Rien ne va plus entre Ren et Ryhad. Notre prince fui la compagnie de son consort. Pendant ce temps, Ren déprime et est malheureux. La situation ne change et pas et l’issue semble obscur. Heureusement, notre couple peut compter sur Mirënwe, ce fidèle ami qui n’hésite pas à se mêler de ce qui ne le regarde pas afin d’aider son ami pour faire son bonheur.


Pour la première fois, Ryhad avoue ne pas être doué avec les mots et pour communiquer avec celui qu’il aime. A part lui, on avait tous remarqué cela. Il a beau être un prince, il est loin d’être parfait. Il ne sait pas dire ce qu’il a sur le coeur et se qu’il ressent. En règle générale, il le montre avec des gestes mais cela ne suffira pas dans ce cas précis. Il sait être attentionné quand il veut, c’est ce qu’il fait en « fêtant » la Saint Valentin et en marquant le coup mais façon Ryhad !

J’ai encore plus aimé Ren dans cette interlude. Il s’affirme et ose dire ce qu’il a sur le coeur. Ryhad l’a profondément blessé. Habituellement, il est réservé et ne sait pas comment se comporter (sauf dans l’intimité avec notre beau vampire). Ce n’est pas la première fois qu’il tient tête à Ryhad mais jusqu’à maintenant, il n’avait jamais autant parlé à coeur ouvert. Il a toujours ce petit côté arrogant même s’il n’est pas toujours sur de lui. C’est ce qui fait son charme.


L’écriture est dans la lignée des autres tomes et toujours agréable.
Bon, je ne suis pas du tout objective en donnant mon avis. Je suis tellement amoureuse de cette série et de nos personnages que je pardonne tout, que ce soit l’écriture ou le manque d’information. Dans ce bonus, on apprend rien de nouveau sur les personnages, ni sur l’intrigue mais c’est une nouvelle qui fait juste du bien, un bain de plaisir et de fraicheur. C’est une interlude qui permet de souffler (surtout si vous la lisez juste après le premier tome). Ça n’a pas été mon cas, j’ai u ce bonus à la fin de la trilogie donc ça ne m’a pas déranger que ça n’apporte pas grand chose de nouveau. J’ai juste eu le plaisir de retrouver mes personnage fétiches dans un autre moment de leurs quotidien. Ça montre aussi que rien n’a été simple entre eux et qu’il leur aura fallu du temps pour se faire confiance et aussi à leur couple. S’aimer n’a rien de facile et avec leurs deux caractères, c’est souvent explosif avec des disputes mais aussi des réconciliations caliente sur l’oreiller.
J’ai donc, vous l’aurez compris, passé un très bon moment avec eux pour une première Saint Valentin pas comme les autres.

Cette nouvelle est une bouffée d’air pur et de fraicheur. Qu’est ce que j’ai rigolé !

Comme à son habitude, Ren bouscule les codes à la cour. A Ferin, les fêtes humaines sont méconnus et inexistantes. Ayant vécu sur Terre depuis toujours, celui-ci aime célébrer toutes sorte de fête et Noël en fait parti. Cette fête en particulier tient à coeur à notre humain. C’est un moment de plaisir, de rassemblement avec les gens que l’on aime. Le plus difficile pour Ren, c’est de convaincre Ryhad. Celui-ci ne voit pas l’interêt de cette fête et la trouve stupide. Néanmoins, pour faire plaisir à son âme soeur, il serait capable de beaucoup. Il lui lance tout de même un pari. S’il arrive à convaincre le roi, alors il pourra organiser cette fête qui lui tient à coeur.
Ce qui Ryhad ne sait pas, c’est que Ren est plein de ressource. Il arrive, grâce au consort du Roi, à lui faire accepter la célébration de Noël. Toutefois, le plus difficile reste à faire. Que peut-il offrir à un homme qui possède déjà tout ce qu’il veut et qui est riche ? C’est toute l’intrigue de cette petit histoire.
Ren est toujours aussi naturel et adorable. Il va avoir une idée mais l’assumer, c’est autre chose. Il m’ avait mourrir de rire surtout lorsqu’il est gêné. Il s’ouvre enfin et ose des choses qu’il n’aurait jamais fait jusqu’ici.
Ryhad montre une autre facette de lui. Il sait finalement être doux et romantique. Je n’aurai pas du tout parié dessus au début. On est loin de la première impression qu’il avait faite. Au contact de Ren, il change et évolue et c’est ce que j’apprécie avec ce personnage.

Ce bonus est tout en douceur et en poésie. Pas de disputes entre les amoureux, juste un moment de tendresse, de douceur et d’amour. On découvre les personnages dans un moment intime et précieux. Noël, même à Ferin, recèle de magie, de joie, de partage et de beauté. C’est ce que retranscrit l’auteur à travers cette nouvelle qui m’a enchanté.
Cette nouvelle ce lit après le premier tome mais peu aussi se lire après avoir lu la trilogie (comme moi).

La série « les chroniques de Ren » a été un énorme coup de coeur. Quand j’ai vu qu’il y avait des bonus, je me suis directement lancée dans la lecture.

J’ai lu cette interlude après avoir fini la trilogie. Il est lire enter certains tomes mais je trouve que cela a plus de sens à la fin des 3 gros volumes.

J’ai pris grand plaisir à retrouver Ryhad et Ren. Ils s’aiment mais quand ils sont en désaccord, ça fait des étincelles et les disputes sont assez « violentes ». Ren ne veut pas prendre de garde personnelle et souhaite continuer à vivre normalement et à se balader à son bon vouloir. cela n’est pas très au gout de sa moitié, Ryhad. Celui-ci s’énerve face au refus de son consort. En vrai, il est surtout inquiet pour la sécurité de son bien aimé. Le problème de notre prince, c’est la manière dont il le dit. Il n’arrive pas à formuler correctement ce qu’il souhaite et donne plus un ordre à Ren. Au lieu d’en discuter et de lui faire comprendre ce qu’il ressent, il impose son choix. Il en a des choses à apprendre en terme de communication !

C’est un texte très court qui permet au lecteur de rester un peu plus longtemps en compagnie de nos personnages fétiches. On retrouve le même style d’écriture et la belle plume de l’auteur. J’ai adoré mais comme toujours, j’ai eu une goût de trop peu. Ce texte se lit bien trop vite et j’ai eu une sentiment de vide et de manque. J’ai toutefois pris grand plaisir à lire ce texte qui est très drôle finalement.

Je me suis lancée dans cette série par hasard mais aussi par curiosité. Un bestiaire amoureux, ça m’a intrigué.

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai aimé l’originalité qui met en avant des êtres autres que les loups-garous. On fait la rencontre de Cal, une fée (et non une Fae). Ici, on a le droit à une vraie fée, comme celles que je m’imaginais dans les contes d’enfant et de Disney. J’ai trouvé cela très amusant. Cal a le caractère parfait avec sa nature. Il est tout le temps gai, joyeux, hyperactif, une pile électrique, aime tout ce qui est sucré et fait pleuvoir des tonnes de paillettes sur son passage. Il peu être renfrogné, bouder et ne pas être content mais même dans ce moments, je l’ai trouvé trop mignon. Sa particularité, c’est qu’il est un demi-fée. Ainsi, il a la capacité de se concentrer et d’être sérieux… quelques minutes, mais c’est déjà ça de pris. C’est un personnage que l’on apprécie rapidement pour s fougue et sa joie. Il met du bonheur dans votre quotidien mais cela peut se révéler aussi très fatiguant à la longue.
C’est ce que se dit souvent Ray Braningan.

Ray est un métamorphe, un loup plus précisément. Il est très différent de Cal. Il est plus sérieux, sourit rarement, est irascible, s’énerve assez vite et a peu de patience. Il est souvent fatigué et très très irritable. On comprendra très vite pourquoi. C’est un loup de ville qui ne vit pas en meute (chose très rare). Il a un physique très sympathique à regarder. Il adore Cal mais ce dernier l’énerve très très souvent. J’ai apprécié ce personnage sans vraiment m’attacher à lui. Il m’a fait de la peine mais j’ai aussi eu envie de lui retirer ses oeillères et de le secouer. C’est un très bon flic, il est doué dans son boulot mais concernant les sentiments amoureux… c’est un désastre.

Cal et Ray ensemble, ça fait des étincelles… avec des nuées de paillettes qui s’accrochent partout. Le duo est très surprenant mais amuse rapidement le lecteur. Ça a été un bon moment de voir les personnages évoluer en même temps. L’historie tourne autour d’aux mais sur un fond d’enquête policière ce qui rend le tout plus attractif. Une série de meurtre à lieu et semble désigner l’inspecteur Braningan comme suspect principal … ou peut-être pas ?


Je suis sortie de ma lecture plutôt mitigé. J’ai aimé mais plusieurs choses m’ont freiné dans ma lecture. Sans ces points là, je pense que le livre aurait pu être encore meilleur.

La difficulté que j’ai rencontré dans ce livre, ce sont les dialogues. De nombreuses fois, je me suis demandé «  qui parle à qui », «  qui dit quoi ? ». Ça m’a fait réfléchir et parfois j’ai du relire des passages pour bien m’imprégner de la scène. D’autres fois, plus rarement tout de même, j’ai continué à lire en restant dans le flou sans avoir pu dissocié les dialogues des personnages. Ça crée une cassure dans le rythme de la lecture qui est fort regrettable.

Le suspens est présent avec une intrigue plutôt bien travaillé mais j’ai eu l’impression de faire à quelques longueurs dans la résolution de l’enquête. Je me dit que certains passages auraient pu être passé plus vite. L’enquête trainait en longueur à mes yeux mais peut être cela était-il voulu ? Je pense que le bu était d’accentuer le fait que l’enquête était difficile à résoudre surtout du à un manque de preuves. Si cela a été fait dans cet intention, alors oui, l’écriture et certaines scènes complètent parfaitement ce tableau. Le rythme est cohérent avec ce que véhicule et souhaite renvoyer l’auteur. Le style d’écriture est particulier, je ne m’attendais pas à cela. Je n’ai pas complètement accroché mais j’étais toutefois curieuse de savoir comment allait terminer cette historie.

La conclusion de ce livre est logique. Il est facile de la deviner. Elle l’est depuis longtemps pour le lecteur mais il faut parfois un certains temps aux personnage pour voir l’évidence, surtout quand la réponse se trouve juste sous leur nez. Face à la tristesse et à l’envie de ne pas souffrir, notre inspecteur se met des oeillères et ne voit pas tout les signes qu’il a devant lui. C’est assez drôle, « pitoyable », et désespérant. C’est aussi ce qui fait le charme de cette histoire. L’intérêt du récit c’est de savoir comment ils vont arriver à leur fin et non s’ils vont y arriver finalement. Les dernières pages arrivent vite, trop vite. J’ai eu l’impression que l’auteur cachais la fin et la conclusion et puis plus rien. J’ai été déçue de voir que le livre se finissait de cette façon. Je suis sur ma fin et très frustrée. Ça rejoint mon avis sur le style d’écriture assez étrange de l’auteur. Curiosité oblige, je vais aller voir ce que donne les autres livres de la série afin de voir si c’est différent ou non.

Finalement, dans ce tome, Arthur et Bettie se tournent autour dès le début. la question n‘est pas de savoir s’il vont finir ensemble mais plutôt quand. Ils sont tout deux attirés l’un par l’autre et le jeu du chat et la souris m’a amusé dans ce tome-ci (ce qui est assez rare).

Arthur est un jeune homme courageux. La vie n’a pas été facile avec lui. Il a perdu ses parents jeune et il s’occupe de sa soeur qui sort tout juste la tête de l’eau. Il a un énorme poids sur les épaules et ne se plaint jamais afin de subvenir aux besoins de sa famille. C’est une personne en retrait, assez effacé mais très cultivé. C’est une sorte de « rat de bibliothèque ». Il en en train d’essayer de finir son master et s’intéresse énormément à l’histoire. Il a un physique assez banal mais toutefois agréable à regarder. Il est peu sur de lui et manque parfois en confiance en lui. A côté de cela, il est gentil, attentionné, toujours à aider quand il le peut. C’est un passionné dans ce qu’il fait. Il peu se mettre en colère quand c’est nécessaire et dire ce qu’il pense. Parfois, je me demande s’il n’a pas oublié son filtre ! Il dit ce qui lui passe par la tête sans réfléchir ce qui donne des situations très cocasses. Il lui faudrait parfois tourner 7 fois sa langue dans sa bouche mais ce ne serait plus autant amusant !

Bertie est un dragon. De ce fait, il a un côté mystérieux. Depuis que les êtres se sont révélés au monde, on ne sait pas grand chose sur eux. A travers Arthur, ce personne va peu à peu se révéler. Grâce à cela, le lecteur va en apprendre plus sur les dragons. Bertie est un personnage à part. Il a un manière de parler qui date d’une autre époque. Il parle avec respect à Arthur et ne le rabaisse en aucune circonstances. Il adore passer son temps à le taquiner et à éviter de travailler. Il a un physique peu commun puisque sous sa forme humaine, on peut tout de même apercevoir ses écailles. Il passe son temps à fumer, c’est une personne désordonnée (d’où sa recherche d’assistant) et il aime les histoires (sous toutes ses formes).
J’ai énormément aimé ce personnage qui sort de l’ordinaire. C’est un dragon et rien qu’avec cette particularité, il m’avait conquise.

Arthur et Bertie ont des points en commun et la différence « d’âge » n’est pas un problème. Arthur met beaucoup de temps à comprendre ce qu’il se passe autour de lui alors que l’intérêt de Bertie est plus qu’évidente. Il y a de la magie de dragon dans l’air !

