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— Je t’aime, murmura Abby.

J’aurais voulu pouvoir me glisser dans le lit avec elle, mais la perfusion rendait la chose difficile.

— Je t’aime encore plus, Poulette.

Elle soupira, et je l’entendis bouger pour trouver une position propice au sommeil.

Je fermai les yeux, écoutai son souffle, la pompe à laquelle son bras était relié, et l’insupportable oiseau qui chantait joyeusement juste sous notre fenêtre. Sans savoir comment, je finis par glisser dans l’inconscience, et par rêver qu’allongé pour la première fois aux côtés d’Abby, dans mon appartement d’étudiant, je me demandais comment j’allais bien pouvoir faire pour la garder.

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L'amour est une chose terrifiante,c'est poser son coeur devant quelqu'un,et attendre qu'il en prenne soin ou le piétine.

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L’objectif était d’éliminer toute la famille Maddox.

Ces connards n’avaient pas fait le bon choix.

— Ils vont la remplacer, tu vas en avoir une toute neuve, dis-je en essayant de contenir ma colère.

— Et quand il s’agira de toi ? Comment ils feront, pour te remplacer ? demanda-t-elle en se tournant vers moi, les bras croisés sur son ventre. Tu vas y aller ?

— Chercher Liis à l’aéroport ?

— Tu devrais. Il faut qu’elle voie ton œil poché et ta coupure, qu’elle comprenne que le danger est bien réel et menace toute la famille.

— Je ne peux pas te laisser seule ici, Poulette. Pfff… Tant qu’elle était là, je ne me rendais pas compte à quel point Lena nous était utile. Abby eut un sourire entendu.

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— Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime, dit-elle en la poussant d’une main.

Elle avait le sourire dont j’étais tombé amoureux. Elle était semblable à celle qu’elle avait été avant de tomber malade. Une femme heureuse, intrépide, et tellement, tellement belle. Je ne pouvais plus la quitter des yeux. La voir m’avait tant manqué. Une dernière fois, je me retournai pour regarder mes garçons.

Diane glissa son bras sous le mien et posa la tête sur mon épaule.

— Tout ira bien pour eux.

— Je sais.

Je l’embrassai sur la tempe, et franchis la porte avec elle. Notre passé était devenu présent, et le présent était dans le passé. Nous étions réunis, exactement comme elle l’avait promis. Il n’y avait plus ni douleur ni maladie. Il n’y avait que l’amour. Et quand l’amour devenait réel, l’éternité le devenait aussi.

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— Il devait partager son temps entre ses cinq fils et sa femme, mais jamais je n’ai eu l’impression de devoir attendre pour obtenir son attention. On n’était pas riches, mais je n’ai jamais eu l’impression de manquer de quelque chose. Je me souviens, quand Maman est morte, je me suis demandé si Papa se remarierait, parce qu’il avait toujours dit qu’il ne pouvait pas y avoir deux femmes comme Maman. Quand Travis est parti de la maison, je lui ai demandé s’il avait changé d’avis, en me disant que, jusque-là, il s’était concentré sur ses enfants, mais que maintenant qu’ils n’étaient plus à la maison… Il m’a répondu que la seule femme qu’il aimerait jamais l’attendait au paradis. J’aime mon père, et je suis triste qu’il soit parti, mais je suis heureux qu’ils soient enfin ensemble. Ils attendaient ce moment depuis longtemps, et savoir qu’ils sont aujourd’hui quelque part, et se bécotent à tout bout de champ, faisant rougir tous ceux qui nous ont quittés, de la même façon qu’ils nous faisaient rougir quand on était gamins… savoir cela me fait du bien. Du jour de leur rencontre à la mort de Maman, ils n’ont jamais passé plus de huit heures éloignés l’un de l’autre, et je sais qu’il ne s’est pas remis de son départ. Alors Papa, aujourd’hui, je suis content… Je suis tellement heureux que tu sois avec Maman maintenant. Je sais qu’elle te félicite, qu’elle est fière de voir que tu t’es bien occupé de nous. Parce que tu t’es bien occupé de nous.

