Les Muses

Voilà un petit moment que je souhaitais lire ce livre, en partie pour sa couverture et ses références à la mythologie (il me faut peu 😂).

Malheureusement je n’ai pas du tout été envoutée par ce roman. Le début a été extrêmement long, c’est très mélodramatique et c’est traité avec une certaine lourdeur, j’ai vraiment dû attendre la 3eme partie pour m’y intéresser vraiment. Le style d’écriture ne m’a pas non plus vraiment transporté, j’ai trouvé que certaines descriptions étaient là pour combler un certain vide. Je n’ai pas forcément non plus accroché à l’intrigue qui a mes yeux n’avait pas grand chose d’original mais, on va dire que le rythme était assez prenant. La description de la psychologie est a levé les yeux aux ciels, non les psychologues ne lisent pas dans les pensées, fort heureusement. Pour la fin, je suis assez mal à l’aise, j’ai vraiment l’impression que quelque chose clochait qu’il y avait une certaine incohérence.

Concernant les personnages, Marianna était totalement exaspérante, une bonne thérapie n’aurait pas fait de mal. De plus elle sert mensonge sur mensonge, en se mettant dans des situations totalement hurluberluesque et je comprends même pas comment ça passe avec les autres personnages… Le petit rafraîchissement de ce livre est clairement Fred, le seul personnage qui n’est pas s’iriser les poils de la nuque.

Pour conclure, un livre qui ne m’a pas forcément transporté et qui m’a même un peu exaspéré. Cependant, le rythme reste assez prenant.

Bon clairement on atteint pas le niveau de Dans son silence, mais la lecture était intéressante. Heureusement qu’on m’avait déjà prévenu que ce roman n’était pas incroyable, sinon j’aurai vraiment été déçue.

Parlons des personnages. Je ne sais pas trop quoi en penser. Mariana, psychothérapeute, fait toujours le deuil de son mari, mort un an auparavant. C’est cet événement qui va influencer sa prise de décision durant tout le roman. On ne s’attache pas particulièrement à elle. Elle m’a même un peu agacée. Elle est perdue et dépassée par les événements mais en même temps elle est sûre d’elle et bornée. Les autres personnages n’en parlons même pas. Simplement parce qu’il y a rien à dire. Zoé, Frosca, Fred, Henry…de nombreux personnages dont on nous laisse apercevoir quelques traits intéressants mais dont finalement on ne connaît absolument pas l’histoire. Franchement je ne sais pas à quoi on servi Fred et Henry dans ce roman…C’est dommage, on aurait pu se concentrer plus sur eux et leur passé et moins sur l’histoire d’amour de Mariana et Sébastien. Sébastien dont finalement on sait très peu également.

Du coup, je me suis posée de nombreuses questions qui n’auront jamais de réponse.

Sinon la fin m’a tout de même étonnée, c’était une (bonne?) surprise. Même si encore une fois j’aurais aimé qu’on ait plus de détails sur le pourquoi.

J’ai aussi beaucoup aimé comment l’auteur a relié ce roman et Dans son silence.

En bref, ce fut une lecture facile et plaisante, mais rien de révolutionnaire.

Ce livre est une déception terrible ! On commence avec un premier meurtre et seulement une centaine de pages plus tard, un deuxième corps sur les bras. C'est une thérapeute de groupe qui mène l'Enquête, on ne sait pas trop pourquoi et elle est vite débordée. Persuadée que telle personne est le coupable, elle va faire vraiment n'importe quoi pour trouver des preuves qui l'incriminent. Le dénouement final s'étend sur quelques pages, sans trop d'explications ni même d'émotions. Tout est long, vide et plat. L'auteur nous avait offert une pépite avec Dans son silence, et avec Les muses, il n'est malheureusement plus à la hauteur de sa propre plume.

Thriller psychologique voguant sur fond de mythologie grecque. Bon thriller qui nous amène habilement sur de fausses pistes avant de révéler une issue qui n'est crédible que si on accorde du poids aux comportements relevant du normal mais créés par du désordre psychologique.

