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— Tu ne t’attends pas sérieusement à ce que je coure, pas vrai ?

— Je croyais que c’était le but, répondit-il aimablement.

— Je croyais que je trouverais juste un café et que je lirais le journal pendant que tu prendrais ton pied à écraser le sable, répliquai-je.

— Alors tu as mal cru, dit-il sévèrement.

Declan était soudain passé du petit ami au prof de sport sorti des enfers en vingt secondes en tout. Intimidé, je me mis à imiter ses étirements. Mes muscles commencèrent à protester presque immédiatement. Il balança facilement sa jambe par-dessus un banc pour pouvoir se pencher en avant et fléchir ses orteils. Je luttai pour faire le même mouvement et faillis tomber.

— Tu fais juste l’idiot, se moqua-t-il.

Malheureusement, ce n’était pas le cas, mais je n’étais pas sûr de vouloir l’admettre et briser ses fantasmes.

Declan frappa dans ses mains.

— Allons-y !

(...)

— On accélère la cadence ! cria-t-il par-dessus son épaule.

Accélérer la cadence ? J’étais déjà à plein régime.

Il s’éloigna en piquant un sprint, ses fesses fermes agissant comme un phare pour m’attirer plus loin. Je m’arrêtai, me penchant en avant, les mains sur les hanches, essayant de reprendre mon souffle.

(...)

Après un certain temps, un joggeur au loin m’apparut comme étant Declan. Il transpirait un peu maintenant, alors qu’il revenait vers moi en courant. Je lui souris honteusement ; pour frimer, il continua à courir en cercle tout autour de moi pendant que je marchais.

— Pas besoin de trop s’inquiéter pour cette histoire de couverture, hein ? demanda-t-il. Je me suis retourné, et tu n’étais nulle part.

— Partie intégrante de mon plan, dis-je innocemment.

Il secoua la tête.

— Pourquoi tu ne vas pas prendre un café, et je te rejoins là-bas ? Je vais juste courir un peu plus longtemps.

— Pas de problème.

N’importe quoi pour me sortir de ce régime sportif.

Declan recommença à piquer un sprint, et cette fois ce fut mon tour de secouer la tête aux mille et une meilleures choses que nous pourrions faire pendant ce temps. Je me rendis vers le café de l’autre côté du parking. Après avoir commandé deux latte à emporter, je retournai vers la plage, un peu plus bas que là où passaient les gens, et posai mes fesses sur le sable avec la dune comme dossier.

L’athlète-né qu’était Declan TylerTM ne mit pas longtemps à couvrir la distance que j’avais mis pas mal de temps à parcourir. Et au lieu de s’affaler près de moi, il prit quelques instants pour s’étirer une nouvelle fois.

— Tu es sacrément professionnel, l’asticotai-je. Quand est-ce qu’ils vont t’engager pour faire un DVD d’entraînement physique ?

— Tu fais chier, taquina-t-il en retour, ôtant son tee-shirt à manches longues et me le jetant en pleine figure. Tu as l’endurance d’un malade chronique avec un emphysème, et tu ne fumes même pas. Tu devrais avoir honte de toi.

Lorsqu’il s’assit enfin près de moi, je lui demandai à voix basse :

— Tu préférerais avoir un petit ami sportif qui pourrait courir avec toi ?

Il prit son café et secoua la tête.

— Si ce n’est pas toi, non.

J’essayai de ne pas être trop distrait par ses épaules en or ; même lorsqu’elles se relâchaient, elles arboraient des muscles fermes que je ne pourrais jamais espérer avoir. C’était les mêmes bras qui me serraient quand je dormais, m’émerveillai-je.

— Tu préférerais que je devienne sportif ?

Declan rigola.

— Tu ne serais pas Simon dans ce cas-là.

Ça, c’était une pensée horrible.

— Tu préférerais avoir un artiste prétentieux comme petit ami ? demanda Declan, entrant apparemment à son tour dans le jeu.

— Non, dis-je en toute honnêteté. J’aime les différences qu’il y a entre nous.

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- Tiens, bébé. Café.

Mes yeux s'ouvrirent aussitôt. Avais-je bien entendu ce que j'avais cru entendre?

Je n'étais pas sûr. Je me tournai et découvrit un mug devant mon visage. Je m'assis, et Declan me le tendit. Puis il grimpa sur le lit à côté de moi, tenant le sien en main.

Je sirotai mon café en silence, me demandant si je devais dire quelque chose à propos de ce qu'il avait dit. Il y avait une atmosphère étrange flottant autour de nous, et Declan tapota sur son mug.

- Alors... commençai-je.

- Trop tôt c'est ça? demanda-t-il.

Soulagé je rigolai.

- Je ne l'ai pas rêvé!

- Tu croyais...

- Tu m'as appelé bébé, rigolai-je. Bébé!