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— J’adore mon boulot, Poulette. Quand je m’imagine redevenir coach sportif ou prendre un job de bureau, ça me rend malade.

— Tu adores ton boulot ? Plus que tu aimes ta femme ? Tes enfants ? Tes frères ? Ton père ? Combien de fois m’as-tu menti en me regardant en face ? Combien de fois nous as-tu mis en danger ? J’ai accepté au départ parce que cela faisait partie d’un marché qui t’évitait la prison, mais tu pourrais au moins me poser la question, peut-être, non ?

— Je me rends compte, maintenant, de ce que Papa a dû éprouver quand Maman lui a demandé de quitter la police.

Je haussai un sourcil.

— Mais il l’a fait, lui.

— Elle était sur son lit de mort, Poulette…

Je tendis une main pour l’attraper par sa chemise.

— S’il arrive quelque chose aux enfants parce que tu as besoin de jouer aux gendarmes et aux voleurs, Travis, je te préviens…

— Quoi ? Tu t’en iras ? Tu vas me quitter parce que j’aime mon travail ?

— Ça n’a rien à voir, et tu le sais ! Ne déforme pas mes propos, s’il te plaît !

J’avais l’impression de ne plus être moi-même. Nous ne nous étions plus disputés comme cela depuis que nous étions étudiants.

— Je ne déforme pas tes propos ! J’ai peur, Poulette. Tu m’as déjà quitté pour des raisons très similaires.

— Et regarde. Tu as fait comme bon te semblait. Ça s’est bien terminé pour toi. Aujourd’hui, tu voudrais que je fasse comme si de rien n’était, mais je refuse. Liis a choisi cette vie, pas nous. Pas moi ! Je ne veux plus de ça pour nos enfants. Je ne veux pas élever Carter seule pendant que tu iras combattre le crime au lieu d’occuper ton rôle de père.

— Je suis un bon père, Abby.

— C’est vrai. Mais tu choisis de garder un boulot qui t’éloigne de nous, parfois pour des semaines.

Il y eut un silence, Travis semblait perdu dans ses pensées.

— D’accord, dit-il enfin. Et si je prends un poste ici, dans l’Illinois ?

— Loin de la si prestigieuse unité criminelle ?

— Je pourrais être muté. Liis connaît des gens à l’antenne de Chicago.

— Plus d’infiltration ?

— Juste de bonnes vieilles enquêtes.

Je réfléchis quelques instants.

— Quand toute cette histoire sera terminée, tu me promets de demander ta mutation ?

— Je te le promets.

Je hochai la tête, hésitant encore quant à ma décision.

Travis s’approcha, m’enlaça, m’embrassa sur le sommet du crâne.

— Ne sois pas en colère contre moi. Ça me fout la trouille.

La joue contre son torse, je me détendis. Venais-je d’accepter un compromis, ou de céder ? Telle était la question.

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— C’était mon idée, lâcha Thomas. En venant ici, je retrouvais Liis, et je forçais Giada et les autres à sortir du bois en même temps.

— Si ça tourne mal… commençai-je.

— Tout ira bien… assura Travis.

Je fermai les yeux.

— Toi, tu ne m’adresses plus la parole ! hurlai-je. Tu ne me dis plus un seul mot si ce n’est l’absolue vérité !

Travis ouvrit la bouche, puis la referma. Cela décupla ma colère. Je me retournai pour prendre le balai, et entendis Thomas, Liis et Val quitter la cuisine.

— Je t’aime, Abby. Tu le sais. La sécurité de notre famille est ma priorité. C’est la vérité.

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— Beaucoup de jeunes sont morts ce soir-là, continua Travis. Adam a été arrêté. Je savais qu’ensuite ce serait mon tour, même si Abby avait élaboré un plan pour qu’on parte à Las Vegas et qu’on se marie là-bas, pour laisser croire qu’on n’était pas sur le campus.

America leva la tête.

— Tu le savais ? demanda-t-elle à Travis.