L’écriture est sympathique mais ne m’a pas complètement conquise. J’ai eu par moment du mal à m’y retrouver, perdant le fil de l’histoire. Quand les personnages parlaient, notamment Bertie, et que cela avait attrait au livre du dragon et à un temps révolu, je n’ai pas toujours pu distingué le temps et dissocié les moments (passé, histoire et présent). C’est assez dérangeant et peu perdre le lecteur lors de la lecture. Le style d’écriture de l’auteur est assez particulière, pas déplaisante mais tout le monde ne peu pas aimer. Il y a un bon rythme même si on aimerait par moment que celui-ci s’accélère un petit peu. Il y a une très bonne retranscription des émotions des personnage set c’est ce qui m’a vraiment plu dans ce tome. L’intrigue est légère et le suspens pas vraiment présent mais la construction de la relation entre les personnages est très intéressante. La finalité intéresse peu le lecteur (elle est évidente) mais le chemin pour y parvenir m’a rendu curieuse. C’est un livre centré sur le développement d’une relation entre deux personnes qui se plaisent avec de l’humour et de belles émotions.

La fin est sympa mais sans plus et m’a laissé une sensation de « ils vécurent heureux et … fin ! ». A croire que l’auteur n’aime pas les fins et n’achève pas complètement son histoire. C’est assez particulier et je n’adhère pas vraiment à ce style. J’aime les épilogues et savoir un peu comment les choses vont être pour les personnages par la suite. Ici, c’est au lecteur de se faire une idée globale. L’auteur reste très vague. Ça ne m’empêchera pas de lire les tomes suivant.

Des trois premiers tomes, c’est celui-ci que je préfère pour le moment.

Zeki est un sorcier qui vit depuis l’âge de ses treize ans dans une ville de loup-garou. Il n’est pas évident pour lui de se faire une place parmi la communauté à cause de sa « magie ». Celle-ci est méconnu des métamorphes c’est pourquoi ils se méfie d’elle. C’est un garçon mal dans sa peau, solitaire et sans ami. Il craque pour Théo, un loup-garou plus jeune d’une année que lui. Suite à une quiproquo et des paroles maladroite, Zeki l’éconduit en dernière année de lycée puis s’en va pour une Fac loin de cette ville. Cinq ans plus tard, quand le sorcier revient à Wolf’s Pawn, il est regardé de travers par les habitants. Son béguin pour Théo n’a pas disparu. Ce qu’il ne s’est pas c’est que le Destin va s’en mêlé et faire en sorte que les deux jeunes hommes soit peu être plus que de simples inconnus.

Théo est un loup-garou mais sa carrure et sa taille ne défini pas la personne qu’il est. C’est un homme doux, tendre avec un coeur brisé. Il est pompier volontaire, son physique se prêtant tout à fait au job, et est pâtissier le reste de son temps. Contrairement à ce que l’on peut penser, c’est une personne en retrait et qui n’exprime pas ses sentiments. Il influe dans ses gâteaux tout ce qu’il garde au fond de lui. C’est un homme très attachant que l’on a envie de réconforter.

Zeki est devenu un homme et a laissé derrière lui l’adolescent mal dans sa peau, geek avec un physique peu avenant. Il a cette peau basané canon, un physique plus avantageux et plus d’assurance. Il a appris pendant ses études la patience et a rester calme en toutes circonstances. C’est un sorcier professionnel, intelligent avec beaucoup de talent. Il tient plus facilement tête aux loups et s’impose. Il est loin l’ado peu sur de lui. Il reste néanmoins un homme pas toujours sur de lui mais cela, il le cache bien.

Théo et Zeki ensemble provoque souvent des moments gênant, drôle et mémorable. Théo devient peu sur de lui, perd ses mots (ce qui est logique) et Théo perd sa patience acquise durant toutes ses années. Ils se tournent autour, ne savent pas comment avancer ensemble dans la même direction. Ils sont maladroits, incertains et pourtant cette attirance et attraction les poussent sans cesse l’un vers l’autre. Les coeurs savent ce qu’il en est avant leurs tête. C’est assez marrant de les voir s’empêtrer tout les deux. Ils sont attirés mais reste prudent. Des deux, c’est Zeki que j’ai eu envie de secouer. L’évidence se trouve devant lui et malgré tout les signaux, il ne voit rien. Quand il comprend enfin la situation, il reste indécis avec des doutes. Mais quel idiot ! A croire qu’il aime se faire du mal et à Théo aussi.

Les autre personnages m’ont plu, notamment la tante de Théo. on la voit peu, c’est dommage mais je l’ai adoré pour son caractère. Elle ne peut s’empêcher de s’occuper des affaires de son neveu et de Zeki. J’adore cette femme. Violet, le pixie m’a laissé plus de marbre, je n’ai pas eu de réel atome crochu avec ce personnage. Dommage, il avait l’air intéressant.

La plume de l’auteur m’a davantage plu dans ce tome. J’ai moins buté sur ma lecture que j’ai trouvé nettement plus fluide. L’histoire est, selon moi, plus construite et plus simple à comprendre. Il a été plus facile de savoir qui parlait et à quels moments. L’environnement a été plus simple à visualiser et l’enchaînement des événements aussi.
A la fin, l’auteur fait un flashback des souvenirs d’un personnage et revient après à l’instant présent. J’ai été un moment perdu puisqu’il n’y a pas d’éléments qui distinct le passé et le présent du moment. C’est dommage mais heureusement, cela s’est peu produit lors de ma lecture.
Dans ce tome, les personnages prennent le temps de se découvrir, se tournent autour et la romance est omniprésente. L’intrigue est centré à 100% sur l’histoire d’amour et le dénouement final du couple. C’est plus hot dans cet opus mais le sexe n’est pas tout le temps là, et heureusement.

La fin est pour moi dommage, un peu bâclé. L’auteur laisse supposer ce qu’il se passe entre les personnages et même si cela parait clair, j’ai trouvé la fin abrupte. Je sais que les épilogues ne sont pas nécessaires mais j’aurai aimé avoir une petite conclusion sur leur avenir et peut être la savoir comment se passe la rencontre familiale. Il me manque quelques pages de plus pour pouvoir définitivement tourner la page de cette romance. Néanmoins, j’ai pris un grand plaisir à lire ce livre et à découvrir les personnages. Cela ne m’empêchera pas de lire les tomes suivants.

J’ai tardé à acheter et commencer ce quatrième tome (et je me demande encore pourquoi j’ai autant attendu). Il faut croire que j’aime me torturer avec de loooongue attente alors que je pourrai parfois m’en passer. Haha !

Ce nouvel opus n’est pas mon préféré mais il n’en ai pas si loin tout de même. Je l’ai préféré au tome précédent bien que les personnages avaient été hilarant. Finalement, chaque tome se diffère des autres et apporte un petit quelque chose qui nous fait aimer cette série.

Dans chaque roman de cette série, il y a un personnage assez barré et l’autre plus posé.
Ici, nous faisons la rencontre de Zane, un néo-zélandais déjanté et qui a un but dans la vie : trouver l’Amour, avec un grand A, et l’épouser avant l’expiration de son visa. Il est tombé amoureux de ce pays et souhaite y rester. Le fait que son grand frère habite dans le coin aide aussi dans sa décision. Cependant, trouver l’amour et avoir un coup de foudre, ce n’est pas aussi facile que dans les livres. Se retrouvant à la porte de sa colocation suite à un « oubli » et n’ayant nul part où aller, il va se retrouver devant la porte de Beckett, un ami de sa belle-soeur. Cette rencontre va être épique et mener les deux jeunes hommes à se côtoyer au quotidien. Ils sont diamétralement l’opposé l’un de l’autre et pourtant, ce duo va fonctionner à la perfection. Les situations qu’ils vont vivre vont être cocasses et drôle.

Zane est un rêveur. Il passe 90% de son temps la tête dans les nuages. C’est un gentil, parfois à côté de ses pompes mais surtout un grand romantique. C’est le genre de personne à ne pas voir le mal autour de lui et à faire des choses sur un coup de tête et réfléchir après. Ça crée des situations vraiment marrante. Souvent, il ne sait plus où se mettre et se met à rougir. Trop mignon! C’est un gaffeur, il n’y peu rien. Il rêve de l’amour avec un grand A et tombe facilement amoureux, souvent à ses risques et périls. Zane finit souvent le coeur en morceau et désespéré de trouver la bonne personne à aimer. Il cherche la femme de sa vie sans pour autant la trouver. C’est un bel homme mais sa « simplicité » fait souvent fuir les autres. Il est très touchant, gentil avec un bon fond et un coeur en or. Il est plus sensible qu’il n’y parait avec un manque de confiance en lui. On ne peut que s’attacher à lui !

Beckett est complètement son opposé. C’est un homme plus âgé et plus mur. A contrario, il a les pieds sur terre et est encré dans la réalité. Il est très cultivé et très intelligent (surtout aux yeux de Zane qui est un artiste). L’amour, il n’y croit plus du tout surtout après un gros chagrin d’amour, une blessure qui ne se referme pas. Il aura tendance à se torturer pour cet homme qu’il a perdu et aime encore profondément. Il est désabusé face l’amour et le rejète en bloc de peur de souffrir à nouveau. Lui aussi est un très bel homme avec ce qu’il faut là où il faut. (Il faut bien se rincer les yeux, ça ne fait pas de mal). Avoir Zane dans sa vie va lui faire du bien et mettre à mal sa routine habituelle. Contrairement à ce que je pensais, il est chaleureux et attentionné. Un prince charmant des temps moderne (même s’il ne le sait pas encore).

Zane est poisson, Beckett un taureau. Ils se complètent parfaitement. Zane est hétéro, notre professeur préfère les hommes. Mais s’il y a bien une chose que j’ai appris, c’est que l’amour n’a pas de frontière ni de barrières. Qu’importe le genre quand on aime. Il est question de sentiment, de recherche du bonheur et de sa moitié. C’est ce que relate l’auteur à travers son histoire.

Le petit plus de cette histoire : on retrouve mon couple chouchou de cette série, Jamie et Théo. Même si on les croisent brièvement, c’est un plus non négligeable.
L’auteur nous livre un nouveau membre déjanté de cette famille… dans la marmaille, j’ai demandé : la grand-mère ! Quel numéro celle-là. Dans cette famille, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Je comprends d’où vient l’engouement de tous pour l’horoscope !! Cette mamie est mémorable et folle. Je l’ai tout de suite aimé. Elle est bienveillante, tout comme Théo et tout les autres.

Encore une fois, je ne déroge pas à la règle, je me suis laissée emportée par la plume de l’auteur. C’est beau, doux, tendre et cotonneux. Il est facile de s’identifier aux personnages. Elle les rend humains, sensible. Ils ne sont pas parfait et ont des problème comme nous tous : la peur de souffrir, le manque de confiance en soi, la recherche de l’amour, etc… A travers la légèreté du texte, l’auteur cible chaque lecteur avec des sujets qui nous touche tous. C’est ce qui rend cette histoire magnifique et touchante. Les pages se tournent d’elles-même et la fin arrive comme toujours : bien trop vite ! Il n’y a pas de temps mort, le rythme est parfait.
L’évolution de la relation entre les différents personnages se fait naturellement sans que cela nous paraisse surjoué. Ils embarquent le lecteur à travers un récit riche en émotions et tout doux pour notre petit coeur. J’ai adoré du début à la fin cette lecture. Je suis toujours aussi fan de l’idée des horoscopes au coeur de l’histoire.

Ce qui me ravie, c’est de savoir qu’un cinquième tome venir enrichir cette magnifique série. J’espère sincèrement que ce n’est que le début d’une autre longue série de tomes ! :)

C’est une nouvelle qui se lit très rapidement et très sympathique.

Evan est un jeune homme qui a bien changé avec les années. Il est accro à internet et à une chaîne Youtube mettant en avant le charmant et beau Tony. Il est un rêve éveillé, et inaccessible mais d’une beauté éblouissante pour Evan. Lors d’une soirée d’Halloween, il se retrouve nez à nez avec l’homme de ses rêves et le petit ami de celui-ci….


J’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette nouvelle. Elle est toute douce. De plus, l’auteur met en avant un sujet important: celui de l’apparence et des faux semblants. Il y a une belle leçon à tirer de cette histoire.

L’écriture est tout en douceur et pleines de couleurs. On est totalement dans l’émotion, on sourit et on est attendri par les personnages. J’ai aimé la morale de l'histoire. Parfois, il ne faut pas seulement s’arrêter aux apparences.

La nouvelle ne prend pas la tête. J’ai sourit pendant ma lecture. L’auteur a su jouer avec les émotions afin de toucher le lecteur.
J’ai trouvé l’histoire presque trop courte. J’aurais aimé passer un peu plus de temps avec les personnages et apprendre à mieux les connaître. Les bonnes choses ont malheureusement toujours une fin !

Je suis une vraie fan d’histoires de Noël. il y a une certaines magie pendant cette période de l’année qui me plaît. C’est celle-ci que j’ai retrouvé dans cette lecture.

Tout commence par une rencontre dans un bar, par une discussion, des lamentations et de superbes fossettes. C’est tout ce qu’il aura fallu à Gabriel pour accepter le plan assez fou de Sébastien. Ça devait être l’affaire d’un soirée mais, les plans les plus simples sont souvent les plus compliqués.

