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Près de l'enfant d'un saint

Ce poème a été composé par Thérèse en août 1894, juste après la mort de son père. C'est le premier à avoir été écrit spontanément et non à la demande d'une des sœurs Martin ou bien d'une carmélite. Thérèse évoque avec tendresse les souvenirs de tous les membres de sa famille en lien avec son père. Une strophe est consacrée aux parents Martin, puis une à chacune des grandes sœurs de Thérèse, ensuite trois strophes reviennent sur les grands moments de sa propre vie où Louis était présent. Thérèse conclut son évocation en associant les souffrances de son père avec celles de Jésus sur la croix avant qu'il soit glorifié au Ciel. Les neuf lys qui l'auréolent sont, bien entendu, les neuf enfants engendrés par le couple Martin, dont quatre sont déjà auprès de Dieu. Ce poème biographique canonise en quelque sorte l'ensemble de la famille. Le plus marquant, c'est cette expression "Rappelle-toi" que Thérèse emploie souvent dans ses prières et notamment dans une autre œuvre poétique où elle s'adresse à Jésus. Thérèse exprime sa confiance dans le fait que son père Louis est au nombre des saints avec Zélie et que tous les enfants seront aussi accueillis au Ciel.

Rappelle-toi qu'autrefois sur la Terre

Ton seul bonheur était de nous chérir

De tes enfants exauce la prière

Protège-nous, daigne encore nous bénir

Tu retrouves là-Haut notre Mère chérie

Qui t'avait précédé dans notre Sainte Patrie.

Maintenant dans les Cieux

Vous régner tous les deux

Veillez sur nous !...

Rappelle-toi ta bien-aimée Marie

Ta fille aînée, la plus chère à ton cœur

Rappelle-toi qu'elle remplit ta vie

Par son amour, de charme et de bonheur...

Pour Dieu tu renonças à sa douce présence

Et tu bénis la main qui t'offrait la souffrance...

Oh ! de ton Diamant

Toujours plus scintillant

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi la belle perle fine

Que tu connus faible et timide agneau

Vois-la remplie d'une force divine

Et du Carmel conduisant le troupeau.

De tes autres enfants elle est devenue Mère

O papa ! viens guider celle qui t'est si chère !...

Et sans quitter le Ciel

De ton petit Carmel

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi de l'ardente prière

Que tu formas pour ta troisième enfant

Dieu t'exauça, car elle est sur la terre

Comme ses sœurs, un beau Lys très brillant

La Visitation la cache aux yeux du monde

Mais elle aime Jésus, c'est sa paix qui l'inonde.

De ses ardents désirs

Et de tous ces soupirs

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi de ta chère Céline

Qui fut pour toi comme un ange des Cieux

Lorsqu'un regard de la Face Divine

Vint t'éprouver par un choix glorieux...

Tu règnes dans le Ciel... sa tâche est accomplie

Maintenant à Jésus elle donne sa vie...

Protège ton enfant

Qui redit bien souvent

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi de ta petite reine

L'orpheline de la Bérésina

Rappelle-toi que sa marche incertaine

Ce fut toujours ta main qui la guida

O papa ! souviens-toi qu'aux jours de son enfance

Tu voulus pour Dieu seul garder son innocence !...

Et de ses blonds cheveux

Qui ravissaient tes yeux

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi que dans le belvédère

Tu l'asseyais toujours sur tes genoux

En murmurant alors une prière

Tu la berçait par ton refrain si doux

Elle voyait du Ciel un reflet sur ta face

Quand ton regard profond se plongeait dans l'espace

Et de l'Eternité

Tu chantais la beauté

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi du radieux Dimanche

Où la pressant sur ton cœur paternel

Tu lui donnas une fleurette blanche

Lui permettant de voler au Carmel

O Papa ! souviens-toi qu'en ses grandes épreuves

Du plus sincère amour tu lui donnas les preuves

À Rome et à Bayeux

Tu lui montras les Cieux

Rappelle-toi !...

Rappelle-toi que la main du Saint-Père

Au Vatican sur ton front se posa

Mais tu ne pus comprendre le mystère

Du sceau Divin qui sur toi s'imprima...

Maintenant tes enfants t'adressent leur prière

Ils bénissent ta Croix et ta douleur amère !...

Sur ton front glorieux

Rayonnent dans les Cieux

Neuf lys en fleur !!!...

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