Je baissai les yeux. Je le savais aussi, et ne le lui avais jamais dit. Putain, quel hypocrite je faisais. Je pensais que nous formions une famille soudée. Et en fait, nous étions juste des araignées prises dans les toiles de nos vies respectives. Je sentis le rouge me monter aux joues. La colère revenait.

— Comment aurais-je pu ne pas savoir ? Tout à coup, elle voulait se barrer à Vegas, à peine une heure après avoir échappé à un incendie. Après que nos potes furent morts. Soit elle était folle, soit elle était complètement insensible, soit elle avait un plan. Dans tous les cas, j’aurais donné n’importe quoi pour devenir son mari. Alors j’ai fait comme si. C’était sans doute pas très honnête, mais…

D’une main, il indiqua la chambre où se trouvait Abby.

— … heureusement, ça a marché, et on a tenu.

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— Quoi qu’il arrive. Je t’aime, murmurai-je.

Une larme brilla avant de rouler sur sa joue parsemée de taches de rousseur. Je l’essuyai pour elle, et laissai ma main contre son visage. Elle s’y reposa, et mon cœur explosa dans ma poitrine.

Merci , articula-t-elle.

C’était donc ça. Elle avait juste besoin qu’Alyssa sache quelle était sa place. Des actes, pas des paroles. Je comprenais mieux pourquoi elle n’avait rien à faire de mon désir de lui prendre discrètement la main. Elle avait besoin que les choses se voient. Les femmes étaient usantes. Ellie avait tenté de m’expliquer la logique qui sous-tendait un départ, et le fait de rester éloigné. Pour moi, il aurait été plus logique d’essayer de trouver une solution ensemble, mais Ellie m’avait assuré qu’il valait mieux essayer de comprendre le pourquoi de cette situation au lieu de laisser ma frustration devenir de la colère. Les raisons de Falyn étaient sans doute beaucoup plus profondes que je ne pouvais le comprendre, et peut-être aussi plus profondes qu’elle-même ne voulait l’admettre. Besoin de contrôle, besoin de partir avant d’être quittée. Honte. Culpabilité. Ou encore pire, apathie. Mes frères semblaient tous comprendre leurs épouses beaucoup mieux que je ne comprenais la mienne, mais Falyn ne se laissait pas facilement percer à jour.

J’étais prêt à tout pour la comprendre, et pour qu’elle me comprenne. Mais au moment où je perdais espoir, elle s’entrouvrait, et j’y croyais à nouveau. À l’expression dans son regard, je voyais qu’elle éprouvait la même chose. Au-delà des apparences – elle s’agaçant de tout et moi n’y comprenant rien – nous étions deux êtres qui avaient plongé chacun avec son passif dans une relation de couple, et qui tentaient de faire surface pour ne pas perdre l’amour qui les avait réunis au départ.

Je glissai ma main sous ses cheveux et lui massai la nuque. Je faisais cela quand nous étions sur le canapé, devant un film, une fois les enfants endormis. Je n’en avais plus eu l’occasion depuis longtemps, et je sentis ses muscles se détendre sous la pression de mes doigts.

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J’avais tant de souvenirs, derrière ce bar. Mon cœur battant en voyant Thomas s’approcher, et commencer à flirter avec moi. Le sentiment d’assurance éprouvé quand il était revenu et m’avait invitée à dîner. Travis et Abby s’asseyant sur les tabourets, face à moi, pour la première fois. Les frères Maddox toujours prêts à en découdre. Trenton se penchant par-dessus le bar pour m’embrasser, à la Saint-Sylvestre. Ma meilleure amie et colocataire, Raegan, qui avait travaillé avec moi, et que j’avais vue tomber amoureuse de Kody. Mes larmes quand ils étaient partis, ma joie quand Jorie et Hank avaient appris qu’ils allaient enfin avoir un enfant. Le Red Door faisait partie de moi. Être ici, c’était s’extraire de tout le reste. Je ne voulais pas que cela s’arrête. Même si c’était juste pour une nuit.

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