Leur couple est un mensonge et pourtant, leur entente réelle. C’est une belle histoire toute douce, pleins de guimauves, avec sa dose de piquant. On se laisse fondre devant Gabriel et Sébastien qui se battent pour faire croire à tous qu’ils sont amoureux. La seule ombre au tableau, la mère très envahissante de Sébastien et sa Nannie. La grand mère est un numéro. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et ce n’est peu dire. Elle raffole d’histoires croustillante et n’a pas froid aux yeux. Elle est tordante. Elle met du peps à cette belle romance.
Les personnages sont des personnes normales avec leurs folies et leurs simplicités. On peut se retrouver en eux et j’apprécie cela.
J’ai été tout de suite prise par la lecture surtout quand on sait très vite que ça va bien se finir. J’ai passé un très bon moment moment en compagnie des deux jeunes hommes.

C’est le deuxième livre que je lis de l’auteur. Je suis complètement conquise par cette nouvelle lecture.
La couverture est simple, sans friotures, presque neutre. Pourtant … Ce titre ! C’est ce qui fait tout le charme du livre. Le titre m’a tout de suite plu !


Gustavo Tiberius n’est PAS normal. Mais, qu’est ce que la normalité ? Nous sommes tous bizarre à notre manière mais Gus fait parti d’une autre catégorie.
C’est un jeune homme proche de la trentaine, seul, enfin… presque seul. Son compagnon de vie n’est autre que Harry S. Truman, son furet. Il est gérant d’un vidéo club (ce qui est assez vintage), porte constamment du noir, ne sourit pas (cela lui confère l’image d’une personne constipée), lit des encyclopédies, n’a jamais été sur internet et a peu d’amis, à part une bande de motarde en Vespa, nommée « Nous, les 3 reines » ainsi que Lottie une pseudo drag-queen capillaire. La normalité, il ne connait pas. Il en est même très loin. Sa vie est rythmé par ses rituels et rien ne sort de sa routine. Mais ça, c’était sans compter sur l’arrivé de Casey, un hipster asexuel souvent défoncé. A partir de ce jour, tout va aller de travers pour Gus. Casey trouve que Gus est la personne la plus extraordinaire du monde. Gus commence à apprécier ce hipster, un peu dégénéré et obsédé par Instagram et les photos de sa nourriture.
Gus décide alors de changer de tout au tout de devenir une personne normale pour Casey. Mais a quoi peut bien ressembler la normalité surtout chez quelqu’un comme Gustavo Tiberius ?

Gus, est vraiment extraordinaire et fabuleux. Je suis complètement d’accord avec Casey sur ce point. Il connait par coeur la liste de tous les nominés et gagnants des Oscars de chaque catégorie et chaque année. N’est ce pas wahou ? Il prend certes tout au sérieux, pique des crises de panique, rougit tout le temps et répond souvent aux questions au tac au tac. Mais quels répliques ! Il répond parfois à côté de la plaque, ses phrases n’ont ni queue ni tête mais c’est ce qui fait son charme. Il n’est pas dans la norme et c’est tant mieux. Alors quand il décide de changer du jour au lendemain, ça devient carrément loufoque, déjanté et tordant !!!!

Casey et Gus sont très différent. Alors que l’un est très ouvert aux autres et sourit tout le temps, l’autre est renfermé sur lui même et ne sourit pas. Cette rencontre va faire des étincelles. Beaucoup de choses les différencie et pourtant, ils pourraient être plus semblable qu’il n’y parait. Les conversations entre les deux partent souvent dans tous les sens, même moi je ne comprenais pas tout par moment … mais c’est génial justement ! C’est parfois burlesque et tellement bien !

Casey est un hipster asexuel, souvent défoncé au Cannabis. Cheveux long, barbe assez fourni, un physique très agréable à regarder, des tatouages de partout. Hum, un régal pour les yeux. Mais peut-on dire de lui qu’il est normal ? Allez savoir ! C’est un personnage très décalé, qui ne se prend pas la tête. Il adore prendre sa nourriture en photo, mettre des photos sur Instagram et voue presque un culte à Gus. Je l’ai tout de suite aimé. Casey fera tout pour atteindre Gus et l’attraper dans ses filets au grand damne de ce dernier ! :p

Les personnages que j’ai le plus aimé sont sans aucun doute « Nous, les 3 reines ». Ce trio de soeur / lesbiennes ou que sait-je est un délice pour le lecteur. Elles sont complètement jetés et folle mais aussi très protectrice envers Gus. Elles se sont imposés dans sa vie pour le meilleur et pour le pire. Elles lii ont font voir de toute les couleurs, notamment alors l’éphéméride qu’elles lui ont offert. (Croyez moi, cette éphéméride est un personnage à lui tout seul ). Franchement, le livre ne serait pas ce qu’il est sans elles ! Quel trio infernal pittoresque !

T.J Klune a le chic pour faire rire son lecteur. Quel moment de pure merveille que j’ai passé en lisant ce roman. C’est tellement décalé et écrit au second degré que le fou rire est garanti. En vrai, je suis sure qu’elle essaie de nouvelles techniques d’assassinat en tuant par le rire. Ce n’est pas possible autrement ! Ce livre, c’est une bouffée d’air frais, un moment de joie et de crise de fou rire. J’en ai rit aux larmes. Les dialogues sont abracadabrant. L’auteur est-elle surement saine d’esprit. Je vote pour dingue et givré du ciboulot ! :p Il y a une originalité de fou et des idées extra. Chaque personnages ont une personnalité très différentes et unique. Que ce soient des personnages principaux ou secondaires, tous ont une place très importante dans le récit. Ils apportent tous une pierre à l’édifice qui est essentiel dans le livre. Rien n’est laissé au hasard dans l’écriture du livre. Ce livre est brillant ! Je suis sous le charme de la plume de l’auteur .

Toutefois, T.J. Klune est aussi une grande tortionnaire et une sadique !!! Finir comme cela son livre sur la seule intrigue qui prend aux triples de son lecteur, c’est .. c’est… inhumain ! Laissant la seule question que tout le monde se pose sans réponse…. quel crève coeur !!

Je n’ai qu’un mot à dire, si vous voulez rire, rire, rire et encore rire, lisez ce livre !!

L’histoire se déroule dans une résidence étudiante. Wesley est un étudiant de troisième année en droit. Il vit parmi d’autre étudiant et fui la maison familiale. Lloyd est un étudiant mais aussi un des surveillants de la résidence. La vie d’étudiante est mouvementée, peu reposante surtout avec Wesley dans les parages. C’est un électron libre qui aime taquiner en permanence Lloyd. Toutefois, le règlement est inflexible : aucune relation entre résident et surveillant n’est possible. Il n’est pas question d’une relation entre eux, Wesley est formel. Lolyd n’est pas attiré par lui et c’est un capricorne. Leurs compatibilités n’est pas possible et puis, ils sont simplement des amis. Pourquoi cela changerait-il ?

Wesley est un sacré personnage. Théo était déjà bien frappa-dingue, là, on monte d’un cran. Wesley aime braver les interdits et surtout aller contre les règles. Il aime embêter son surveillant, à croire qu’il ne vit que pour cela. C’est même devenu son jeu préféré à longueur de temps. Pourquoi travailler ses cours quand on a un spécimen à étudier à deux portes de la sienne! Il faut le dire, c’est un enquiquineur de première. Avec ses traits asiatique et cette lueur espiègle dans son regard, on apprend à apprécier ou plutôt à supporter ce petit morveux :p La relation avec sa mère est difficile et faire en sorte que son frère aille en cours l’est encore plus. Dans la vie (hormis Lloyd), il aime le café, le rock & roll et la danse. Il faut bien qu’il dépense toute cette énergie en trop. Il est aussi obsédé par l’astrologie et fait une fixette dessus.

Les règles, Lloyd en est rempli. Surveillant de son dortoir (pour son étage), il est là pour faire respecter le règlement et résoudre les problèmes. Son plus grand défi ? Wesley ! Le faire rentrer dans les rangs et le supporter est un combat de longue haleine qui lui draine la majorité de son énergie. Mais au fond de lui, Wesley amène une distraction qui est parfois bienvenue. Sans lui, sa vie serait plus fade.

Au début de ma lecture, j’ai eu un peu plus de mal à accrocher aux deux personnages. Un début un peu plus brouillon et parfois quelques incompréhensions. Ce ne sont pas mes chouchous. Néanmoins, j’ai appris à les aimer. On sent l’attraction qu’il y entre les deux jeunes hommes mais le règlement est plus important. Braver les interdits signifierait le renvoi du surveillant. Au delà de leur alchimie, ils deviennent des amis. La patience de Lloyd est vraiment légendaire. Arrivé vers les dernières pages, je me rend compte que je suis passé à côté de nombreux signaux qu’il pouvait envoyer. Tout comme Wes, j’ai été aveuglée. Ils ont des signes astrologique opposés ce qui déplait grandement à Wes. Qui se ressemble s’assemble mais les opposés s’attirent ! Ça n’a jamais été aussi vrai qu’entre Lloyd et Wesley.
Jamie et Théo font un petit passage dans ce tome ci et ce n’est pas pour me déplaire (ce ne sont pas mes chouchous pour rien). Chaque tomes lie les personnages ensemble, d’une certaine manière.

L’auteur parle de la vie étudiante, qu’il faut profiter des moments de joie ensemble mais aussi de l’acceptation de cet amour différent. Comme pour les tomes précédents, la relation se construit peu à peu et en douceur. ce n’est pas précipité, l’auteur prend son temps avec ses personnages. Le sexe est peu présent. Elle se concentre sur les sentiments. L’auteur va à l’essentiel et ça fait du bien. Les émotions sont vraies et utilisées avec intelligence. Ce tome ne déroge pas à la règle, il est tout en légèreté, frais, sans prise de tête et fait du bien. Il y a un brin de folie dans ce roman qui est très plaisant. La dynamique du livre est comparable au précédent : un personnage fou-fou, qui agit sans réfléchir et un personne plus posé, responsable. Le schéma se veut répétitif mais il fonctionne à merveille.
Je suis tombée sous le charme de la série. Les personnages sont hauts en couleurs avec leurs caractères bien à eux. Même les personnages secondaires sont attachants. La lecture est toujours aussi fluide et se fait rapidement. Il n’est pas facile de lâcher les pages pour aller manger… Et puis manger, c’est subjectif ! :p La série est un anti-dépresseur naturel qui ne peu faire que du bien au moral. A consommer sans modération !

Dans ce deuxième tome, on fait la rencontre de Percy. C’est un jeune homme perdu et triste depuis le décès de sa tante Abby. Elle représentait beaucoup pour lui après le rejet de ses parents apprenant son homosexualité. Sa tante l’a toujours accepté et fait une place dans sa vie. Après sa mort, Percy hérite de la maison de sa tante. Il retourne à cul-de-sac dans le but de vendre la maison. Les voisins sont heureux de le revoir notamment son voisin d’en face, Callaghan Glover. Cal est son ennemi-juré de toujours. En apprenant la vente future de la maison, ses voisins essaie de le faire changer d’avis. En attendant la vente, un jeu entre voisin prend vie : Sherlock gnome. Un jeu dans l’idée du père Noël secret. Le but : faire un cadeau aux voisins sans se faire démasquer. Percy, détective dans l’âme se lance le défi de découvrir qui se cache derrière chaque pseudo. Peu à peu, il se rapproche de ses voisins mais encore plus de Callaghan Glover, son pire ennemi ? Mais comme le dit si bien une dicton, il n’y a qu’un pas entre l’amour et la haine.



Dans ce second volet, on retrouve brièvement Theo, Jamie et Leone ce qui m’a beaucoup plu. Même si leur passage est bref, s’ils n’avaient pas fait leurs apparitions, j’aurai été assez triste. Toutefois, la mère des Lions est bien plus présente. Crystal est vraiment un numéro à elle toute seule. Sa passion sur les horoscopes est addictive. Je ne suis pas accro à ça et je n’y croit pas tellement. Ce livre m’a donné envie d’en savoir plus mais seulement de la part de madame Wallace. Avec elle, ça serait tout de suite plus intéressant et amusant.

On fait la découverte de Percy. C’est un jeune homme pétillant jusqu’au bout de ses habits. Il adore mettre des vêtements bariolés et ça le rend intéressant. Parler de lui et de ce qu’il ressent n’est pas dans ses habitudes.

Callaghan est un homme qui se montre fort pour sa famille. Vierge de signe astrologique, c’est une personne franche qui dit les choses comme il les pense.

La famille de Callaghan est très chaleureuse. Ellie est une adolescente qui semble perdue elle aussi. La rapprochement entre elle et Percy est amusant. Quand celui-ci veut faire plaisir à la jeune fille et se retrouve à faire du football… c’est épique ! Un moment de fou rire ! Ça et leurs passions pour la glace ! La communauté de cul-de-sac est chaleureuse. Ils prennent soins les uns des autres. Ils sont très soudés.

Ce nouveau couple est d’une grande tendresse et a-d-o-r-a-b-l-e. J’ai aimé les voir se tourner autour. Derrière cette histoire de pire ennemi, on sent l’attachement de Percy pour son voisin. En faire son ennemi, ou le penser, lui permet de garder une certaine distance. C’est une manière pour lui de se préserver. Celui qui fait le plus douter le lecteur, c’est Cal. Je ne savais pas trop déjouer le vrai du faux, surtout sur ce qu’il ressentait pour Perseus (comme il aime l’appeler). La relation « d’ennemi juré » est plutôt faussé dans le livre. Il y a plutôt une entente cordiale entre les jeunes hommes. Toutefois, on comprend vite que c’est du second degré et une manière de se protéger derrière une étiquette.
Il y a bien plus de sarcasmes ici entre les personnages qu’entre Théo et Jamie. Le sarcasme et l’évitement (surtout de la part de Percy) est très présente dans l’histoire.

