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Elle regarda le plaisir monter en elle, ne voulant rien rater de ce spectacle sensuel. Elle accompagna ses mouvements, ne faisant plus qu’unes avec son amante. Lorsque l’orgasme faucha Audrey, elle étouffa ses gémissements dans un baiser passionné.
Afficher en entierC’est juste… Tu sais, ce truc de jamais le premier soir, explique 2milie en mimant les guillemets de ses mains tout en s’approchant de la couchette.
Tu es une femme de principe ? Questionna la brune amusée.
J’essaye
J’ai aussi ma propre règle a propos des rendez vous
Laquelle ? demanda la jeune femme, curieuse
Jamais le premier soir, toujours le premier matin.
Afficher en entierSes yeux se posèrent sur la gendarme qu’elle avait prise pour son frère à cause de sa tenue. Elle était toujours là et elle aussi semblait attendre quelqu’un. Audrey l’observa, balayant son corps du regard, se disant que certaines personnes portaient vraiment bien l’uniforme. Elle était grande, plus que le mètre soixante de la brune, élancée, ses cheveux blond doré, courts, ressortaient sur sa peau bronzée. D’où elle se trouvait, Audrey ne pouvait distinguer la couleur de ses yeux. Elle se demanda qui pouvait bien la faire patienter comme cela. Sans pouvoir s’en empêcher, la brune songea qu’elle aurait aimé qu’une telle femme l’attende à la descente de l’avion.
Afficher en entierLes roues touchèrent le sol dans un nuage de gomme. Dans le bruit étourdissant des réacteurs, l’avion dévora la piste pour finalement s’immobiliser avant de se remettre à rouler doucement. Alors que l’Airbus se dirigeait vers la passerelle de débarquement, la voix de la chef de cabine retentit dans l’appareil.
— Mesdames et messieurs, nous venons d’atterrir avec dix minutes d’avance sur l’horaire prévu. Il est 18h30 heure locale, la température extérieure est de 26° Celsius, le taux d’humidité dans l’air de 75%. Nous espérons que vous avez passé un bon vol en notre compagnie et nous vous souhaitons un agréable séjour.
Durant tout le discours de l’hôtesse, Audrey n’avait cessé de regarder par le hublot, cherchant à apercevoir le moindre détail de son lieu de vacances. Mais, sous ces latitudes, le soleil était déjà couché et elle ne put rien distinguer de plus que les installations aéroportuaires. Une fois l’avion immobile, elle fut l’une des premières personnes à sortir, ayant eu la chance d’être placée à l’avant de l’appareil. Tout en avançant le long de la passerelle, elle ralentit le pas, réalisant qu’il ne servait à rien qu’elle se presse, le personnel au sol commençait juste à sortir les bagages de la soute. Elle observa les hommes s’activant plusieurs mètres plus bas dans un étrange ballet, et elle essaya en vain de repérer sa valise parmi toutes celles empilées sur les chariots.
Emportée par le flot des passagers, elle arriva finalement dans la salle où les tapis roulants n’allaient pas tarder à déverser les bagages. Elle se faufila entre plusieurs personnes pour s’approcher au maximum du carrousel, repéra rapidement sa valise et, avec un soupir de soulagement, se précipita pour la saisir et sortir de la zone de contrôle des douanes.
Une fois dans l’aérogare, Audrey regarda tout autour d’elle, cherchant des yeux la personne pour laquelle elle était venue en Guadeloupe. Elle ne l’avait pas vue depuis six mois et n’avait qu’une envie, se blottir dans ses bras. Elle essayait de distinguer sa silhouette parmi la foule, mais sa petite taille, combinée aux scènes de retrouvailles entre des couples, des familles, des amis, l’empêchait de reconnaître qui que ce soit.
Au détour d’un attroupement, Audrey aperçut une veste d’uniforme de gendarmerie, elle ne pouvait en voir plus, un panneau publicitaire cachant en partie le militaire. Un sourire illumina son visage alors qu’elle s’approchait. Elle n’était plus qu’à une quinzaine de mètres quand la personne portant l’uniforme se décala. Audrey s’immobilisa, déçue. Le gendarme était en fait une gendarme, plutôt grande, les cheveux blonds et courts, définitivement pas son frère aux cheveux presque noirs, similaires aux siens.
Elle se détourna en soupirant, et continua à balayer des yeux l’aérogare qui lui semblait de plus en plus grande. Comment allait-elle le retrouver dans cette foule ? Audrey regretta qu’ils ne se soient pas donné un point de rendez-vous plus précis. Les minutes passèrent et elle ne le voyait toujours pas, alors que le hall se vidait peu à peu. La brune s’assit sur un banc, une main sur la poignée de sa valise, commençant à croire qu’il l’avait oubliée.
Ses yeux se posèrent sur la gendarme qu’elle avait prise pour son frère à cause de sa tenue. Elle était toujours là et elle aussi semblait attendre quelqu’un. Audrey l’observa, balayant son corps du regard, se disant que certaines personnes portaient vraiment bien l’uniforme. Elle était grande, plus que le mètre soixante de la brune, élancée, ses cheveux blond doré, courts, ressortaient sur sa peau bronzée. D’où elle se trouvait, Audrey ne pouvait distinguer la couleur de ses yeux. Elle se demanda qui pouvait bien la faire patienter comme cela. Sans pouvoir s’en empêcher, la brune songea qu’elle aurait aimé qu’une telle femme l’attende à la descente de l’avion.
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