Le Scandale Modigliani

Où est le trésor ?

Ce roman de Ken Follet a été une déception…

Annoncé comme un roman enjoué et alerte, je l'ai trouvé plutôt fade et ennuyeux malgré quelques passages sur les coulisses peu reluisantes du marché de l'art et un chassé-croisé du tableau vers la fin...

Beaucoup trop de blabla pour peu de véritables actions, des personnages (trop nombreux) convenus (une étudiante d'histoire de l'art, des propriétaires de galeries d'art, des faussaires, des peintres…) dont la présentation est beaucoup trop longue.

Les voyages à Paris, Londres ou en Italie ne sont même pas intéressants…

Tant qu'au style, toujours aussi plat et insipide.

Ce sera là mon dernier essai avec le trop encensé Ken Follet !

Alors là ! Ca fait des années (pour ne pas dire jamais !) que je n'avais pas lu un livre aussi peu attractif ! Et il m'en faut beaucoup pour donner une critique négative à un bouquin ! Ceci dit, à l'époque de sa sortie, l'auteur lui-même considérait son livre comme "raté" ! Bon indulgence cependant car il semblerait que ce soit son premier... Bien que le sujet soit original, le fait qu'il ait été écrit durant les années 70 (76 pour être exact) lui confère évidemment une ambiance....de l'époque où transpirent des relents de moeurs et d'usage "d'herbe à planer". On peut sous ces conditions comprendre la médiocrité du roman. Il m'a fallu attendre 200 pages (DEUX CENTS PAGES !! sur 341) pour commencer à avoir UN PEU d'action et d'intérêt dans l'histoire ! Les personnages sont quelconques et d'une banalité désespérante (hormis peut-être le vieil expert ermite qui fait preuve d'originalité et d'une personnalité un peu plus remarquable... ) . A la décharge de l'écrivain, celui-ci signalait à l'époque de la sortie du livre que sa volonté avait été : (je cite) : " d'écrire un roman qui reflète l'état de subtile dépendance dans lequel se retrouve la liberté individuelle lorsqu'elle est en butte à des mécanismes plus puissants qu'elle." (fin de citation). Moi qui croyais apprendre des choses intéressantes sur le monde des artistes peintres dans une enquête haute en couleurs...c'est, pour le coup, complètement....raté ! Sur la fin, un peu de mouvement tout de même, une petite (vraiment petite mais bon !) surprise d'écrivain. C'est tout ce que nous aurons en récompense d'avoir courageusement insisté pour tenir jusqu'au bout ... Dommage.

Une plongée dans le monde de l'art et de son commerce avec la recherche d'une œuvre perdue d'un artiste peintre renommé (depuis sa mort) avec somme toute une certaine critique des profits engendrés par les marchands au détriment des artistes. Une lecture fluide et sympa, pas un coup de cœur, je n'ai pas vraiment ressenti d'attachement pour les personnages.

Contrairement à plusieurs lecteurs, j'ai bien aimé ce livre de Ken Follett.

L'histoire autour de tableaux et du milieu des arts m'a plu.

J'ai grandement préféré ce roman à ceux sur les cathédrales que je n'ai pu terminer . ;)

Bof. Loin des standards de Ken Follett.

Ken Follet nous embarque dans les coulisses des galeries d'art à la recherche d'un Modigliani convoité par des personnes de tous bords dont la personnalité exacte nous est révélée au fur et à mesure de la lecture. L'auteur décrit surtout un environnement où le monde des affaires supplante le monde artistique. L'intrigue est correcte, un brin laborieuse avec une multiplicité de personnages qu'on accompagne malgré tout volontiers dans cette quête du Modigliani.

Il faut bien une bonne centaine de pages pour que tout se mette en place et qu'on comprenne les liens entre les différents personnages. C'est ce qu'il faut aussi pour que la chasse au trésor démarre réellement et pour que l'intrigue devienne de plus en plus intéressante.

Ce livre a été publié pour la première fois en 1976, c'est donc l'un des premiers romans de l'auteur, et le deuxième que je lis. Je ne peux donc pas trop comparer mais je trouve l'intrigue pas assez "poussée".

C'est tout de même une lecture agréable, qui se laisse lire. La plume est plaisante et fluide. L'histoire, se déroulant dans le monde de l'art et montrant les travers du marché des œuvres d'art, est plutôt bien exploitée. Mais il manque un je-ne-sais-quoi à l'intrigue, bien ficelée certes mais pas transcendante non plus. Et la fin me laisse dubitative, j'ai l'impression d'avoir raté un truc entre Dee et Mike ?

Dans un rythme enlevé, l'auteur nous emmène dans une course-poursuite facétieuse, entre le monde du marché de l'art, où l'on sympathise bien plus avec les gentlemen cambrioleurs, les faussaires et les ingénus qu'avec les grands pontes blindés d'argent et de préjugés éculés sur ce que doit être et produire un artiste.

Un Ken Follett dont on parle très peu puisque il a écrit des séries très très connues (que je n'ai pas encore eu l'occasion de lire). J'ai eu la chance de tomber dessus en cadeau en achetant d'autres ouvrages. C'était une très belle découverte. Belle écriture, bon suspens, belle intrigue dans le monde de l'art.

Au-delà des quelques coquilles de traduction, on découvre un roman plaisant, mais sans plus. Tout n’est pas crédible (les personnages, la chronologie des évènements…) Et la promesse d’une course-poursuite haletante après un tableau ne se déroule, hélas, que dans le dernier quart du livre. On passe toutefois un chouette et court moment dans ce milieu original.