J’ai dévoré ce livre aussi rapidement que le premier. Il m’aura fallu moins de deux jours pour le lire. La tension entre Percy et Cal prend tellement de place que je n’arrivais pas à lâcher le livre. Se sont mes yeux qui m’ont obligé à lâcher ma tablette (ces traitres! ). Le dénouement, comme pour le premier tome n’est pas bien compliqué à comprendre. Toutefois, l’auteur m’a fait douter pendant un petit moment. Arrivé à la fin, on ne sait pas sur quel pied danser avant que celle-ci abrège notre souffrance et délivre son dénouement.
Cette fois-ci, pas de petites citations entre chaque chapitres mais des définitions de mots avec des exemples, je dois le dire, tordant ! Callaghan étant féru de dictionnaires, ce clin d’oeil m’a amusé. Ce tome est dans la continuité du premier, j’aime toujours autant. Il est lui aussi sans prise de tête et fait du bien. Il me tarde de découvrir le troisième couple.

Je comprend mieux toutes les personnes qui m’ont dit qu’il fallait absolument que je lise la série Ivy Wilde. Ce livre est une petite merveille.

La magie et les sorcières m’ont toujours fascinées… encore plus quand les héroïnes sortent complètement des clous. Ivy Wilde est de celle-là, une non-conformiste qui s’assume. Cette fille est une perle ou presque. Elle a un sacré caractère. Son crédo ? : tenir tête à l’ordre mais encore plus à l’Adeptus Exemptus Raphaël Winter. Surtout lui. Elle est tenace et quand elle a une idée en tête, elle n’en démord pas. Sa capacité et éviter les choses qu’elle n’aime pas est épique. Elle se fatigue à faire semblant ou à s’évincer plutôt qu’obéir aux ordres. Elle met beaucoup d’énergie dans sa volonté à fuire. Son hobby favori est certainement faire la sieste et manger des cochonneries. Des défauts, elle n’en manque pas. Pourtant, derrière cette fainéantise se cache des capacités bluffantes qui mériteraient d’être exploité et travaillé. Pourtant, Ivy préfèrerai mourir plutôt que de travailler, c’est sur.
Franchement, c’est le genre de personnage que j’adore. Son apparence n’a pas d’importance, ce qu’on pense d’elle est le summum de ses problèmes. Elle fait ce qu’elle veut et ne s’en cache pas. Sa plus grande capacité ? Celle de s’attirer des problèmes et de les enchainer.
Elle a la grosse tête et aime se vanter de ses exploits et cela, sans qu’on la déteste. Elle est au contraire bien plus attachante. Pour résumer ce personnage, je dirai qu’Ivy est attachiante.

Winter est un sorcier de niveau 2. Faire parti de l’Ordre est un honneur pour lui. Il ne faudrait pas en dire du mal. C’est un personnage hautain, froid, même glacial et le mot « sourire » ne doit pas faire parti de son vocabulaire. Tout comme son prénom Raphaël, il est beau comme un dieu. Toutefois, le physique ne fait pas tout. Il peut se montrer mesquin, fourbe et face à Ivy, intransigeant. Il est l’exact opposé de notre chère sorcière. Il respire la classe et sait être distingué. Une chose que Winter n’aime pas, c’est de s’encombrer d’un partenaire. Travailler en solo, ça lui convient parfaitement. C’est pourquoi l’Ordre a fait en sorte qu’il soit lié par la magie à son élève. Il n’a aucun moyen de s’en défaire. Malheureusement pour lui, une erreur a été faite, et il se retrouve lié à la mauvaise sorcière : Ivy.

Winter et Wylde ensemble, ça fait des étincelles… De celles qui vous brûle tout entier en ne laissant que des cendres après leur passage. C’est É-PI-QUE et à mourir de rire. J’en ai pleuré de rire. Ils ne cessent de s’envoyer des piques et de se contredire. Clairement, il n’y a pas d’entente entre eux. Ils se supportent à peine. Il est tout ce qu’elle déteste et vice versa. Avec le caractère d’Ivy, ça donne du panache au duo. Aaaaah, qu’est ce que c’est agréable de les voir ensemble. Un conseil. Pour pleinement apprécier ce duo et les moments que l’on passe avec eux, installez-vous confortablement dans votre fauteuil, prenez du pop corn et profitez. Fou rire et bons moments garanti !

Il y a beaucoup de dynamisme dans ce livre. Comme Ivy, très vite on perd la notion du temps. On a l’impression que cela fait des semaines que l’on passe du temps avec les personnages. Et pourtant, ce n’est pas le cas. Les secondes passent si vite qu’on a l’impression de connaître Wilde et Winter depuis toujours. J’étais amplement d’accord avec notre héroïne sur ce point.
La lecture est fluide et rapide. L’action et les rebondissement ne manque pas et donne beaucoup de rythme. On est au coeur d’une enquête palpitante. On a pas le temps de reprendre notre souffle que déjà, on est à nouveau propulsé ailleurs. Les sorciers et sorcières sont dépoussiéré et remis au goût du jour. J’ai aimé l’idée des runes avec ce renouveau. Cela m’a fait pensé à Shadowhunter sans pour autant copiée ce qui a déjà été fait. Elle a été rénovée et actualisée. Il y a des concepts novateurs et ça m’a beaucoup plu. Ivy est une sorcière qui ne se prend pas au sérieux et ça donne des situations cocasses. Le rire est présent du début à la fin avec de l’action et des rebondissements surprenant et un début d’histoire d’amour ?

Bon, si je dois faire un rapide résumé, il ne me reste qu’une seule chose à faire… acheter de ce pas la suite de la série afin de la dévorer !

Je me demande pourquoi je ne me suis pas lancé dans la lecture de cette série bien plus tôt.
Leone et Théo sont frères et soeurs mais surtout des jumeaux. Ils sont tout deux célibataires suite à l’annonce de leurs ex leurs apprenant qu’ils se mettent ensemble. La nouvelle est dur à digérer. Afin de remonter la pente et de se prouver qu’ils sont passés à autre chose, ils décident de se trouver des cavaliers. Léonie doit trouver une cavalière pour son frère et vice versa. Théo, faisant des études en micro-économie demande à son ancien prof de TD de lui donner des cours particulier. Une chose en amenant une autre, il devient leur nouveau colocataire. Jamie emménage avec les jumeaux. Théo pense alors de faire de Jamie le cavalier de sa soeur. Un jeu du chat et la souris commence mais qui est vraiment la cible de ce jeu, Leone ou Théo ?

Théo est un jeune homme impertinent, fou-fou, pleins d’humour et de sex appeal. Son passe temps favori ? Embêter Jamie. Il est rempli de joie de vivre mais a se petit côté prude qui me fait bien rire. Il cherche à être le meilleur ayant toujours des A dans toute les matières quitte à soudoyer Jamie pour l’aider. C’est un personnage très attachant. C’est un bon vivant, il profite de la vie pleinement et sans prise de tête. Avoir le dernier mot semble être un jeu pour lui, surtout face à Jamie. Comme le lion qu’il est, c’est une personne très solaire.

Jamie est un roc. Il est droit, mange sainement et a ses principes. Il est une personne que laquelle on peut compter. Derrière ce qu’il laisse montrer, se cache bien d’autres facettes de sa personnalité. Théo n’est jamais loin pour l’embêter, le titiller et essayer de l’ébranler.

La mère des jumeaux est extraordinaire. Pas du tout pudique, dit ce qu’elle pense, à mourir de rire et obnubilé par les horoscopes. Elle adore ces deux lions et souhaite qu’ils soient heureux. Elle est très curieuse surtout concernant la vie sexuelle de ses enfants. Elle est sans gêne. Je l’ai tout de suite appréciée.

Ce livre est une bouffée d’air pur et d’une fraicheur. Theo et Jamie font indéniablement parti de mes nouveaux chouchou ! Comment ne pas succomber à leur charme ? Il y a tellement d’évidence dans ce livre que seul les personnages ne le voient pas. C’est tellement plaisant de les regarder se dépatouiller entre eux. Il y a beaucoup de tendresse et de sincérité. A côté de ça, on suit aussi les amours de Leone et c’est plaisant. On n’est pas en reste. Ce duo de frères et soeurs est complémentaire et tout autant adorable.

J’adore l’originalité du livre. Utiliser les signes astrologique pour construire l’histoire, c’était une idée brillante. Je découvre aussi l’auteur et son écriture. Je suis fan. Ce roman est tellement drôle. Les répliques sont épiques, mordante et pétillante. La tension entre les personnages est palpable et tellement caliente. L’évolution est constante, sans précipitation permettant au lecteur de cerner les protagonistes.
Le plus de ce livre, ce sont les échanges entre les personnages que glisse l’auteur entre les chapitres. Ces petites phrases sont tellement drôle et touchante. L’écriture est fluide et entrainante. Les personnages sont tous rafraichissant. C’est une lecture sans prise de tête avec une bonne dose d’humour. J’ai lu le livre d’une traite me tenant éveillé quasiment toute la nuit. Je n’ai pas pu aller me coucher avant de connaître le fin mot de l’histoire. Le roman se finit bien trop vite. J’avais bien envie de prolonger le moment passé avec Théo et Jamie. C’est un roman qui fait du bien. La suite promet !

Après ce premier tome, il me tardait de lire la suite. La fin du premier tome laisse un suspens intenable et cela ne va pas aller en s’arrangeant.


Gordo est un personnage qui m’a tout de suite plu, touché et intrigué. D’un caractère borné et têtu, c’est un énergumène qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il est humain mais pas tout à fait non plus. C’est un mage… un Livingstone, fils d’un mage cruel et dangereux. Son nom est craint, notamment chez les loups.

J’ai aimé ce personnage, notamment son évolution au cours de ce tome. Il s’est endurci mais a aussi pris conscience de ses sentiments. Il change au contact de la meute et accepte plus facilement d’y être lié. Gordo a des failles et de profondes blessures qu’il garde au fond de lui. Ses entailles saignent depuis des années et n’arrivent pas à se refermer. C’est une personne complexe mais avec un coeur en or. Il ferai beaucoup de chose pour Ox, qui est devenu son ancre au fil des années. Il est assez facile de s’attacher à ce personnage et de l’apprécier. Il cache bien qui il est derrière un mur bâtit depuis longtemps.

Au contact de la meute et de Mark, il trouvera peut être sa rédemption et arrivera à pardonner ses erreurs.

Mark est aussi un personnage complexe. Il est plus secret surtout sur ce qu’il ressent. Il ne laisse pas vraiment filtrer ses émotions. On sait que Gordo est son ancre depuis toujours mais les événements passés l’ont séparé du mage. Il ne peut tourner la page même s’il essaie d’avancer. Essayer de parler à Gordo, c’est se retrouver face à un mur infranchissable. Il s’aiment mais se font du mal à cause d’un passé douloureux. Mark est d’une nature assez tranquille. Son visage est neutre la plupart du temps sauf quand cela concerne notre mage. Envers lui, il est très protecteur, quitte à se mettre en danger pour que celui-ci ne soit pas blessé. Malgré son côté plus secret, le lecteur ne peut que l’apprécier. Il a fait de mauvais choix mais essaie de se faire pardonner. Il cache ses blessures et ses failles. Même s’il avance, il ne cesse d’être triste continuellement.

Retrouver les autres personnages a été un grand plaisir. C’est une grande famille et le lecteur à lui aussi l’impression d’en faire parti le temps de la lecture. Chacun d’entre eux sont attachants. On suit leurs évolutions à travers les yeux des autres protagonistes. Je suis curieuse de découvrir certains d’entres eux plus précisément avec les prochains tomes.



Si j’avais aimé Joe et OX, j’ai de loin préféré ce duo. Ils sont brisés, déchirés mais fou amoureux l’un de l’autre. Leurs passifs est profondément ancrés en eux et les poussent sans cesse à s’éloigner. Pourtant, l’attraction entre eux n’a jamais disparu. Il n’y a qu’un pas entre la haine et l’amour. Mais seront-ils prêt à se pardonner et à franchir ce pas qui les sépares ? Il faut prendre son mal en patience pour découvrir la réponse. T.J KLUNE est une sadique d’auteur et laisse planer le doute jusqu’à la dernière seconde, sinon, ce serait trop simple.


Comme dans le premier tome, on suit les aventures de nos personnages avec des flashback. Ces retours en arrières permet au lecteur de mieux comprendre les sentiments de Gordo et des autres personnages, ainsi que les événements traumatisants qu’ils ont vécu. On appréhende différemment ce qu’ils ont vécu, les rendant plus touchant. J’ai eu beaucoup d’empathie pour Gordo mais aussi Mark. On vit les événements entre le point de vue de Gordo mais aussi de Mark. Ses changements de temps et de vue enrichissent énormément la lecture. On en prend plus aussi sur ce qu’on vécu les personnages pendant le tome 1 alors qu’ils poursuivaient un fantôme.

L’écriture de ce livre est très différente de ce qui j’ai pu lire jusqu’ici. Dans le premier tome, il m’avait fallu du temps pour m’y habituer. Avec ce second opus, c’est devenu une habitude. La lecture est toujours aussi fluide et rapide. J’aime la manière dont l’auteur différencie les pensées humaines et lupines. Sous forme animale, les pensées sont plus brutes, instinctives et animales. Il n’est pas facile de faire des phrases construites quand on est pas sur deux jambes. L’auteur arrive avec brio à retranscrire ce que pense un loup. C’est toujours autant réussi et avec une grande justesse. Si le premier tome m’avais emballé, je suis conquise et sous le charme de la série et de l’auteur.