Le style est proche de celui de Mary Higgins Clark dans ses plus mauvais jours. L’intrigue mêle artificiellement mythologie grecque et thérapie de groupe. La trame narrative reprend celle de Dans son silence. L’héroïne, Mariana, peine à susciter l’empathie. Et le renversement de situation final est peu crédible.

Bref, plus de 400 pages de lamentations de cette chère Mariana qui tente de résoudre divers problèmes alors qu’elle-même en est bardée, entre une enfance malheureuse, la perte inacceptable de son mari, son sentiment de culpabilité, son manque de confiance en soi, etc. Malgré tout, elle se lance dans une enquête qui la dépasse, soupçonne tout le monde autour d’elle et semble oublier au passage toute l’expérience acquise en tant que psychothérapeute. Une terrible déception.

Pour la sortie de son second livre, Les Muses, Alex Michaelides nous propose un roman « dark-academia ». Notre histoire prend place dans la prestigieuse école de Cambridge. Un soir, Mariana, reçoit un appel de sa nièce, Zoé : une étudiante vient d’être retrouvée sauvagement assassinée sur le campus. Mariana, qui se remet difficilement de la mort prématurée de son fiancé, décide tout de même de retourner à Cambridge, lieu plein de souvenirs pour elle puisqu’elle y était elle-même étudiante. Rapidement les soupçons se portent sur Edward Fosca, professeur de grec ancien, qui entretient des relations mystérieuses avec un groupe d’étudiantes prénommées « Les Muses »… mais bientôt une nouvelle muse est retrouvée morte et Mariana décide de mener sa propre enquête.

Pour moi, Alex Michaelides a un vrai talent de conteur. J’ai adoré suivre l’enquête, et ce, principalement grâce à l’écriture et au rythme qu’il impose à son roman. L’accent est mis sur l’enquête et ce jeu de faux semblants où chaque indice peut potentiellement nous envoyer sur une fausse piste et où le plus petit détail peut se révéler être un élément crucial. L’auteur aime se jouer du lecteur et le perdre pour mieux le surprendre. Le premier roman de l’auteur, Dans son silence, m’avait énormément plu et nous retrouvons ici les mêmes mécaniques, j’ai donc douté de tout et de tout le monde.

Mes sentiments sont plus ambivalents concernant les personnages. On se focalise beaucoup sur Mariana, son travail de psychothérapeute, son enfance et surtout la peine qui l’accable suite à la mort de son mari. Le deuil de Mariana accapare une grosse partie du roman et rend le début un peu laborieux et bien trop lent.

L’ambiance est à mon sens, l’élément qui pêche. J’ai eu l’impression d’être comme séparée de cette atmosphère supposément « dark-academia ». Mariana, qui n’est plus étudiante, nous donne à voir cet univers de manière extérieure, presque en temps qu’étrangère. Nous ne nous retrouvons donc pas au coeur des complots, des trahisons et des manigances à mon grand désarroi. Enfin, détail qui a pourtant toute son importance : j’aurais aimé que les références à la mythologie et à la tragédie grecque soient encore plus approfondies, qu’elles structurent réellement le roman et fonctionnent comme des éléments clés. Pour être honnête, j’ai lu Le maître des illusions, j’ai donc des attentes inatteignables concernant les romans « dark-academia », je le confesse.

Le retournement final reste imprévisible comme toujours avec cet auteur, mais cette fois-ci, je l’ai trouvé moins subtil… Construit comme Dans son silence, il était parfois un peu facile de comprendre de quelle manière l’auteur souhaite nous manipuler. Je vous laisse donc le lire pour vous faire votre propre avis.

Bon roman policier, bien mené du début à la fin. Des personnages un peu perturbé qui donne de l'intérêt au livre. Noël 🎅 🎄 approche... cela sera un beau cadeau.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à autant aimer...

J'étais très sceptique, au début. Je l'ai trouvé long, et au final... J'ai lu les 150 premières pages en deux jours, et les 250 dernières en une soirée.

Je suis tellement choquée!!! L'écriture n'est pas la meilleure que j'ai lue, les personnages ne sont pas incroyables non plus, mais cette enquête!!! Et ces révélations de fin!!!!

