien sûr.
Il devait être en train de reprendre ses esprits, car son ton était moins surpris, de nouveau normal… Sec. Laconique.
— Je vais retourner dans mon bureau et commencer à travailler sur ma plainte pour violation du Titre IX.
Olive soupira de soulagement.
— Oui. Ce serait super, vu que… Attendez. Votre quoi ?
Il pencha la tête.
— Le Titre IX est une loi fédérale qui protège des comportements sexuels inappropriés au sein des universités…
— Je sais ce qu’est le Titre IX.
— Je vois. Vous avez donc volontairement choisi de l’ignorer.
— Je… Quoi ? Non. Non, c’est faux !
Il haussa les épaules.
— Je dois faire erreur, dans ce cas. Quelqu’un d’autre a dû m’agresser.
— « Agresser »… Je ne vous ai pas « agressé ».
— Vous m’avez embrassé.
— Mais pas vraiment.
— Sans vous assurer d’abord de mon consentement.
— Je vous ai demandé si je pouvais vous embrasser !
— Et vous l’avez fait sans attendre ma réponse.
— Quoi ? Vous avez dit « oui ».
— Pardon ?
Elle fronça les sourcils.
— Je vous ai demandé si je pouvais vous embrasser, et vous avez dit « oui ».
— Incorrect. Vous m’avez demandé si vous pouviez m’embrasser et j’ai poussé un grognement.
— Je suis quasiment sûre de vous avoir entendu dire « oui ».
Afficher en entierBon, reprit Olive. Quelle est votre couleur préférée ?
Il la dévisagea, visiblement confus.
— Quoi ?
— Votre couleur préférée.
— Ma couleur préférée ?
— Oui.
Il fronça les sourcils.
— Je… ne sais pas ?
— Comment ça, vous ne savez pas ?
— C’est des couleurs. Elles sont toutes pareilles.
— Il doit bien y en avoir une que vous préférez.
— Je ne crois pas.
— Rouge ?
— Je ne sais pas.
— Jaune ? Vert caca d’oie ?
— Pourquoi posez-vous la question ? demanda-t-il en plissant les yeux.
— J’ai l’impression que c’est quelque chose que je devrais savoir, répondit Olive en haussant les épaules.
— Pourquoi ?
— Parce que. Si quelqu’un essaie de savoir si nous sortons vraiment ensemble, ça pourrait être l’une des premières questions. Dans le top cinq, en tout cas.
Il l’observa quelques secondes.
— Ça vous paraît plausible comme scénario ?
— À peu près autant que de faire semblant de sortir avec vous.
Il hocha la tête, comme s’il lui concédait ce dernier point.
— D’accord. Noir, j’imagine.
Elle poussa un grognement.
— Logique.
— Qu’est-ce qui cloche avec le noir ? s’enquit-il en fronçant les sourcils.
— Ce n’est même pas une couleur. C’est l’absence de couleur, techniquement.
— C’est toujours mieux que le vert caca d’oie.
— Non, pas du tout.
— Bien sûr que si.
— Ouais, c’est ça. Ça va à merveille avec votre personnalité de progéniture des ténèbres.
...
— Votre couleur préférée ?
Olive ouvrit la bouche pour lui révéler une couleur bien meilleure que la sienne, mais…
— Flûte.
Il lui adressa un regard entendu.
— Pas facile, hein ?
— Il y en a tellement.
— Ouais.
— Je vais opter pour le bleu. Le bleu clair. Non, attendez !
— Hmm.
— Disons blanc. Oui, blanc.
Il fit claquer sa langue.
— Vous savez, je ne pense pas pouvoir accepter ça. Le blanc n’est pas vraiment une couleur. Plutôt le résultat de toutes les couleurs mélangées…
Afficher en entierIl y avait deux lits dans la chambre d’hôtel. Deux lits doubles, pour être exacte, et tandis qu’elle les regardait fixement, Olive sentit ses épaules s’affaisser de soulagement et dut réprimer sa folle envie de brandir un poing victorieux. Dans vos faces, les stupides comédies romantiques !
Afficher en entier“Did you . . . Did you just kiss me?” He sounded puzzled, and maybe a little out of breath.
His lips were full and plump and . . . God. Kissed.
There was simply no way Olive could get away with denying what she had just done.
Still, it was worth a try.
“Nope.”
Surprisingly, it seemed to work.
“Ah. Okay, then.” Carlsen nodded and turned around, looking vaguely disoriented.
Afficher en entier- Vous savez, lui dit-il, jetant un coup d'oeil à une salade d'algues qui passait près de son épaule, nous pourrions aller dans un vrai restaurant japonais. Je serais ravi de payer pour le nombre astronomique de sushis que vous voulez engloutir.
- Mais est-ce qu'ils vont se déplacer autour de moi ? Il secoua la tête.
- Je reformule : c'est perturbant, à quel point vous ne revenez pas cher comme rencard.
Afficher en entier“You put in expired contacts?” He sounded personally offended.
“Just a little expired.”
“What’s ‘a little’?”
“I don’t know. A few years?”
“What?” His consonants were sharp and precise. Crisp. Pleasant.
“Only just a couple, I think.”
“Just a couple of years?”
“It’s okay. Expiration dates are for the weak.”
A sharp sound—some kind of snort.
“Expiration dates are so I don’t find you weeping in the corner of my bathroom.”
Unless this dude was Mr. Stanford himself, he really needed to stop calling this his bathroom.
“It’s fine.” She waved a hand. She’d have rolled her eyes, if they hadn’t been on fire. “The burning usually lasts only a few minutes.”
“You mean you’ve done this before?”
She frowned. “Done what?”
“Put in expired contacts.”
“Of course. Contacts are not cheap.”
“Neither are eyes.”
Afficher en entierAdam dug into his pockets for a few moments and held out a crumpled paper napkin. Olive stared at it, confused, until she realized that her cheeks had somehow grown wet.
Oh.
“Adam, did you just offer me a used tissue?”
“I . . . maybe.” He pressed his lips together. “I panicked.”
She chuckled wetly, accepting his gross tissue and using it to blow her nose. They’d kissed twice, after all. Why not share a bit of snot?
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