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Thérèse philosophe



Description ajoutée par Tanina_Idis 2010-09-27T18:02:27+02:00

Résumé

« Le seul ouvrage qui ait montré le but, sans néanmoins l'atteindre tout à fait ; l'unique qui ait agréablement lié la luxure et l'impiété, et qui donnera enfin l'idée d'un livre immoral » : c'est en ces termes que Sade, dans l'Histoire de Juliette, rend hommage à Thérèse philosophe.

Paru anonymement en 1748, ce roman est un classique - sinon le classique - de l'édition clandestine d'erotica au XVIIIe siècle. Véritable best-seller de la littérature audacieuse, souvent attribué à Boyer d'Argens, il ouvre aussi de brûlants dossiers d'ordre religieux et moral, et l'on a pu soupçonner Diderot d'en être l'auteur.

Prenant prétexte d'un fait divers - le procès qui opposa, en 1730, un jésuite à sa pénitente qui l'accusait de l'avoir débauchée -, il dénonce l'influence pernicieuse de la religion sur la santé des esprits, et revendique, par le « raisonnement » comme par l'« exemple », le droit des corps à disposer d'eux-mêmes.

D'où l'inévitable question : 1748, année érotique, ou année théorique chaude pour la philosophie ? L'une ne va peut-être pas sans l'autre...

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Classement en biblio - 16 lecteurs

extrait

Imbéciles mortels ! Vous croyez être maîtres d'éteindre les passions que la nature a mises dans vous. Elles sont l'ouvrage de Dieu. Vous voulez les détruire, ces passions, les restreindre à de certaines bornes. Hommes insensés ! Vous prétendez donc être de seconds créateurs plus puissants que le premier ? Ne verrez-vous jamais que tout est ce qu'il doit être, et que tout est bien ; que tout est de Dieu, rien de vous, et qu'il est aussi difficile de créer une pensée que de créer un bras ou un oeil ?

Le cours de ma vie est une preuve incontestable de ces vérités. Dès ma plus tendre enfance, on ne m'a parlé que d'amour pour la vertu et d'horreur pour le vice. « Vous ne serez heureuse, me disait-on, qu'autant que vous pratiquerez les vertus chrétiennes et morales. Tout ce qui s'en éloigne est le vice, et le vice nous attire le mépris, et le mépris engendre la honte et les remords qui en sont une suite. » Persuadée de la solidité de ces leçons, j'ai cherché de bonne foi, jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, à me conduire d'après ces principes. Nous allons voir comment j'ai réussi.

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Commentaires récents

Or

Oeuvre étonnante qui mêle des scènes de pur libertinage et des réflexions philosophiques, conformément à ce qui se faisait au XVIIIe siècle.

Étonnant personnage que cette Thérèse, à la fois si curieuse et si craintive des assauts de son comte bien-aimé...

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Diamant

Voici un livre qui s'inscrit dans le mouvement libertin littéraire du XVIIIème siècle (ce qui n'a aucun rapport avec notre idée du libertinage de l'heure actuelle), il est captivant, coquin, terriblement philosophique et se lit très rapidement. Il vous fait réfléchir sur la moral, le bien et le mal, les préjugés, l'éducation, Dieu... Et la forme de monologue que l'auteur utilise ajoute à la démonstration.

En somme, c'est un livre qu'il convient de s'intéresser et de lire. Je le conseille vivement !

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Bronze

La première partie de l'oeuvre nous décrit un peu l'affaire Girard/Cadière dans... tous ses détails. Pour le coup ça plait ou ça ne plait pas. Dans thérèse philosophe, on appelle un chat un chat, et tant pis pour les sensibles!

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