La tension monte crescendo et d’un cran. L’histoire n’est pas seulement centré sur la romance entre Mark et Gordo. C’est la continuité du premier tome, comme si celui ci ne s’était pas arrêté. Chaque roman de la série sont imbriqués les uns dans les autres. On a pas l’impression de lire plusieurs tomes mais un seul réuni, comme une histoire sans fin. C’est d’un génie et une réussite. La meute ne connait pas de répit mais elle fait face ensemble. Elle est plus soudé qu’elle ne l’a été et fait front face à l’ennemi. C’est une famille et on ne touche pas à la famille. Ils sont différents sur plusieurs plan et cela attise la convoitise, mais ils ne se laisseront pas faire sans se battre. Il y a de l’action, de l’amour, de la joie et de le tristesse. Le suspens est intenable et les rebondissements nombreux. C’est un régal pour les lecteurs.


Arrivé à la fin du tome, je me suis dit qu’il n’y avait pas vraiment de fin dans le sens où l’auteur laisse planer un suspens intenable. Cela ne va pas en s’arrangeant et ne cesse de s’empirer. Elle met un point final mais laisse le lecteur dans le doute et l’expectative de la suite. J’avais déjà ressenti cela avec le premier tome et à nouveau avec ce second opus. La seule différence qu’à la fin du premier opus? La tension est montée d’un cran. Je pourrai me jeter sur le troisième tome tout de suite après, mais j’ai peur qu’arriver à la fin, je ne m’arrache sérieusement les cheveux ! Je vais donc laisser retomber la pression avant de lire la suite (et attendre que le 4e tome sorte afin de pouvoir l’enchainer après la lecture du 3e roman de la série). Si vous n’avez pas commencé la lecture de cette série à la fin de mon avis du premier tome, je me dois de vous demander : Qu’attendez vous pour commencer la série, putain de bordel de merde ? (dixit Gordo, le mage de la dingue de meute Bennett. Je vous le jure c’est pas moi qui ai dit ça. pas moi. pas moi).

C’est le premier livre que je lis de l’auteur. Il n’est pas nécessaire de l’avoir lu l’histoire d’Owen et de Jordan pour comprendre le livre.

Les personnages sont très touchant. Derrière son grand gabarit et sa carapace, Mack est une personne affectueuse, plein de bonnes attentions, doté d’un grand coeur. Son apparence tient les gens éloigné de lui. Pourtant c’est un gentil géant.
Gabe est tout son opposé. Il est plus petit, plus fin et plus expansif. J’ai aimé le voir galérer avec Mack et essayer de le comprendre. Au fil des pages, il évolue et devient plus mature.
Ils ont des caractères très différent pourtant ils attendent les mêmes choses et ce qui les rapproche. Il se tournent autour, prenne le temps de se découvrir. L’évolution de leur relation est touchante.

Je découvre la plume d’Eli Easton à travers ce livre. Je me demande pourquoi je n’avais pas lu un de ses livres avant. La lecture est tout en tendresse et les émotions sont fortes. C’est une histoire cocooning, douce et charmante. Les apparences sont souvent trompeuses et être solidaire entre nous est important. C’est le message que nous fait passer l’auteur à travers son histoire. Il y a une jolie leçon de vie à en tirer.
J’aurai aimé connaître le point de vu de Mack par moment. Je pense que cela aurait ajouté du piment à la lecture. Malgré cela, j’ai apprécié cette lecture sur le thème de Noël qui ne prend pas la tête. Une historie assez courte qui fait du bien.

J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire en lisant les 2-3 premières pages mais plus j’avançais dans la lecture, plus cette sensation s’est estompée.

Julien est un artiste-peintre. Il prépare une importante exposition sur le thème de la nature. Alors qu’il se rend à son atelier, il tombe sur un inconnu dans l’appartement à côté, à moitié nu. Cet étranger est un ami très proche de son frère, Simon. Ce dernier lui demande s’il peut rester ici quelques mois. Au début réticent, il accepte qu’Artus reste et soit son assistant afin de renouer ses liens avec Simon. Très vite, la présence de cet homme perturbe notre artiste et le déconcentre. Avancer sur ses peintures et travailler se révèle quasiment impossible et son retard continue de s’accumuler. Une tension sexuelle se crée entre eux jusqu’à devenir insupportable. Mais les démons de Julien ne sont pas loin et succomber pourrait le faire replonger dans ce sombre passé. Arrivera t-il à résister à Artus ou succombera t-il au risque de se brûler les ailes ?

Julien est un personnage assez sombre. Il a un lourd passé qui l’a peu à peu éloigné de sa famille, notamment de son petit frère Simon. Il regrette ses choix passés et s’est fait la promesse de ne plus faire les même erreurs. Ses tatouages sont les témoins de ce qu’il a vécu. Sa dernière histoire de coeur l’a anéanti. Depuis, il a du mal à s’en remettre et fui les relations sérieuses. Ce personnage a plusieurs facettes. On sent au fond de lui une fougue qui se mêle parfaitement avec son art. Malheureusement, celle-ci est bridée et profondément enfui en lui. Il laisse apparaitre un côté plus froid et assez distant avec les gens qui l’entoure. Il ne se laisse pas facilement approcher et masque son côté tendre. Il a perdu sa petite flamme qui faisait de lui quelqu’un de passionné.

Artus est complètement à l’opposé de Julien. Au premier abord, c’est un Don Juan mais bien vite, il nous montre d’autres facettes de sa personnalité. Quand on fait sa rencontre la première fois, il donne l’impression d’être sur de lui et plein de confiance. Il est beau et il le sait allant jusqu’à en jouer pour charmer les autres. Mais derrière ses apparences se cache une fragilité et un manque de confiance en lui. Il a un masque en permanence et cache qui il est. Séduire et titiller Julien lui permet de masquer ses faiblesses. Parfois agaçant, il est d’autant plus attachant au fur et à mesure qu’on apprend à le connaître.

Ce qui m’a tout de suite attiré dans ce livre c’est sa couverture. Elle est très représentative de l’histoire. A cela s’ajoute le jeu du mot dans le titre entre les sentiments de Julien et la peinture.

J’ai pris plaisir à entrer dans l’univers de la peinture et de l’art. La peinture est une représentation de qui on est. Pour faire vivre une oeuvre d’art, il faut donner de sa personne. Julien l’a oublié et s’est perdu en chemin. Artus va l’aider à se remettre sur la bonne voie. Leur duo fait des étincelles et cette tension sexuelle n’arrange rien. Ils m’ont bien fait rire. L’un ne se prend pas au sérieux alors que l’autre si. Ils sont des opposés mais comme on dit, les opposés s’attirent. L’évolution des personnages se fait petit à petit. Le contact de l’un auprès de l’autre vont les aider à avancer et à se reconstruire. La romance tourne autour de la peinture qui prend une place importante dans le début de cette histoire. Celle-ci rend la relation entre les hommes encore plus sensuelle.
Les sentiments sont omniprésents et magnifié par l’art. C’est un tout qui m’a vraiment conquise. La relation entre Julien et Simon est peu abordée et j’aurai aimé avoir un moment de douceur juste entre eux. La lecture est fluide et est sublimée par la plume sensuelle et douce de l’auteur.

Lire ce livre c’est passer un agréable moment avec Julien et Artus. On ne se prend pas la tête et on plonge au coeur de l’art et de la peinture. Je me suis laissé porter par la douceur des personnages pour un moment de pur plaisir.

J’ai découvert l’auteur avec son roman « Damien ». J’étais tombé amoureuse de ce personnage mais aussi de l’univers. La musique a une place très importante dans ma vie. Je n’ai pas hésité longtemps avant de plonger dans cette nouvelle histoire. C’est avec plaisir que j’ai découvert le personnage de Fred.

Cet opus est un préquel à la série « Gueule d’ange » centré sur Fred. Dans ce tome, on découvre plus intimement ce personnage et son passé.

Le lecteur fait la rencontre de Frédéric Moreau, un jeune de 16 ans, perdu, pupille de l’état, sans famille, vivant dans un foyer et dont la musique est le centre de sa vie. L’auteur nous relate un moment précis de la vie de Frédéric, ce qui a amené ce jeune homme à devenir celui qu’il est à l’heure actuelle, un chanteur mais aussi le fondateur du groupe Dark Moon. On découvre comment Fred et Mike se sont rencontrés et sont devenus amis, mais aussi d’autres anecdotes. Cette parcelle de la vie de Fred a été un tournant dans sa vie qui n’est pas rose, loin de là. A travers ce livre, on comprend mieux ce jeune homme, qui il est, son identité.

Fred est un personnage complexe, avec de nombreuses facettes. C’est une personne colérique, brisé avec de nombreux démons. Toutefois, il est tellement plus que cela. Dans le livre « Damien », c’est un personnage sur lequel je ne m’étais pas vraiment arrêté et c’est une erreur que je répare aujourd’hui. Ce jeune homme est barré avec un caractère très borderline. Il est plus mature que la majorité des jeunes de son âge. Il n’a pas le même bagage que les autres et celui-ci peut être lourd à porter.

Fred est un personnage nature et brut. Il n’est pas façonné de telle ou telle manière, c’est un diamant brut, il faut faire avec ! Il ne rentre pas dans un moule… Il est indéniablement unique en son genre, et c’est ce qui m’a tout de suite plu. Il ne joue pas un rôle. Il est lui même, naturel, et tant pis si on ne l’aime pas. Il n’en a rien à foutre, bordel de merde. Oh oui, les jurons, il connaît…Il jure comme un charretier, tout le temps, au grand damn de ses « proches ». S’il devait donner 1€ à chaque jurons, de nombreuses personnes pourraient être riche à l’heure actuelle. Fred est ce qu’il est. Ce n’est pas un enfant de coeur, des conneries, il en a faites beaucoup. Il est caractériel et pète souvent un plomb pour évacuer tout ce qu’il garde au fond de lui. C’est un introverti qui ne dit pas ou rarement ce qu’il ressent.

Au fond de lui se cache une grande peur, celle de s’attacher aux gens. Il garde sans cesse ses distances, pas d’attaches, rien ne le retiens. Comme ça, il n’a pas peu de perdre les personnes qu’il aime. C’est un personnage que l’on ne peut qu’apprécier et auquel on s’attache rapidement.

Elsa, sa meilleure amie, son soutien et son roc n’est pas en reste. C’est un sacré morceau, elle aussi. Elle est cash, n’a pas sa langue dans sa poche et donne de très bon conseil à Fred pour rendre une femme folle dans un lit ! Rien de plus normale quand on sait qui elle est ;) Elle est une personne très importante pour Fred. Sa vie sans elle n’aurait pas la même saveur.

Ce qui est sur, c’est qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Le duo est déjanté et très attachant. Comme des frères siamois. On ne peut les séparer. Ils sont fêlés mais c’est pour ça qu’on les aimes !!

Quel bonheur de retrouver la plume de Katja Lasan. Damien est et restera mon personnage chouchou du groupe Dark Moon; mais Fred m’a énormément touché.

Il y a une justesse dans les écrits de l’auteur, comme si elle racontait une histoire mais sans vraiment la raconter. Comment expliquer… Je n’ai pas eu l’impression de lire un livre mais plutôt de vivre l’instant présent. Je me suis vue au côté de Frédéric et avancer avec lui. On oublie qu’on lit une histoire. Le lecteur est dessus de tout ça. Rien n’est surjoué, il y a beaucoup d’humanité et de vérité dans le texte. Ce n’est pas juste une histoire, c’est bien plus que ça. Le texte est fort et marquant.

Il y a un travail phénoménal de fait comme lorsque qu’un artiste compose un morceau. C’est précis, juste et beau… presque comme une mélodie que l’on joue. Lire cette série et ce livre, c’est comme écouter un excellent album de rock et de se laisser porter par la musique. Ça prend aux tripes et c’est extra. Se laisser bercer sans penser à rien, juste au moment présent avec Fred et ce qu’il nous raconte. Parce que oui, c’est ça, Fred nous prend entre 4 yeux et nous livre son passé, sa gratte autour du cou.

Ce que j’ai aimé par dessus tout, c’est toutes les références musicales dans le livre. Yahouuu, j’en connaissais la moitié, le reste a été une merveilleuse découverte. Cela me rassure, je peux me dire que je suis dans la bonne catégorie des rockeuses. Yepaaah comme dirait une des personnes du groupe !

J’ai adoré le bonus à la fin qui est nouveau puisque c’st une réédition du livre « Journal d’un ado déjanté ». Celui-ci amorce en beauté la duologie « Gueule d’ange » et me donne encore plus envie de continuer l’aventure de cet univers très riche. J’y ai très brièvement retrouvé mon chouchou mais chut… je ne vous en dit pas plus. Je vous laisse découvrir tout ça.. Et n’oubliez pas : sex, fun & ROCK’N’ROLL les gens, il n’y a que ça de vrai !

Ce premier acte est une sorte de préquelle aux tomes qui vont suivre. Dans cet opus, l’auteur pose le décor et présente les protagonistes.

Rosa est un personnage au caractère fort et têtu. Elle est mature, mais avec le regard d’une personne qui a vécu trop de choses. Elle est vieille et se sent usée par la vie. Toute ses années seule à voir les gens mourir autour d’elle lui pèse beaucoup. Malheureusement pour Rosa, elle est condamnée à vivre cela encore et encore à cause de son immortalité. Elle est la dernière phénix-garou, dangereuse et immortelle.

Loucas est un métamorphose et fils du grand Alpha . Il est amoureux de la phénix depuis quelques années maintenant. Face au refus de Rosa, le jeune homme ne reculera devant rien et tentera par tous les moyens de la séduire. Il est extrêmement têtu, fidèle et aussi craquant avec un charme fou. Il est sexy, on peut le dire. C’est une personne très loyale, plus à même de gouverner un jour contrairement son frère ainé, plus pacifiste.

Le début de l’histoire se veut légère et en tout simplicité pour commencer à dévoiler au lecteur un tableau plus sombre. Peu à peu, la légèreté des personnages s’envole et le plonge dans la dureté de leur monde.

