Extraits

Spoiler(cliquez pour révéler)Je t'aime plus que bien, Rowan. Je pense à toi tout le temps. Tu me manques tous les jours. Tu es apparu tout à coup et rien n'est plus pareil depuis. Et ça me fait peur. Très peur.

(Page 263, POV Sloane)

Je tuerais pour toi, et je l'ai fait. Je le referais, tous les jours, putain. Je ferais tout pour toi. Je mourrais pour toi. Je ne t’aime pas juste bien, Sloane, et tu le sais, putain.

(Page 263, POV Sloane)

Spoiler(cliquez pour révéler)T'aime. Bien. Sérieusement...? Purée, Sloane. Tu es foutrement brillante, mais tu es aussi la personne la moins dotée de jugeote que j'aie jamais rencontrée. Tu crois vraiment que je t'aime bien, pas plus, alors que j'ai encadré un dessin que tu m'as laissé sur un morceau de papier arraché dans un carnet? Que je l'ai accroché dans la cuisine pour pouvoir le voir tous les jours et penser à toi ? Tu penses que je t'aime bien alors que je l'ai tatoué sur ma peau ? Je m'adonne à ce putain de jeu tous les ans et m'arrache le cœur à te voir partir, pour recommencer inlassablement, et je t’aime bien ?

(Page 262, POV Sloane)

« Je suis sûre à 100 % de te détester. »

« Et je suis sûr à 100 % qu'un jour tu m'aimeras. »

(Pages 95-96, POV Sloane)

Il n'a jamais été impossible de t'aimer. Tu attendais juste une personne qui t'aimerait pour qui tu es, pas pour qui elle veut que tu sois. Je peux faire ça, si tu m'accordes ce privilège.

Je t'adore, putain, Sloane Sutherland. Je te veux depuis ce premier jour chez Briscoe. Je t'aime depuis des années. Je ne m'arrêterais pas. Jamais.

L’odeur du sang chaud parfume l’air. La lueur des bougies danse sur la toile. Chaque détail devient plus net, comme si l’univers se résumait à cette seule pièce. Et Sloane la déesse du chaos est en son cœur.

« Planqué derrière l’orme de l’autre côté de la rue, je regarde le gamin que j’ai payé frapper à la porte jaune du 154 Jasmine Street. La porte s’ouvre un instant plus tard et elle est là, baissant les yeux sur le sac en papier que le gamin lui tend, une expression confuse sur son beau visage. Je n’entends pas la question qu’elle lui pose, mais je vois le petit haussement d’épaules qu’il lui fait avant de me renfoncer derrière le tronc pour me soustraire au regard de Sloane qui balaie la rue. Un large sourire aux lèvres, je guette le son de la porte qui se ferme et les pas du gamin qui quitte l’allée pour rejoindre ma cachette.

– C’est fait, monsieur, dit-il en attrapant son vélo resté appuyé contre l’arbre.

– Elle a demandé qui l’envoyait ?

– Ouaip.

– Tu lui as dit quelque chose ?

– Nan.

– C’est bien.Je glisse cinquante dollars au gamin, qui fourre les billets dans la poche arrière de son jean.– Même heure demain. On se retrouve à la boîte aux lettres au bout de la rue, d’accord ?

– Ça marche. À plus.Sur ce, le gamin file sur son BMX, plus riche de cent dollars à dépenser en[…] »

Il pose le manche de la hanche contre son épaule et souffle avant de me faire un clin d’œil.

- Je vais me venger parce qu’il a fait du mal à ma nana, bien sûr.

Être une tueuse en série qui tue des tueurs en série est un merveilleux passe-temps.