- D'accord, tu n'aimes pas les termes affectueux.

Je lui pris son mug des mains les posai tous les deux près du lit. Il me regarda d'un air narquois tandis que je l'attirai au-dessus de moi et l'embrassai.

- Oh, bébé, bébé, bébé, le taquinai-je en couvrant son visage de baisers.

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- Alors, qu'est-ce que tu vas porter ?

Je la regardais, me demandant si elle croyait qu'il m'était poussé un vagin au cours des cinq dernières minutes.

- Des vêtements.

- Les hommes, soupira-t-elle.

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Roger et moi avons continué à assister à nos matchs ensemble et à nous retrouver les week-ends pour regarder les matchs télévisés. Mais là où il y avait auparavant eu nos habituels coups de poing virils et nos accolades spontanées lorsqu’une équipe marquait contre l’autre, il y avait désormais de la retenue des deux côtés.

Pour vous dire la vérité, je crois que, de nous deux, c’est moi qui dégageais le plus de froideur comme si, en désespoir de cause, je montrais à Roger que je n’étais pas attiré par lui en gardant mes mains à distance. C’est marrant comme faire son coming out vous inhibe sur d’autres nouveaux points. Quand je le lui ai enfin demandé au cours d’une crise d’apitoiement arrosée, j’ai été surpris de découvrir qu’il ressentait ma récente froideur et qu’il agissait à chaque fois en conséquence.

Alors, ça nous a pris un certain temps avant de redevenir nous-mêmes. Je ne crois même pas pouvoir émettre une hypothèse sur le moment où ça a commencé à aller mieux. Ça a été tellement progressif et à petits pas.

Mais vous savez que votre meilleur ami a atteint le stade de l’acceptation suprême quand il essaye de vous maquer avec d’autres gays qu’il a rencontrés – peu importe qu’ils ne soient absolument pas faits pour vous.

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J'ai simplement eu extrêmement de chance de vivre une première relation avec quelqu'un qui voulait la même chose que moi. C'est ce qui m'a aidé à devenir la personne que je suis aujourd'hui - c'est-à-dire quelqu'un qui ne supporte les conneries de personne. Évidemment, parfois, vous y êtes obligé, mais j'essaye vraiment de ne pas avoir à le faire. Je savais ce que je voulais, et Bevvo savait ce qu'il voulait, et aucun de nous n'allait supporter les coucheries à droite à gauche ou les crises d'hystérie.

Cela menait souvent Roger à m'accuser d'être trop difficile et Fran à rétorquer que ce n'était pas parce qu'elle avait revu ses exigences à la baisse que je devais faire pareil.

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Je regardai fixement par la fenêtre, dissimulant mon sourire.

— Et demain, j’ai le match, continua-t-il. Mais tu te souviens que je te t’avais dit que j’essayerais de rester un ou deux jours de plus ? J’ai réussi à arranger ça. Je le regardai à nouveau.

— C’est vrai ?

— Ouaip.

Nous étions maintenant arrivés en ville et nous roulions dans Flinders Street.

— C’est génial, m’exclamai-je, parce que je ne pouvais pas vraiment penser à une autre façon d’exprimer combien je trouvais ça sacrément fantastique.

Nous traversâmes Elizabeth Street, et ce n’était qu’une question de minutes avant que nous ne soyons à mon immeuble.

— Je t’appellerai avant, dit-il. Mais je te verrai samedi. Si tu es libre, bien sûr.

— Je crois que je le suis, répondis-je, mon esprit trop embrouillé pour me rappeler si j’avais quelque chose de prévu ou non.

Richmond jouait en extérieur cette semaine, alors il n’y avait pas de match auquel aller.

— Eh bien, note-moi au crayon dans ton agenda, dit-il avec un sourire suffisant.

— Je vais te noter à l’encre, lui rétorquai-je.

J’eus presque droit à un service de porte-à-porte lorsqu’il se gara rapidement sur un arrêt d’urgence juste au pied de mon immeuble. Tandis que les voitures commençaient à nous klaxonner, je lui lançai un regard rapide.

— J’ai passé une nuit fantastique, dit-il.

— Moi aussi. J’ai hâte d’être à samedi.

Je réalisai que ça avait peut-être eu l’air un peu sordide, aussi ma bouche fit-elle son truc habituel de laisser mon pied marcher tout seul dans le plat.

— Et pas juste pour le sexe. Juste parce que j’aime te voir.

— Je vois que tu travailles sur tes compliments, gloussa-t-il.

J’avais envie de l’embrasser pour lui dire au revoir, et j’avais le sentiment qu’il en avait envie lui aussi. Mais ça nous était impossible. J’attrapai rapidement sa main et la serrai délicatement. Il sourit et caressa du pouce le dos de ma main.

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