Le lecteur ne peut pas se perdre pendant la lecture de ce premier acte. Les termes sont tous expliqués dans un lexique au début du livre. Cela permet de mieux situer les personnages ainsi que leurs place dans la hiérarchie. L’univers de l’auteur est riche et bien construit. De nombreuses espèces sont présentes, avec un organigramme complexe et deux sagas imbriqués dans une histoire commune. En effet, ce livre se lie en parallèle de la série « L’âme de la nuit » de la même auteure. Les deux séries se complètent plutôt bien mettant du piment lors de la lecture. IL n’est pas essentiel de lire l’aire sage, mais je pense fortement que cela ne peux rendre la lecture que meilleure. Ayant l’autre série, je vais me faire un plaisir de les lire en parallèles. Je pense que ça va être une lecture très intéressante et apporter un plus aux deux récits.

Ce roman est une ouverture pour les tomes suivants. Il y a tout de même un peu d’action et des complots qui se font dans l’ombre dans cet acte. Cela promet de bons moments pour la suite. Un début d’intrigue s’installe et le suspens est bien présent avec cette fin qui n’est finalement que le commencement de quelque chose de plus grand.

L’écriture est fluide et rapide. Elle se fait sans heurt. C’est un avant goût qui donne une sensation de trop peu au lecteur. Le livre nous invite à découvrir la suite très rapidement et à plonger au coeur d’une intrigue trépignante.

Qui n’a jamais été fasciné par les pirates devant « Pirates des caraïbes »? Ces rois des mers ont toujours été intriguant et mystérieux. Cette histoire parle de ces marins qui parcourent les mers, pillent et recherche le trésor ultime qui fera à jamais parler d’eux.

L’histoire se découpe en 5 parties distinctes, chacune centré sur un moment précis. La majorité de celles-ci sont centré sur Macloq à plusieurs instants de sa vie. Ce vieil homme vit dans une cabane sur la plage loin des habitants de l’île. Il est considéré comme un pestiféré; personne ne s’approche vraiment de lui. Son équipage de pirate a échoué il y a longtemps sur cette plage dont lui seul est sortit vivant.

C’est un personnage qui n’est pas évident à cerner. Je l’ai longtemps pris pour un fou comme les habitants. Ses pensées ne sont pas construites et partent dans tout les sens. Il vit en solitaire, pêche pour se nourrir et reçoit de la mer des roses dans des bouteilles en verre. Ces fleurs vont le hanter et lui faire perdre encore plus la tête qu’il ne l’est déjà. Elles sont intrigantes, belles et mystérieuses… d’où viennent-elles ?

Il n’est pas évident de comprendre ce que fait Macloq à longueur de temps, tout est embrouillé comme son esprit. Il est étrange mais sans me l’expliquer, il attire la sympathie.

L’histoire est très bien construire. On se croirait de retour à l’époque de la piraterie, ces temps où la technologie était un mot inimaginable. On plonge au coeur des légendes des mers que sont les sirènes. Un monde fascinant où le mot pirate est synonyme de peur, de mort et de malheur.

C’est avant tout l’histoire de 3 personnes qui rêvent d’un avenir différent, plus grand. Ils vivent sur une petite île et le continent, loin, in-atteignable les appels. C’est le cas de notre petit laveuse qui souhaite une autre vie dont lui promet le docteur qui vient du continent. Macloq et le fils du tavernier sont tout deux attirés par les mystères de l’immensité bleu, ses trésors avec ce goût de l’aventure. Chacun s’émancipe de leurs vies toute rangé pour un ailleurs qui pourrait se révéler bien différent de leurs attentes.

Je n’ai malheureusement pas réussi à rentrer pleinement dans cette histoire. Malgré un excellent travail, un bon scénario et des personnages très intéressants, je suis passé à côté du récit. Tout comme les personnages, l’histoire est décousue. Macloq, ce vieux fou comme l’appel les villageois, perd peu à peu la boule. Ces souvenirs sont moins précis, fouillis, et seules quelques brides se rappellent à lui. Et bien, l’histoire est un peu comme les souvenirs de ce personnage. On a des bouts d’histoires qui parfois, nous paraissent incohérent. Et pourtant, chaque parties amènent un bout de vérité et conduit le lecteur au dénouement final. On fait de sacrées découvertes avec la compréhension que tout était lié. Les souvenirs s’imbriquent les uns dans les uns seulement à la toute fin. J’ai pu assembler les morceaux du puzzle et comprendre la totalité des souvenirs qu’à la toute fin.

L’histoire a un grand fond de fantastique qui rend le récit plus intéressant et lui donne son côté mystérieux. Les sirènes apportent cette dimension magique très plaisante au récit et fait référence à ce qui s’apparente à un mythe pour les gens comme moi. Les sirènes ne sont pas des êtres comme dans Disney. Elles sont belles mais dangereuse et souvent une rencontre avec elles se révèle fatale.

La lecture n’a pas toujours été facile pour moi ne sachant pas où j’allais avec les personnages. Cependant, l’intrigue est très bien ficelé et le suspens présent tout au long de la lecture. Le rythme ne cesse de changer troublant le lecteur mais accompagne avec perfection la structure du récit.

Pour conclure, même si je suis passé à côté de ce livre, je voit ce que certains ont pu trouver à ce texte. Il est complexe, semble incohérent mais il n’en ai rien. C’est un texte extrêmement bien travaillé où les sirènes sont des être fatales et les pirates des personnes craintes mais fascinantes. Le texte mérite d’être lu pour tout les adeptes de texte original et différent. Si c’est ce que vous cherchez, je vous invite à plongez au coeur d’un récit hors norme.

Qui aurait pu croire que des vampires et des chasseurs vivaient parmi nous, humains depuis des millénaires ? Et bien, pas Sheridan. Cette dernière a une vie bien réglée : boulot, métro, dodo. Elle travaille la nuit dans une supérette afin de rembourser son crédit et de se lancer dans des études. Rien jusqu’ici ne venait troubler son petit train-train quotidien. Et pourtant, une rencontre avec un beau latino à sa caisse va faire basculer son monde. En effet, celui-ci n’est autre qu’un chasseur qui va révéler Sheridan sans la prévenir de ce qu’elle est réellement : une future chasseuse. La vie de notre belle rousse va radicalement changer du jeu au lendemain. Pour ne rien arranger, elle va faire face à de nombreux complots avec des pouvoirs insoupçonnés mais aussi incontrôlable. Pour cela, elle pourra compter (ou pas) sur son mentor et chasseur exceptionnel, Kyle. Une chance ou peut être pas…

Les personnages sont travaillés avec précision et intelligence. On a de tout pour faire un très beau cocktail molotov.

Sheridan est une jeune femme qui n’a pas froid au yeux. C’est une héroïne comme je les aime. Intrépide, hargneuse, elle n’a pas sa langue dans sa peau… bref, elle fait des étincelles partout où elle passe. Avec son tempérament de feu et ses aptitudes hors normes, il est quasiment impossible de s’ennuyer avec elle. Ses joutes verbales avec Krystain, ce vampire séduisant bien qu’arrogant, et le sexy Kyle, ne sont pas de tout repos. Pas plus haute que trois pommes, cette future chasseuse mène par le bout du nez ces deux mâles chargés de testostérone. Qu’est ce que je l’adore ! Elle ne manque pas de réparties et ne cesse d’emmener tout son joli monde dans des joutes verbales inoubliable. C’est un personnage qui ne va jamais cesser de s’améliorer et d’évoluer. Atterrir comme elle dans ce nouveau monde et sans préparation demande d’être forte psychologiquement.

Les vampires sont des êtres hautains, froids et effrayants à vous glacer le sang. Rien de plus normal quand on sait qu’ils vivent depuis très très longtemps pour certains. Ils ont un charme fou (ce n’est franchement pas juste d’être aussi beau) et ne cesse d’en jouer. Leur maitre dans cet art ? J’ai nommé Krystain. C’est le prince des vampires sur ce continent. Il possède beaucoup de pouvoir et miam miam, c’est un régal pour les yeux… mais à partir du moment où il ouvre la bouche ? Le charme est rompu. Il est imbu de lui même, arrogant, ne comprend pas le mot « non », « stop », « je suis en couple », etc. Il a un côté joueur qui peut vite devenir agaçant. Il va en faire les frais auprès de Sheridan qui n’est pas un chaton sans défense. Il la veut et essaie de l’attirer dans ses filets malgré les refus de cette dernière. Quand je disais que c’est une tête brûlée ! (Je veut bien qu’il me mange toute cru moi…huuuum, façon de parler bien entendu !! )

Il ne faut pas oublier qu’en face de Krystain, nous avant le beau et sulfureux Kyle (je le voie d’ici avoir les chevilles qui gonflent, rempli de fierté avec ce sourire narquois en coin). Il ne va plus rentrer dans ses chaussures si je n’arrête pas de flatter son ego mais soyons réaliste, il est caliente ! Pfiou, j’ai chaud tout d’un coup ! N’empêche, avec lui, ce n’était pas gagné au début. La première impression qu’il donne au lecteur est celle d’une personne exécrable, distante, froide et arrogante (Les hommes et leurs egos…). Je ne vais pas vous cacher que ses débuts avec Sheridan ont été tendu. Tantôt séducteur, tantôt distant avec la belle, il aurait mérité de nombreuses fois une bonne paire de claque pour lui remettre les idées en place. Hormis cela, c’est un très bon chasseur, dangereux et bon dans ce qu’il fait. En tant que mentor, ce n’est pas toujours cela mais il enseigne efficacement dans des délais très court tout ce qu’il sait à Sheridan. Il est d’une grande efficacité. Macho sur les bords, au contact de notre tigresse ou furie, il va s’adoucir et arrondir les angles. Il va faire de sacrés efforts et s’améliorer avec le temps. Donc, comment ne pas tomber sous son charme et puis ce physique …

Autres que ces personnages, l’auteur nous vend une histoire très additive et bien construire avec un scénario qui tient la route. Je suis allée de surprises en surprises au cours de ma lecture. Les idées provenant de l’auteur ne manque pas et j’ai découvert un texte riche, original et complet où rien n’est laissé au hasard. Le rythme est excellent et ne cesse de prendre au dépourvu le lecteur. L’intrigue est parfaitement bien ficelée et amène le lecteur où il veut sans perdre une seule minute son attention. La lecture est très prenante et le rythme ne cesse de s’accélérer jusqu’au dénouement final. Il n’est pas rien de le dire, tout ce suspens prend aux tripes.

J’ai aimé cette histoire de chasseurs qui régule le monde des vampires. Ils sont là pour s’assurer que les vampires ne dérapent pas, en quelque sortes. Il ne faut pas oublier qu’ils sont des ennemis depuis très longtemps. Finalement, tout n’est que question de politique et de pouvoir où l’on bouge des pions. L’originalité va dans ce que l’auteur fait de ses vampires et de ses chasseurs. On fait face à des sangsues aux capacités classiques mais avec un quelque chose en plus qui les rendent tout à coup très intéressant.

Ce premier tome donne un goût de trop peu arrivé à la fin de sa lecture. L’univers créé est fascinant puisqu’il regorge de mystères et d’inconnues que le lecteur à envie d’explorer en compagnie de la sulfureuse Sheridan et de son acolyte Kyle (sans oublier les autres..). Le second tome laisse envisager une suite très prometteuse.

J’ai pris un grand plaisir à retrouver Sheridan et Kyle dans ce second tome.

Ça y est, Sheridan n’est plus une apprentie mais une chasseuse à part entière. Tout semble lui sourire ainsi que les dangers et complots loin d’elle et pourtant…

Elle se voit, avec son partenaire et compagnon Kyle, chargé de sa première mission. Cette dernière, donnée par le conseil, va les amener sur les traces d’une supposée vampire renégate en Europe. Tout d’abord sceptiques, nos deux chasseurs décollent en direction ce continent perdu des chasseurs.

Arrivés là bas, sans soutiens et sans informations, les choses ne vont pas se passer comme prévues. Là où Sheridan passe, les ennuis ne sont jamais très loin…

Sheridan a enfin changé de statut. Ce n’est plus une apprentie mais une chasseuse à part entière. Niveau caractère, c’est toujours la même : tête brûlée, langue acérée, couteaux aiguisées, elle est encore plus redoutable qu’avant. Elle contrôle maintenant sa volonté et a encore beaucoup de choses à découvrir sur ses capacités.

J’ai trouvé que ce personnage avait pris en maturité même si elle se laisse encore emporter par ses émotions et réagit au quart de tour. Dialoguer avec elle est toujours aussi amusant. Elle fait des étincelles et montre que malgré sa carrure, elle n’est plus une simple jeune femme sans défense. Elle est aussi dangereuse que son compagnon Kyle, quoi qu’encore plus que lui et certains chasseurs. Les épreuves qu’elle va vivre vont montrer au lecteur une autre facette de sa personnalité. Tout comme dans le premier tome, elle va évoluer et grandir. Elle va affronter ses doutes et y faire face. Mais pour cela, elle peut compter sur son binôme et compagnon, Kyle.

Kyle, notre sexy et bien aimé chasseur a bien changé depuis sa rencontre avec Sheridan. On découvre un homme qui s’est adouci et qui fait de nombreux efforts pour plaire à sa belle. Toutefois, de là à dire qu’il n’est plus macho sur les bords par moments, ce serait mentir. Il va faire des erreurs, déraper et apprendre de celles-ci. Pour rien au monde il ne voudrait perdre la femme qu’il aime. Kyle nous dévoile son côté possessif et jaloux. Il montre un autre visage quand Sheridan est en contact avec d’autres hommes, surtout Krystain. Ce dernier ne cesse de le titiller et de jouer avec la jalousie de ce dernier. J’ai d’autant plus aimé Kyle puisque l’on découvre ses failles, ses faiblesses et ses doutes. Adieu l’homme fort en toute circonstances et si sur de lui/ Kyle est un homme très différent et ce n’est pas pour me déplaire.

