Mary a habité là pendant des années. Entre ses murs, elle a vécu les pires moments de sa vie. Ella, elle, ne peut s’empêcher d'observer cet étrange endroit depuis sa chambre. La nuit, elle se demande ce qu’il cache. Certains ne voient en lui qu’un vieil orphelinat. D’autres sont au courant de son secret… Mais tout le monde connaît son nom. Thornhill. Dans la lignée des romans de Brian Selznick, encensé par Philip Pullman, le premier roman graphique de Pam Smy est un petit bijou gothique.
Qu'es-ce qui empêche un adulte de s'asseoir et de te demander sérieusement "comment ça va, toi?" ou "Est-ce que tout va bien ?". Je les soupçonne d'avoir peur de recevoir une réponse sincère et d'être obligés de faire quelque chose, de s'impliquer. Ou peut-être qu'ils sont simplement incapables d'imaginer qu'il peut se passer quelque chose de grave. Peut-être qu'ils refusent d'imaginer que des personnes de leur entourage puisse vivre un truc aussi horrible.
Une histoire aussi sombre que touchante. Une belle leçon sur l'amitié et le harcèlement. De quoi frissonner et pleurer pendant une soirée d'automne. Le mélange d'écriture et de dessin se marie très bien pour constituer l'histoire.
Wah… dans la catégorie « je suis scotché minou » Thornhill vient de me perforer le coeur bien comme il faut.
Deux narrations.
La première, écrite en 1982 sous forme de journal intime. Celui de Mary, orpheline pensionnaire de Thornhill qui nous livre son quotidien de jeune fille isolée, solitaire et mutique et de son incapacité à se faire des amies.
La deuxième, sous forme de pages illustrées, où nous suivons Ella, une jeune fille ayant déménagé à coté de ce qui semble être les ruines de Thornhill en 2017.
Je m’attendais à lire un conte un peu gothique, et bien que l’ambiance y soit très sombre, j’y ai trouvé un de ces exercices (en beaucoup plus soft) à la American Horror Story ; on se sert des codes de films d’horreur pour dénoncer d’autres formes d’horreur ; celle des banalisations, de la violence qu’on ne nomme jamais ; le harcèlement, les troubles du comportement et l’invisibilisation des outcasts.
Ce livre est une belle découverte. L'histoire est sombre, émouvante, mystérieuse et finalement très prenante. On ne peut pas le lâcher avant de l'avoir terminé, on a envie de savoir ce qui s'est réellement passé dans cet orphelinat. J'ai bien aimé le fait que l'auteure alterne entre des pages de journaux intimes et d'illustrations en noir et blanc.
Le résumé nous en donnant peu sur l'intrigue du livre, et le démarrage étant si particulier, je m'attendais à un tout autre genre d'histoire, avec une conclusion tout a fait différente.
Thornhill est un livre à l’atmosphère et au thème sombre, qui vont de paire avec le design du livre noir. La mise en forme/page, les dessins sont vraiment bien pensé, et nous plonge vraiment à l'intérieur de l'histoire, nous mettant à la place de ce qu'à ressentit Mary (et de ce que ressent Ella).
L'intrigue est vraiment intéressante : on suit l'histoire de Mary, en premier à travers son journal intime de 1982, et ensuite à travers les yeux de Ella en 2017, en même tant que l'on découvre son propre quotidien à elle. Deux histoires bien différentes, tristes et sombres à leurs manières (surtout l'histoire personnelle de Mary), sur deux petites filles qui ne veulent qu'une unique chose : ne plus être seule. La conclusion du livre m'a vraiment bouleversée, et était pour ma part, assez inattendue. Je m'attendais à une fin plus "joyeuse", ou peut-être à une fin plus "juste". Spoiler(cliquez pour révéler)En réalité les deux jeunes filles ont eut ce qu'elles voulaient, même si cela doit passer par une mort tragique. . L'une des choses que je déplore, c'est qu'on nous laisse comme ça. On apprend ce qu'il s'est passé en 1982, mais pas après. Pas de réelle conclusion et fin sur ce qu'il advient après un événement aussi tragique. Certes le propos du livre n'est peut-être pas là, mais j'attendais un petit peu plus...