Je viens de le finir alors mon avis est un peu à chaud, mais wahou. J'étais perdue tout du long. Mais perdue dans le sens où le livre m'a fait tourner en bourrique. Je pensais qu'untel était le tueur... puis après mes doutes se portaient sur quelqu'un d'autre, et au final je revenais à mes premiers doutes. Incroyable. Je ne savais pas quoi penser, et jusqu'au 30 dernières pages, j'étais toujours incapable de dire qui avait commis les meurtres.

J'ai énormément apprécié. Après, je lis très peu de thriller, alors à chaque fois que j'en lis un je suis subjuguée par les révélations. Il faut croire que je serai une piètre enquêtrice. 😂

Je recommande vivement, il se lit très bien et très vite, et il vaut le détour!

Ce roman me tentait depuis des mois, et je me suis finalement lancé dans une lecture commune. C’est le genre de roman qui m’a fait éprouver de nombreuses émotions, du doute à la colère, de la colère à l’euphorie. Les premiers chapitres ont été assez difficiles à lire puisque le personnage principal montre une facette d’elle-même qui m’a franchement agacé. Mais je me suis rapidement dit que ces insistances, ces chapitres auxquels je ne trouvais pas grand intérêt cachaient quelque chose. Le développement de l’intrigue est passionnant à suivre, l’enquête est pleine de suspense. Les questions se multipliaient et, dans un roman dark academia, c’est l’une des meilleures sensations. C’est comme un labyrinthe de pages, de mots. Il faut récolter toutes les pièces du puzzle et il se résout de lui-même à la fin.

Dans ce genre de roman, je trouve rarement les personnages sympathiques ou agréables à suivre. Ce sont davantage des pièces de l’énigme, des mystères à élucider. Les personnages de ce roman sont exactement comme ça. Mariana, le personnage principal, est parfois irritante et agaçante, d’autres fois molle et plate. Mais suivre l’enquête à travers son regard est tout de même intéressant. Edward Fosca, le professeur, est un personnage que j’ai détesté dès le départ. Imbu de sa personne, manipulateur, c’est typiquement le genre de personnage que je peine à trouver intéressant quand je les rencontre — je hais l’arrogance, fictive ou pas. Je l’ai étudié à distance, avec beaucoup de méfiance. Ce n’est pas le genre de personnage auquel il faut faire confiance. Mais, à vrai dire, il ne faut faire confiance à personne dans ce roman. Et c’est l’un de ses points forts.

La fin du roman, à partir d’une phrase bien précise, est tout simplement magistrale. Je n’avais pas deviné le dénouement et je l’ai trouvé extraordinaire, l’auteur est un génie. Je pense me pencher rapidement sur son autre roman.

Le jour où sa nièce l'informe qu'un meurtre a été commis à Cambridge où elle étudie, Mariana se rend sur place. La victime faisait partie d'un étrange groupe d'étudiantes appelées les Muses. Mariana, thérapeute de groupe, fera appel à toute son expérience pour résoudre l'affaire.

Ce roman m'inspirait bien : ambiance un peu dark academia (vieille université, groupe d'étudiantes privilégiées...), références à l'antiquité, meurtres, et puis cette splendide couverture... Et si j'ai bien aimé et que je pense qu'il s'agit d'un bon roman, ce sera peut-être moins enthousiasmant pour un habitué des polars.

Tout d'abord j'ai trouvé le début très lent. Nous avons beaucoup de pages sur la thématique du deuil et je me suis plutôt ennuyée pendant ces passages.

Ensuite j'ai trouvé qu'il n'y avait pas véritablement d'enquête. Tout se fait un peu par hasard ou avec les déductions de Mariana qui est thérapeute mais qui a de gros problèmes (avec les hommes notamment), ce qui porte un peu un coup à sa crédibilité professionnelle.

Et enfin j'ai trouvé que l'ambiance n'était pas assez sombre et mystérieuse par rapport au groupe d'étudiantes et qu'il n'y avait pas assez de références antiques. Je crois que je m'attendais plus à une atmosphère à la Donna Tartt dans Le maître des illusions (en plus policier quand même).

Toutefois c'est fluide, ça se lit très vite et même si on peut facilement comprendre la fin (que je trouve un peu tirée par les cheveux) quand on lit beaucoup de polars, c'est une lecture qui reste bonne pour se "détendre".