Krystain, ce beau vampire arrogant n’a pas changé. Pire, il a réussi l’exploit de m’énerver. Il est toujours arrogant et très charismatique. Toutefois, son côté têtu qui ne laisse jamais rien tomber est excédant. Il est trop sur de lui, de ses charmes et pense que par sa beauté, il peut tout avoir, Sheridan compris. Il existe un lien entre eux mais cette dernière sait ce qu’elle veut. Cependant, faire entendre le vampire est plus compliqué et pas sans risques… Malgré son mauvais caractère, il n’en reste pas moins un personnage important et intéressant.

La lecture est toujours aussi prenante avec un bon rythme de lecture. Avec leur mission, la lecture alterne entre action et moments plus calme, notamment lorsqu’ils sont en planque. Les personnages laissent plus parler leurs sentiments sans oublier leur travail.

Il y a une belle évolution entre le premier et second tome tant sur les personnages que sur le fond de l’histoire. Changement de décor, nouvelle intrigue et nouvelles opportunités pour les chasseur avec le retour d’un art perdu : l’Acadien.

L’invention d’une langue qu’est l’acadien m’a énormément plu de part son originalité et de ce qu’il apporte au récit. Celle-ci fait penser à une forme de magie ou de sorcellerie sans que ça en soit, dans l’idée des runes que l’on retrouve dans « la cité des ténèbres ». J’ai adoré l’idée et ce qui en a été fait. Pas besoin de baguettes, ni de runes, on a juste une langue oublié à la puissance extraordinaire. Sheridan est vraiment une jeune femme fascinante et surprenante. Ce qu’elle arrive à faire avec cette connaissance est surprenante mais aussi dangereux au vu des risques qu’elle prend face à l’inconnu de son utilisation. L’originalité de cette nouvelle donnée apporte du suspens à l’histoire et enrichi le texte.

La plume de l’auteur est toujours aussi belle et addictive. Les pages défilent les unes après les autres jusqu’à la fin. On ne cesse d’aller de rebondissements en rebondissements avec quelque surprises à la clé.

Ce nouveau tome apporte de nouvelles dimensions à l’histoire et aux personnages. On en redemande toujours plus et la fin arrive bien trop vite à mon goût. Mon seul regret est qu'il n'y ait pas une suite. Certaines intrigues sont laissées en suspens et j'aurai aimé savoir ce qu'il en est. On aimerait pouvoir prolonger ce moment passé avec nos personnages mais comme tout bonne choses, la fin arrive toujours un jour !

Un diction dit : « l’argent ne fait pas le bonheur ». Et bien, cette phrase résume à elle seule le message de ce livre. On n’est riche que d’amour.

Des histoires de Bad boy, j’en ai lu quelques unes et j’avais peur d’avoir une impression de déjà vu, de ne pas être surprise. Il n’en est rien, je n’ai pas été déçue.

Maxwell est un bad boy mais pas tout à fait comme les autres. C’est un gars perdu qui connait une descente aux enfers. Plus rien ne va dans sa vie et les choses ne sont pas prête de s’arranger. Enfin, c’était vrai, jusqu’à elle… jusqu’à sa rencontre avec « sa danseuse ». Il la croise un soir de pluie par hasard de l’autre côté de la rue alors qu’elle se trouve dans une laverie. Une rencontre par hasard, une lumière dans le brouillard qui s’envole aussi vite qu’elle est arrivée. Mais une chose est sûre, le destin ne fait rien au hasard. La rencontre entre Logan et Max va remuer le passé mais peut être est-ce un mal pour un bien ?

Cette histoire parle de la reconstruction de deux personnes. A elles deux, ils vont avancer, apprendre à se connaître et soigner de profondes blessures.

Maxwell ou Max, comme il aime se faire appeler est un personnage plus complexe qu’il n’y parait. Derrière sa carrure et son visage parfois froid, c’est un homme blessé, au passé trouble et sombre. Il a construit au fil des années des barrières autour de lui pour ne plus être blessé… enfin, dans une certaine mesure. Mais qui est réellement Maxwell ? C’est ce que l’on va apprendre tout au long de cette lecture.
J’ai aimé son personnage torturé et différent. Il a l’image d’un bad boy, se comporte par moment comme tel mais ce n’est pas ce qu’il est. Il y a l’image que ce font les gens de lui et qui il est vraiment. C’est comme regarder les deux faces d’une même pièce. C’est une personne attachante bien qu’impulsive, une manière pour Max de tout extérioriser. Maxwell est une personne entière et j’ai pris plaisir à découvrir toutes les facettes de sa personnalité. Et en bonus, il a un corps miam miam… même s’il ne fait pas tout !

Logan, comme aime l’appeler Max, est une jeune femme assez banale. Pas besoin d’être grande, avec un corps très mince pour attirer les regards. Ila est plus vieille que Maxwell mais de pas beaucoup et puis, l’âge n’est qu’un détail. Elle aimerait repousser ce bad boy mais c’est difficile quand le dit garçon ne veut pas lâcher l’affaire. Avoir une relation sérieuse n’intéresse pas la jeune femme et elle n’aura de cesse d’ériger des barrières face à Max (à son plus grand désarroi).

Ila est un personnage tout en douceur mais avec des piquants, tout comme les hérissons. Ce n’est pas difficile de l’apprécier et de s’attacher à elle. Contrairement à sa petit soeur, elle est calme et posée avec la tête sur les épaules. Son art, c’est la peinture mais ce n’est pas ce qui paye ses factures. C’est à travers les dessins que l’on en apprend plus sur une personnes et Ila ne déroge pas à la règle. Finalement, elle n’est pas si différent de Max quand on apprend à la connaitre.

On a aussi des personnages secondaires très intéressants et il est presque dommage de ne pas voir plus souvent certains d’entre eux. La petite soeur d’lla est une pile électrique avec des ressorts aux pieds. Elle croque la vie à pleines dents. Elle met de la joie là où elle passe et met de l’ambiance. Comment ne pas l’aimer.

Les amis de Max sont comme lui, cassés avec un passé compliqué. Jack est celui qui m’a le plus marqué et surtout intrigué. J’espère de tout coeur que le prochain tome lui sera dédié. Il a ce quelque chose qui attire le lecteur et donne envie d’en savoir plus.

L’écriture est très belle. La lecture est fluide et le livre se lit rapidement. Je ne m’attendais pas à une intrigue aussi prenante avec cette superbe romance. Les personnages se reconstruisent peu à peu mais les démons et les blessures ont la peau dure. Il y a des regrets, de la douleur, des incertitudes et la peur de se laisser aller. On suit un chemin semé d’embûches où la rivière n’est pas un long fleuve tranquille. C’est comme prendre des montagnes russes où notre coeur a embarqué contre notre gré. On a le coeur au bord des lèvres et parfois le coeur lourd. Le texte est puissant et extrêmement touchant. Parfois léger, ensuite pesant, on est face à un malstrom d’émotions. On est très loin des histoires d’amour où les personnages font un pas en avant et trois en arrière. Ici, les personnages se battent, se prennent des coups mais se relève malgré les difficultés. Ils évoluent tous au fil des pages et ne cessent de nous surprendre.

C’est un roman que j’ai pris plaisir à découvrir. C’est une magnifique histoire d’amour où rien n’est gagné d’avance. Je suis heureuse de commencer cette série au vu des autres personnages très intéressant, avec des histoires qui, je suis sûre, méritent le détour. J’attends avec patience le prochain tome.

Je ne lis pas beaucoup d’Urban Fantasy et c’est bien dommage. Ce livre est une très belle découverte. Les démons et la lumière se mènent un combat depuis des années maintenant. Des chasseurs, choisit par la lumière, extermine les démons et ont pour but de faire le ménage. Les démons vivent parmi les humains sans que ceux-ci ne se doutent de quoi que ce soit. Betty, une jeune femme pas tout à fait comme les autres déterre un jour un coffre avec un orbe noir à l’intérieur, ce qui va se révéler être une terrible erreur. Peu de temps après, son ami se fait posséder par un démon. Elle plonge alors au coeur d’un monde qui lui était jusqu’alors inconnu au péril de sa vie.

Jill est une chasseuse impitoyable et incroyable douée dans son domaine. D’un simple regard, elle repousse les gens qui tente de l’approcher. Son mode de vie exclu d’avoir des amis et une vie de famille. La mort la guette à chaque coin de rue. Être un chasseur n’est pas de tout repos et leurs espérances de vie n’est jamais bien longue. Depuis la mort de ses parents, elle a érigé des barrières et ne se laisse pas approcher facilement. Jill a étouffé toutes ses émotions montrant aux gens une carapace et une attitude froide et lointaine. Mais derrière ce visage de glace se cache parfois des blessures bien plus profondes et des fêlures. Jill pourrait être plus humaine qu’elle ne laisse le croire. C’est une femme forte avec beaucoup de caractère. Elle a l’étoffe d’une meneuse. Jill est même drôle à son insu, ce qui est marrant. Malgré ses réflexions et notre énervement contre elle à certains moments, on apprécie ce personnage.

Betty est vraiment l’opposée de Jill. Elles n’ont rien en commun. Depuis un moment, la jeune femme s’est découverte une passion pour les rites païen et ce qui se rapproche des croyances de la lune. A cela s’ajoute d’étranges rêves qui l’accompagnent partout où elle va. On va découvrir peu à peu une nouvelle facette de ce personnage au fil de la lecture. D’un premier abord fragile et sensible, elle va se révéler au lecteur. On apprend à la connaître et à l’apprécier avec le temps. Elle est d’une nature calme et posée, là où Jill est plus un volcan en éruption sur le point d’exploser. Elle a ses convictions et s’y tiens en toutes circonstances. On pourrait dire qu’elle est droite dans ses baskets. Ce personnage ne cesse d’évoluer et devient assez rapidement intriguant. Betty va finir par trouver sa place dans ce nouvel univers mais tout en se sentant différente.

Niklas est un personnage qui laisse le lecteur perplexe. Il est entouré de mystères qui ne cessent de s’obscurcir sans qu’on arrive à en savoir plus. Les questions s’accumulent et les réponses semblent nous échapper. Il est très charismatique, a de l’humour mais une part d’ombre . Il ne cesse d’intriguer le lecteur. J’ai eu envie d’en savoir plus sur lui et sa famille. Ses intentions ne sont pas claires et c’est à se demander s‘il est un allié ou un ennemi. Jill, malgré son attirance pour lui, reste tout de même sur ses gardes. Quel est le vrai but de Niklas dans cette histoire ? A chacun sa théorie !

Là où il y a la lumière, il y a les ombres. Elles représentent ici la notion de bien et de mal. L’équilibre doit être maintenu quoi qu’il arrive. L’un ne peut prédominer sur l’autre. Tel est le but des chasseurs. Ces deux concepts sont le pilier de ce livre. C’est cette guerre entre ces deux entités qui est au coeur du récit et amène cette intrigue si prenante.

Mais le bien est-il si bien et le mal, si sombre ? L’auteur amène le doute au lecteur. L’ombre est-elle toujours mal et la lumière fait-elle réellement le bien ? Qu’est ce qui permet de dire que la lumière est de pleines de bonnes intentions et ne cachent pas des vices cachés ?

C’est rafraîchissant de lire une histoire de démons qui amène de nouveaux concepts. Il y a un peu d’originalité mais la base est classique et assez simple. Néanmoins, ce sont toutes les idées et ce qu’amène l’auteur autour qui donne cette sensation de nouveauté.

L’histoire se découpe en deux points de vue. D’un côté, le lecteur suit Betty et de l’autre, on fait la découverte de Jill. Ce sont deux femmes que tout oppose. J’ai aimé que les chapitres s’alternent entre l’une et l’autre. Au tout début, je me suis demandé ce qui reliais ces deux femmes et où l’auteur voulait nous emmener. Puis, au fil de la lecture, l’étau se resserre et les liens se font. La lecture est enrichi par les péripéties de ces deux personnages. Ce sont deux chemins et deux routes qui divergent mais avec un avenir incertain. Leur but n’est finalement pas si différent. Les éléments qui arrivent à l’une et à l’autre sont bien plus imbriqué ensemble qu’on peut le penser.

Le récit est très rythmé et la plume agréable à lire. Le livre se lit tout seul et assez rapidement. On arrive très vite au coeur de l’action, notamment avec Jill. Betty amène de la douceur au récit avec son côté paisible. Les rebondissements ne manque pas et ponctue la lecture.

L’univers riche promet au lecteur de nombreuses découvertes et surprises. Le roman m’a tenue en haleine tout du long de ma lecture. L’intrigue est finement travaillée et ce, avec intelligence.

Si je peux faire une seule remarque, c’est peut être le manque d’approfondissements de certains passages. Heureusement, ils sont peu nombreux. Quelques personnages manque quelque peu de profondeur mais je pense que c’est un effet voulu de l’auteur.

La fin du tome laisse le lecteur en suspens et dans l’attente des prochains événements. L’auteur sait faire désirer son prochain tome. J’ai hâte de savoir comment cette histoire va se terminer pour nos personnages.

L’auteur laissait, à la fin du premier tome, le lecteur en haleine avec de nombreuses questions en suspens. Ce second tome répond à certaines d’entre elles.

