Commentaires de livres faits par TheGingerbreadBoy
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[Edgar Hoover]
Il va falloir que j' évite d' utiliser des brosses devant elle, maintenant...
...
-Choubi Choubi? Où es-tu? Je vais te faire un bon brossage...
-Grat Grat!
Pleine de poils...
-Miih!
-Oh là là... Ma brosse à dents..."
Questions idiotes. La réponse était simple-je m' étais menti à moi-même.
Jacob avait eu raison. Depuis le début. Il était plus que mon ami. Voilà pourquoi il m' était impossible de lui dire au revoir. Je l' aimais aussi. Je l' aimais d' amour. Je l' aimais plus qu' il n' aurait fallu, mais d' un amour hélas insuffisant pour changer quoi que ce soit, juste assez puissant pour nous blesser tous deux. Pour le blesser comme jamais.
Seule sa souffrance m' importait, cependant. Moi, je méritais d' avoir mal. J' espérais même que j' aurais très mal.
Nous ne faisions plus qu' un. Sa douleur avait toujours été et serait toujours la mienne; à présent, son bonheur était le mien aussi. J' étais heureuse, bien que son contentement fût teinté d' un chagrin presque tangible, qui m' irradiat la peau comme de l' acide, lente torture.
L' espace d' un bref instant, un chemin entièrement différent se déroula devant mes paupières baignées de larmes. Comme si je regardais à travers le filtre des pensées de Jacob, je vis ce à quoi j' allais renoncer. Je vis Charlie et Renée mêlés à Billy, Sam et La Push dans un étrange collage. Je vis les années qui passaient et me transformaient. Je vis l' énorme loup aux reflets cuivrées que j' aimais, mon protecteur à vie. Durant une fraction de seconde, je vis les têtes de deux enfants noirs de cheveux qui me fuyaient pour se réfugier dans la forêt familière. Lorsqu' ils disparurent, ils emportèrent ma vision avec elle.
Alors, je sentis mon coeur se fissurer en deux parts inégales, la plus petite s' arrachant à l' autre en provoquant une douleur atroce...
Mes larmes roulèrent sur son torse, là où il ne pouvait les voir.