Extraits

Extrait du 1er chapitre :

Après ce qui me sembla être une éternité, Kellan apparut, seul et sans guitare. Il se précipita vers moi et sauta par-dessus les barrières qui nous séparaient. Les videurs le regardèrent d’un sale œil mais ils étaient plus occupés à empêcher les gens d’entrer que de sortir. Un petit groupe qui attendait lui aussi son dieu du rock laissa échapper quelques cris, mais il se dirigea directement vers moi.

Il me prit dans ses bras et me serra de toutes ses forces. Exubérant comme il savait l’être, il avait sûrement envie de me mettre par-dessus son épaule et de me faire tourner dans les airs. Si je n’étais pas sûre qu’il en profite pour me taper sur les fesses, je l’aurais peut-être laissé faire, mais je préférais que ce genre de choses se produise dans un cercle un peu plus restreint, et Jenny et moi n’étions pas les seules à attendre que le groupe fasse son apparition.

"Cela ne compte pas. C'est son histoire", je souris faiblement, "et je suis son future." Avec bon espoir.

Jenny me tape dans le dos, souriant vivement.

"C'est l'idée. Maintenant la prochaine fois que tu le dis, dis le sans avoir l'air que ton chiot viens de mourir."

(selon ma traduction)

Il était sérieux ? Il était vraiment en train de me faire sa demande ?

– On a pris notre temps et on est allés aussi doucement que possible, mais j’en ai assez. Je t’aime, et je sais que je veux passer ma vie avec toi. Et toi ? Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?

– Oui, j’en suis sûre.

Il sourit et m’embrassa, puis il s’écarta, retira mes mains d’autour de son cou et attrapa ma main droite. Je fronçai les sourcils en le regardant me retirer mon anneau de promesse avec un sourire plus rayonnant que jamais. Puis il glissa la bague à mon annulaire gauche, et il fit pareil avec sa bague à lui.

– Voilà, on est mariés, dit-il en prenant ma main gauche dans la sienne.

Les larmes aux yeux, je secouai la tête.

– Je ne suis pas sûre que ça marche comme ça.

– Tu chipotes, dit-il en haussant les épaules avec un petit sourire.

Puis il mit sa main gauche sur mon cœur et ma main gauche sur le sien.

– On est mariés. Tu es ma femme, déclara-t-il en me regardant intensément.

Je hochai la tête, les joues mouillées de larmes.

– Et tu es mon mari…

Il soupira, soulagé, et prit mon visage entre ses mains pour officialiser notre union avec un baiser à en perdre haleine. Je savais que notre mariage n’était pas légitime, mais ce n’était qu’un détail légal qu’on pourrait régler quand on le voudrait. Dans nos cœurs, on était mariés, et au bout du compte, c’était ça le plus important.

J’ai caché celui-ci en espérant que tu le trouves longtemps après mon départ. J’espère que tu trouveras ça dans des mois, alors que je serai encore sur les routes, loin de toi. J’ai du mal à imaginer l’effet que tout ce temps séparé a pu avoir sur nous. J’espère qu’on est plus proches qu’avant. J’espère qu’on est plus amoureux que jamais. J’espère que quand je reviendrai, tu voudras bien vivre avec moi. En toute honnêteté, j’espère qu’après mon retour, tu voudras bien te marier avec moi un jour. Parce que c’est ce que je veux et ce dont je rêve : de t’avoir rien que pour moi jusqu’à la fin de ma vie. J’espère que tu ressens la même chose… parce que je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Je t’aime tellement. Mais si on n’est pas plus proches, si quelque chose est venu s’interposer entre nous, je t’en supplie : ne me laisse tomber. Reste avec moi. Trouve une solution avec moi. Mais ne me quitte pas… s’il te plaît.

Je t’aime plus que tout,

Kellan

Il sourient et m'embrassa, puis il s'écarta, retira mes mains d'autour de son cou et attrapa ma main droite. Je fronçai les sourcils en le regardant me retirer mon anneau de promesse avec un sourire plus rayonnant que jamais. Puis il glissa la bague à mon annulaire gauche et fit pareil avec sa bague à lui.

- Voilà, on est mariés, dit-il en prenant ma main gauche dans la sienne.

Les larmes aux yeux, je secouai la tête.

- Je ne suis pas sûre que ça marche comme ça.

- Tu chipotes, dit-il en haussant les épaules avec un petit sourire.

puis il mit sa main gauche sur mon coeur et ma main gauche sur le sien.

- On est mariés. Tu es ma femme, déclara-t-il en me regardant intensément.

Je hochais la tête, les joues mouillées de larmes.

- Et tu es mon mari...

- Je te reparle de ça pour te rappeler que Kellan voit les choses sur le long terme avec toi. Tu n'es pas juste une fille avec qui il sort. Tu es la fille. Tu es tout pour lui, je le vois dans ses yeux quand il te regarde.

- J'adore quand tu es comme ça.

- Comme quoi ? demandai-je en relevant la tête. Soûle ?

- Non. Sûre de toi. Comme si tu avais enfin compris.

- Compris quoi ? chuchotai-je

- Que je suis à toi... que tu peux m'avoir où tu veux, quand tu veux, comme tu veux. Partout, tout le temps. Que je t'appartiens.

- Non, on va jouer au poker.

- Je suis nulle au poker.

- Ca tombe bien, parce qu'en vrai, on va jouer au strip poker.

Kellan m’appartenait et je lu appartenais… à jamais.

Son regard, son toucher, son sourire, son rire… c’était tout cela qui me faisait me sentir aussi valorisée, pour la première fois de ma vie. Je me sentais capable de tout tandis que je dansais avec lui dans la cuisine, et je sus, sans l’ombre d’un doute, que tout se passerait bien le lendemain.