On retrouve Niklas, Betty et Jill dans leur quête de l’orbe noir. Ils sont à la poursuite de l’ombre afin de l’arrêter et d’éviter que les démons ne prennent le dessus. Suite aux révélations de Betty sur la lumière, leur confiance en elle a volé en éclat et l’ombre reste toujours une grande menace. Et si la lumière mentait depuis toujours à ses chasseurs. C’est dans cet état esprit fait d’incertitudes que notre trio continue d’avancer. Ils ne peuvent compter que sur eux-même et rester soudé dans l’adversité. Le chemin va être long et compliqué mais ils sont prêt à se battre pour leurs propres convictions afin de faire le bien.

Jill a bien changé depuis ma rencontre avec ce personnage. Elle n’est plus la même. Cette chasseuse solitaire n’en est plus une. Ses méthodes expéditives et son état d’âme sans scrupule, tout ça n’est plus qu’un lointain souvenir. Même son sang froid en prend un coup. Ainsi, elle fait plus humaine, plus chaleureuse quand bien même elle reste une chasseuse. Elle a fait un virage à 180° et a évolué. C’est agréable de voir qu’elle peut remettre tout ce qu’elle connaît en cause mais aussi de donner sa confiance à autrui. Qui aurait cru que Jill serait capable de changer autant ? Elle avance et change peu à peu pour devenir cette nouvelle femme capable de tendresse. Attention, elle n’en reste pas moins dangereuse. Jill est une chasseuse très efficace mais qui va faire face à une réalité bien différente de ce qu’elle croyait. Ce ne sera pas facile pour elle mais j’ai foi en ce personnage.

Betty n’est plus la jeune femme pleine d’insécurité et d’incertitudes. Elle dit définitivement adieu à son passé. Elle a bien grandi et devient plus mature. C’est une fille de la nature et elle est prête à mener le combat contre la lumière et les démons. Elle découvre peu à peu sa vraie nature et son devoir. J’ai aimé son évolution et sa métamorphose. Néanmoins, ce personnage m’a moins touché, je l’ai trouvé plus froide et distante. Je n’ai pas été toujours en accord avec ses choix et ses décisions. Je ne la blâme pas mais je pense que tout n’est pas noir ou blanc. Le monde est fait de différentes nuances de gris. Toutefois, Betty est celle qui change le plus dans ce second tome.

Niklas, de son côté, reste mon chouchou. Il allège tout de suite l’atmosphère quand il est dans les parages. Il donne l’impression de ne rien prendre au sérieux mais il n’en est rien. Sous ses airs détendu et jovial, il est un chasseur aussi dangereux que peut l’être Jill. Il est toujours aussi mystérieux dans ce tome mais le voile sur ses origines pourrait commencer à se lever. Il est celui qui est le plus intéressant à découvrir puisqu’au final, le lecteur sait peu de choses sur lui.

La lecture se fait en alternance entre les points de vu de Jill et de Betty. On ne rentre toujours pas dans la tête de Niklas pour ma plus grand tristesse. Toutefois, en parallèle on découvre les agissements de Jenny pour le compte de la lumière. Ces passages, certes court, amènent finalement un bon nombre d’informations supplémentaires qui vont prendre tout leurs sens au fil cours de la lecture.

J’ai trouvé ce second tome trop court ou alors les pages défilent tellement vite que la lecture donne l’impression de ne pas durer longtemps.
Si l’impatience avait pris possession de mon corps à la fin du premier volume, je suis, à la fin de celui-ci, complètement frustrée.

Certaines questions trouvent des réponses mais c’était sans compter sur la diablesse de notre chère auteur. Elle nous met face à un suspens qui ne cesse de grandir et prend plaisir à nous faire douter. Ainsi, je me suis encore plus posée de questions qu’avant et c’est frustrant de ne pas savoir de quoi il en retourne exactement.
La lecture est toujours autant addictive. Pfiouu, il n’est pas rien de le dire. Le lecteur ne se repose à aucun moment dans ce livre. Le rythme est monté d’un cran et les événements s’enchaînent sans que l’on puisse s’octroyer une pause. Il y a encore plus d’actions, le repos n’est pas permis. Tout comme les personnages, il faut rester à l’affut. Tout nos repères, et ceux des protagonistes, volent en éclat. On se sait plus qui croire, ni quoi faire. On peut vite perdre pieds mais c’est ce qui rend ce livre encore plus captivant que le précédent.

L’auteur prévoit de nombreuses surprises et nous fait des révélations qui m’ont laissé sur le cul, complètement bouche bée. Je n’avais rien vu venir vis à vis de certains évènements. J’ai trouvé ce livre plus sombre, plus dense et plus interessant. L’originalité est toujours de mise et l’auteur arrive encore à nous surprendre.

La fin est encore plus insoutenable qu’à la fin du premier tome. C’est honteux de sa part de faire cela à son lectorat. Il n’est pas humain de nous faire vivre ÇA ! Comment peut-on devenir un tortionnaire et laisser un lecteur dans l’incertitude, l’incompréhension et au proie à encore plus de doutes? Parce qu’il est question de torture mentale en terminant son livre sur une révélation insoupçonnée, digne d’un cliffangher. Heureusement que je sais qu’il y aura une suite sinon mon pauvre coeur ne s’en serait pas remis. Certes, l’attente va être longue mais elle n’en sera plus que meilleure au vu de ce qui nous sera réservé. Il me tarde de découvrir ce qu’il va arriver à nos personnages. Je sens qu’il y aura de nombreuses surprises à venir …

Je termine la lecture de ce livre avec un avis très mitigé. Je suis une mordue et une fan inconditionnelle du fantastique. Si à celle-ci s’ajoute une romance, je suis alors comblée. C’est pourquoi, je m’étais lancée avec plaisir dans cette lecture malgré un résumé qui ne divulguait rien, me laissant intriguée de l’histoire à venir.

Leaven est une jeune fille de 1è ans qui vient de perdre sa mère d’un cancer. Elle doit faire face à son deuil avec son père et son grand frère. Malheureusement, le destin va continuer à s’acharner sur cette famille. Bientôt sans attaches et seule, elle va devoir continuer à avancer et à se lever tout les matins. Cela se révèle être un combat perpétuel et difficile à surmonter. Peu à peu, sa relation avec son frère va se détériorer jusqu’à disparaitre complètement. Pourquoi continuer à aller au lycée et se battre quand on n’a plus rien ? Heureusement, sa rencontre avec Chest, un nouveau à l’école va l’aider à surmonter ses épreuves. C’était sans compter sur l’aide de sa meilleure amie, Lage qui va être toujours présente pour elle et la pousser dans les bras d’un beau jeune homme. Tout pourrait aller pour le mieux, entouré de ses deux amis, mais les ennuis ont la peau dure et semble pourchasser Leaven jusqu’au bout. La petite ville tranquille de Hold cost va connaitre de grand bouleversement…

Les personnages sont intéressants. Leaven m’a parfois agacé de se laisser autant abattre par le destin et de ne pas se montrer plus forte mais qui arriverait aussi facilement à remonter la pente ? Son personnage colle à la perfection à l’histoire. Elle sait tenir tête et se montrer têtue même si ça lui apporte parfois des ennuis. Elle essaie de se battre au quotidien mais cela ne lui réussit pas vraiment. Toutefois, j’ai aimé ce personnage avec ses faiblesses. Elle accepte qui elle est. Leaven est loin d’être parfaite, son passé le prouve bien. C’est ce que j’ai apprécié, qu’elle soit naturelle mais avec ses failles.

Lage, sa meilleure amie est une personne plus gaie et joyeuse mais surtout d’un soutien infaillible. Une amie comme on aimerait tous en avoir une ! Elle accompagne Leaven dans sa peine et est toujours auprès d’elle. C’est une amoureuse des livres, ce qui est un bon point pour elle. Ce personnage apporte une touche de joie et de légèreté dans les moments difficiles.

Chest est un personnage très lunatique. Il est d’une beauté à couper le souffle mais très mystérieux. Il y a un quelque chose de dérangeant et d’étrange chez lui, comme de pas naturel. C’est un garçon troublant. Il peut se montrer très doux et puis l’instant d’après être très froid, très dangereux. Il devient vite un ami pour Leaven et un soutien. J’ai aimé ce personnage même si j’ai eu des réserves à son encontre.

Stryker est une énigme du début à la fin. Je ne sais pas quoi penser de lui mais une chose est sûre, il me donne envie d’en savoir plus sur l’histoire et de découvrir qui il est réellement. Je n’ai pas réussi à le détester et d’une certaine façon, je l’apprécie. Je suis sure qu’il est plein de surprise et qu’il mérite le bénéfice du doute. A cela s’ajoute sa beauté, il est vraiment canon, à tomber !

L’écriture de l’histoire est agréable et fluide. On sent que l’historie a été travaillé et que l’intrigue a été réfléchie même si celle-ci ne m’a pas toujours emportée. C’est un texte triste, bouleversant et qui peut être pesant. L’atmosphère générale du livre est lourde, sombre. L’auteur parle de sujets fort que sont la maladie, la drogue, le deuil, la perte d’êtres chers mais aussi de comment continuer à se construire quand on devient orphelins si jeune. Il n’est en rien facile de surmonter ses épreuves surtout quand on se retrouve sans personne, devant compter que sur soi même. C’est un texte riche en émotions bouleversantes qui ne laissera pas le lecteur insensible et indifférent.

Ce texte alterne entre moments dramatiques et de l’action. Il y a peut être un peu trop de mélodrames pour moi mais cela n’est pas dérangeant dans l’histoire puisque c’est ce qui fait que le personnages changent et avancent.

L’histoire est bien construite autour de ses sujets et on compatit avec les personnages. Il y a un fil conducteur tout au long de la lecture. Le suspens est présent avec des morts suspectes et des personnages mystérieux, trop pour qu’il n’y ai pas une histoire étrange derrière. On retrouve quelques éléments perturbant qui peuvent être surnaturels et qui mène le lecteur à se poser des questions.

Je suis, je pense, un peu déçue de ma lecture. Attention, déçue ne veut pas dire que le livre ou l’écriture n’est pas bien. Il n’est pas question de cela puisque j’ai trouvé le texte travaillé et qu’il y avait de la recherche dans l’histoire.

Ma légère déception se trouve dans le côté fantastique du livre. Je ne sais pas si je pourrai complètement donner ce qualificatif à l’histoire. Je comprends ce que voulais faire l’auteur. Les notions de fantastiques sont très subtiles et il faut lire entre les lignes pour parfois les trouver. En tant que lecteur, il y a des événements étranges qui laissent penser que du surnaturel se cache derrière les événements. Il n’est pas compliqué de se faire cette réflexion. Le hic, c’est que je m’attendais peut être à un élément plus concret qui m’aurait mis plus en appétit à la fin du premier tome. Ce qui me fait venir au deuxième point « dérangeant ». Je pense, et je dit bien que ce n’est qu’une supposition, que je comprend le lien entre l’histoire et le titre, même si tout cela reste très vague. Et cette déduction ne vient qu’à la toute fin. Et c’est là que réside normalement le plus grand mystère de l’histoire, qu’en est-il réellement de ce que l’on comprend ? Qui est vraiment la personne que l’on côtoie depuis le début ? Quel est son but ? Toutes ses questions amène le lecteur à s’interroger et à donner l’envie de découvrir la suite. Je suis certes curieuse mais celle-ci n’est pas aussi prenante. Je pourrai très bien en rester là. Je n’ai pas cette attente tortueuse qui m’habite habituellement. Je suis heureuse d’avoir lu cette histoire mais elle occasionne pas cette forte attente. C’est pour cette raison que je suis un peu sur ma réserve. Je suis partagée entre ce que je ressens. Si un élément surnaturel avait fait surface à la fin, un événement marquant, choc en lien avec du surnaturel, je pense que j’aurai pensé peut être différemment. Ça peut décourager certaines personnes à lire la suite notamment à ceux qui s’attendent à plus de surnaturel, de fantastique dans l’histoire. Pour les fan de fantastique, ce livre pourrait malheureusement ne pas apporter l’effet escompté.

Je n’aime pas rester sur une note mi-figue, mi-raison et c’est pourquoi j’irai lire la suite. Comme je l’ai dit, l’histoire est très bien écrite et intéressante, d’autant plus que j’adore les phénix et j’aimerai savoir si il y en aura comme c’est sous entendu dans le titre. La fin laisse sous entendre un drame, un éventèrent troublant à venir et j’aimerai savoir ce qu’il va en être.

Je vois du potentiel dans cette histoire et ça me navre d’avoir un sentiment de perplexité à la toute fin.

L’histoire d’amour est très présente. Elle se construit dans la douleur, dans la peine et le chemin pour nos personnages va être semé d’embûches. Étant donné que le fantastique est relayé au second plan, la romance est très bien travaillé et omniprésente. Leaven est complètement perdue, sa vie s’effondre complètement. Toutefois, une petite lumière subsiste dans sa vie, la présence de sa meilleure amie, Lage et de son ami et peut être plus, Chest.

La rockeuse que je suis et qui ne jure quasiment que part ce style musical est comblé. J’ai, grâce à cette histoire, découvert un groupe de musique super sympa. Je remercie l’auteur pour cette référence que j’ai pris soin de noté dans un coin.


Si je devais résumé ma lecture, je dirai que c’est une histoire qui a du potentiel. Je pense que le fantastique devrait être plus présent dans un second tome. Ce premier opus m’a donné le sentiment d’une mise en place du décor et du contexte global dans lequel vivent les personnages pour amener quelque chose de plus extraordinaire par le suite. Le bases sont posées. Les histoires sur les phénix me fascine, c’est pourquoi j’irai lire la suite pour voir ce que réserve l’auteur. Toutefois, j’émet quelques réserves. Je m’attends à avoir plus à faire à plus de fantastiques. Affaire à suivre….