Au final, ce livre est d'une tristesse, mais reste malgré tout très magnifique en même tant. Même si personnellement, j'ai plus accroché à l'histoire de Mary, ce qui me permet sans doute mieux à comprendre la conclusion de son histoire que celle de Ella. C'est vraiment un livre que je recommande à tous, et qui devrait être plus majoritairement connu.
Difficile de parlé de cette lecture, elle est bouleversante, dérangeante, triste...
On passe par de nombreux sentiments, on découvre le cadre, et surtout le passage entre le texte et les pages illustré apporte un poids énorme à l'histoire. C'est assurément la meilleur lecture pour un 31 octobre, sombre et mélancolique, voir horrifique par la suite.
On ne cesse de se demander à quel niveau les choses bascules dans l'irréel ? Est-ce le développement d'une folie ? Est-ce ne frontière mince et fine du paranormal ?
Perso je suis rester avec plus questions que de véritable réponses....
Le livre en lui même est vraiment beau, bien fait. Les illustrations sont belles. Et jai aimé suivre les deux temporalités, l’une via le journal et l’autre avec les illustrations.
L’histoire est vraiment triste, je m’attendais vraiment à ce que quelque chose de plus palpitant arrive, je m’attendais un peu plus de surnaturel, finalement il n’y a pas eu de grosse révélation inattendue, c’est dommage ca aurait pu être mieux.
C'est le premier roman graphique que je lis et même si j'ai trouvé ce dernier très intéressante au vu des sujets abordés et que les dessins m'ont plu, ce n'est pas un type de roman que je lirais souvent. Je trouve que, concernant le personnage d'Ella surtout, on ne ressent pas suffisamment ce qu'elle ressent ni ce qu'elle peut penser de sa situation familiale ou de ce qu'elle apprend au fur et à mesure des pages.
Sinon concernant l'intrigue en elle même, nous rencontrons Ella qui vient juste d'emménager en face de l'orphelinat de Thornhill ,un orphelinat à l'abandon depuis qu'un événement s'y déroulé et Ella compte bien enquêter sur cela. En 1982, Mary vit depuis des années à Thornhill et sa vie est un véritable enfer. La vie des deux jeunes femmes se retrouvent étrangement mêlés ensemble.
L'intrigue en elle-même m'a satisfaite, les révélations s'enchaînaient bien et le fait que la vie d'Ella soit représenté avec des dessins et que celle de Mary soit représenté par les pages de son propre journal intime, j'ai trouvé que c'était une excellente idée. Puis les sujets abordés dedans sont très forts et d'actualité d'ailleurs.
Pour les personnages, nous voyons la similarité entre la vie d'Ella et celle de Mary au fil des pages. Mary est une jeune femme renfermée à cause de sa maladie et peu importe ce qu'elle peut faire, sa vie est un véritable enfer. J'ai été très touchée par ce personnage même si j'aurai aimé une fin différente. Concernant Ella que nous voyons qu'à travers ses dessins nous ressentons sa tristesse, sur le fait qu'elle se sente abandonnée et seule, malgré que nous n'ayons pas ses pensées et ses sentiments ont comprend rapidement que sa vie n'est pas facile et cela rend l'histoire de plus en plus triste d'ailleurs.
Concernant la plume de l'auteur, j'ai trouvé qu'elle était agréable et relatait bien les émotions de Mary au fil du temps et de son envie d'être aimé des autres. Pour ses dessins, je ne suis pas vraiment fan de son style car je préfère les dessins moins simples et énormément détaillés mais cela ne m'a pas empêcher d'apprécier son style graphique tout de même.
Ce roman est une bonne lecture notamment parce qu'il traite d'un sujet sensible qui est le harcèlement et qui est un sujet qui peut concerner tout le monde.
Résumé
Mary a habité là pendant des années. Entre ses murs, elle a vécu les pires moments de sa vie. Ella, elle, ne peut s’empêcher d'observer cet étrange endroit depuis sa chambre. La nuit, elle se demande ce qu’il cache. Certains ne voient en lui qu’un vieil orphelinat. D’autres sont au courant de son secret… Mais tout le monde connaît son nom. Thornhill. Dans la lignée des romans de Brian Selznick, encensé par Philip Pullman, le premier roman graphique de Pam Smy est un petit bijou gothique.
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