La Sorcière de Sealsea

Au vu du titre, et même du résumé, je m'attendais vraiment à une histoire de chasse aux sorcières, de persécution, avec ce petit cadre historique toujours appréciable.

Du coup, je l'avoue, j'ai un peu été frustrée.

Parce que si le côté chasse aux sorcières n'est pas totalement inexistants, ce n'est pas l'histoire principale. Ce n'est même pas secondaire, tellement ça apparaît tard dans le récit. Et d'ailleurs Spoiler(cliquez pour révéler)ça finit peut être un peu trop bien. Je ne pense pas qu'il y a des tas de femmes du 17e siècle à avoir été accusée à s'en être tirée aussi facilement. L'épreuve de l'eau, on n'en réchappait pas.

Du coup, pour le côté trame chasse aux sorcières, ce roman est un flop.

Mais si on s'intéresse au côté roman historique sans avoir aucune attentes au préalable, c'est autre chose.

C'est un roman historique intéressant : il présente une période historique tumultueuse en Angleterre (comme il y en a beaucoup, il faut bien le dire), avec des histoires de Cour comme les anglais ont pu nous en offrir beaucoup : des conspirations, des trahisons, un roi mégalo. On est après la dynastie des Tudors mais c'en est pas moins croustillant.

De l'autre côté, on a une description plus sociale sur la misère du peuple sur l'île de Sealsea.

Le tout entremêlé de romances (qui pour le coup ne m'ont pas vraiment convaincue et dont la conclusion confirme bien mon scepticisme).

L'histoire est plutôt bien construite et prenante, même si j'avais un peu de mal avec la plupart des personnages (surtout James et la fille d'Alinor dont l'égoïsme est parfois aberrant).

Bref, même si ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais initialement, c'est plutôt une bonne découverte. Je suis curieuse de découvrir les autres livres de cette auteure.

Ce livre ma vraiment bouleversée, une petite pépite trouver en promotion sur ma liseuse, à la fin je le suis sentit coupable de l’avoir shoopper si peut cher car vraiment ce livre fut incroyable

Je rejoins l'avis de lludhara

La Sorcière de Sealsea est un roman à lire pour ceux qui veulent apprendre à connaître l'histoire de l'Angleterre et les conditions de vie à l'époque.

Si tel n'est pas le cas passez votre chemin car ce n'est pas là que vous aurez action et ou romance

Je ressors de ma lecture assez mitigée : j'ai eu l'impression de passer mon temps sur cette île du sud de l'Angleterre, à ramasser les algues et sécher les plantes avec Alynor, à aller m'occuper du beurre et de la crème et à entendre le bruit du moulin. L'autrice a indéniablement beaucoup de talent pour créer une atmosphère et en bercer son œuvre et c'est un plus très agréable. On sent aussi très clairement les recherches soigneuses qui ont permis de retranscrire cette page d'Histoire.

Néanmoins, j'ai eu l'impression d'assister au déroulement de plusieurs histoires séparées : James et son combat pour son roi, Ned et ses convictions le portant vers un monde plus moderne et égalitaire, puis cette petite famille qui se débat contre la misère et la pauvreté. Au final tout était assez coupé, séparé, et ne se rencontrait qu'en de rares moments pivots.

Côté personnage, si Alynor m'a tour à tour plu et agacé à égale mesure (ce qui n'est pas mauvais en soit, mais plutôt le signe d'un personnage complexe), sa fille a fini par me sortir par les yeux, de même que son amant. Heureusement Ned et Rob m'ont apportée un peu d'honnêteté et de gentillesse dans ce roman, tout comme la cuisinière du château, même si ce n'est pas avec elleux qu'on passe le plus de temps... Je suis partagée entre l'importance de ses personnages secondaires et de leur comportement en tant que groupe et le peu qu'on sait d'elleux malgré leur importance dans la vie quotidienne d'Alynor. Je ne sais pas, il manquait quelque chose pour moi pour trouver un équilibre.

En conclusion, La Sorcière de Sealsea est un roman à lire pour qui, comme moi, connait peu cette part de l'Histoire de l'Angleterre, un bon premier pas pour en découvrir plus, notamment sur les conditions de vie des gens du peuple, mais pas pour une histoire de sorcière.

Une lecture passionnante !

Au coeur du XVIIeme siècle, nous suivons Alinor, une jeune accoucheuse et guérisseuse pauvre. Un soir, elle va rencontrer James Summer un noble espion dont la mission est de sauver le roi. A cette époque où la guerre fait rage et où chaque femme peut être accuser de sorcellerie, Alinor va se battre pour sa vie et celle de ses enfants.

J'ai adoré cette lecture. L'histoire est vraiment très intéressante et passionnante. Les personnages sont attachants, tandis que d'autres sont carrément détestable. C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis laissé prendre par la vie d'Alinor et son histoire. Un livre qui se lit très bien.

Je suis par contre un peu déçu de la fin, que je trouve trop rapide. J'aurais tellement aimé savoir ce qu'ils se passent après tout les derniers événements.

Il n'en reste pas moins que ce livre est un véritable coup de coeur pour moi.

Un roman qui aurait pu être intéressant, mais un récit à rallonge. On ne parle finalement pas de sorcières, sauf sur les derniers chapitres. Il reste intéressant sur l’aspect historique, mais il faut s’accrocher pour en arriver au bout.

Le titre français de ce livre nous induit en erreur : on s'attend à un roman sur la sorcellerie, voire la magie, mais il n'en est rien. Le lecteur assiste à la vie quotidienne d'une jeune femme abandonnée par son mari. Jour après jour, Alinor travaille sans arrêt chez elle, dans la ferme d'une affreuse voisine (Mme Miller), exerce le métier de sage-femme (sans y être autorisée légalement), connaît les herbes médicinales, prépare des remèdes et s'occupe de nourrir ses enfants, Rob et Alys. Le XVIIème siècle est dur pour les femmes (et même les hommes). C'est justement le temps où les gens règlent leurs comptes, dénoncent arbitrairement les autres, traitent les femmes qui leur déplaisent de sorcières afin que celles-ci soient torturées et exécutées. C'était l'époque des abus. L'ambiance horrible se ressent dans ce livre bien documenté. Un peu trop, d'ailleurs. L'autrice décrit les troubles politiques entre les partisans du roi déchu et le parlement. En parallèle, elle peint les journées de la "pauvresse" (terme employé dans le livre) qui fait son possible pour faire survivre sa famille. La grande histoire se mêle à la petite quand un certain James Summer (prêtre catholique qui complote en faveur du roi) croise le chemin de la belle Alinor qui l'aide. Là, le roman oscille entre exposé historique, roman à l'eau de rose et drame. La belle et le comploteur ont une love story interdite. Il y a beaucoup de longueurs, de passages non indispensables qui s'éternisent. C'est lassant.Les références historiques sont jetées à la figure du lecteur et c'est vraiment pénible. Et puis, la menace plane sur la tête de l'héroïne à toutes les pages. Sa fille veut se marier avec Richard, fils unique d'un fermier dont l'épouse avide réclame une dot pour accepter le mariage et est prête à tout pour arriver à ses fins (même le vol passible de pendaison à l'époque). Son fils Rob est placé comme l'apprenti d'un apothicaire. Son frère Ned, passeur, est contre les traitres, les catholiques et quiconque les aide. Zachary Reekie, son mari l'a pourtant abandonnée mais Alinor suscite les jalousies des commères. Elle ne pratique pas la sorcellerie. Mais vers les dernières pages du livre, les méchants de service parviennent à lui faire passer le test de l'ordalie. Heureusement, grâce à James, elle survit. Or, elle doit quitter d'urgence sa région maritime pour aller à Londres afin d'échapper à la vindicte locale. Cette fin en queue de poisson, rapide et très brute laisse penser qu'un second tome est en préparation (James, noble baronnet aime Alinor qui attend leur enfant et fera probablement tout pour la récupérer). Cela laisse bien sur la faim les lecteurs intéressés.

manque de rythme, personnages falots sauf peut être alice dommage par contre belle écriture

Roman. L'histoire se passe au XVIIe siècle, en Angleterre. Le personnage principal est Alinor. Celle-ci est guérisseuse et accoucheuse. Elle s'y connaît en plantes. Elle l'a appris de sa mère. Alinor est mariée - mais son mari l'a abandonnée. Elle a deux enfants : Rob et Alys. Elle va aider James à trouver sir William. Elle le soignera aussi quand il aura une grosse fièvre. Ils tomberont amoureux l'un de l'autre. Elle va tomber enceinte, alors qu'elle n'est pas encore considérée comme veuve et James ne la soutient pas pour garder l'enfant. La meunière, jalouse, l'accuse d'être une sorcière. Elle survivra à la punition qu'elle subit. Il s'agit d'un roman où le rôle de la femme en Angleterre à cette époque n'est pas facile à vivre. Elle ne peut prendre aucune décision et doit travailler très dur. A recommander.

Avec le recul, je me dis que c'était une très bonne lecture. J'ai plutôt apprécié ce roman même si au final, ce n'était pas du tout ce que j'attendais.

On me promettait dans le résumé une histoire de sorcellerie, de chasse et de procès de sorcières. Je pensais donc que ça allait parler de ça et que nous allions suivre l'histoire d'une jeune femme du 17e siècle se faisant accuser de sorcellerie. Pas du tout...

On suit une jeune femme de 27 ans, épouse de pêcheur qui se retrouve sans mari après la disparition de celui-ci. Elle fait tout pour que ces deux enfants de 13 et 12 ans ne manquent de rien. On prépare le mariage de l'ainée et on suit les débuts dans la vie d'apprenti du dernier. Entre temps, on suit la vie d'Alinor, cette mère qui se débrouille comme une chef.

On en apprend plus sur les conditions des femmes de cette époque et surtout, des femmes seules.

On en apprend également plus sur le contexte historique, la guerre civile qui fait rage en Angleterre entre les partisans de Charles 1e et le Parlement. Je n'y connaissais rien et j'ai appris pas mal de choses. C'était super intéressant et passionnant.

Pourtant, parfois, je me suis un peu ennuyée. Suivre la vie d'une jeune femme dans ces moindres détails peut être hyper passionnant mais aussi parfois, un peu longuet. Trop de détails tuent le détail et j'aurais préféré ne pas toujours savoir ce que notre héroïne allait manger à midi, par exemple.

De plus, petite déception pour cette histoire de sorcière qui n'apparait qu'à la toute fin du roman et qui dure 2 chapitres maximum. Finalement, sur ce point-là, on apprend pas grand chose et c'est très vite balayé.

L'écriture est addictive, passionnante et accessible. Je me suis laissée porter par cette histoire et j'ai finalement apprécié.

Le mot que je retiendrais de ce roman est "passionnant".

Je le conseille à toutes les personnes qui aiment l'Histoire, qui veulent en apprendre plus sur les conditions des femmes de la "basse société" de l'époque.