Ajouter un extrait
Liste des extraits
Un grand homme a dit un jour que l'écriture, c'était avoir le cœur qui éclate en silence. Je trouvais ça niais, avant d'essayer. Et puis j'ai compris ce qu'il voulait dire. Tu as ce papier, ce bout de page blanche, et toi. tu sais que, quoi qu'il se passe, ce papier ne te jugera jamais. Peu importe ce que tu écris, peu importe que tu sois douée ou mauvaise, populaire ou rejetée, intelligente ou bête. Tu laisse toutes tes émotions t'échapper en même temps et c'est merveilleux, ce sentiment de libération et de bonheur qui en découle.
Afficher en entier- Je suis persuadée que le proverbe "qui se ressemble s'assemble" est véridique, rétorquai-je fermement, parce que Jason commençait à m'agacer avec ses stéréotypes.
- Ouvre les yeux ! Ce qui est beau c'est quand tu découvres l'autre. Quand il te surprend. Il te faut des années pour t'en lasser parce que, au fond, tu te rapproches de lui chaque jour un peu plus. Tu peux avoir de la complicité avec une personne sans pour autant qu'elle te ressemble, rétorqua-t-il en faisant de grands gestes.
Afficher en entier- Les gens sont trop hypocrite de nos jours. Ils te jugent avant même de te connaitre. Pourquoi me donnerais-je la peine de me mêler à eux ? Alors qu'ils me poignarderont dans le dos dès que l'occasion se présentera ? Pourquoi devenir leur amie si, à la fin, ils m'abandonnent quand même ?
Afficher en entierLa société avait fabriqué des moules qui nous façonnaient et, lorsque vous ne vous conformiez pas aux classique de la majorité, vous étiez rejeté.
Une personne obèse l'avait bien cherché en se gavant chez McDo.
Une adolescente enceinte étais une fille facile.
Une personne timide étais juste froide. Antisociale. Sans caractère.
J'avais compris que le mieux était de vivre comme une ombre, à l'abris des rumeurs et des jugements.
Afficher en entier" - Je ne t'aime pas hein ? Enfin si. Enfin, pas comme un couple. Parce qu'on est pas en couple.. Bref, je ne suis pas amoureux de toi. Enfin, je veux dire, je..
- C-c'est b-bon. J-j'ai com-compris, bégaya t-elle en essuyant ses mains moites sur son pyjama.
- Très bien. Bon.. Je.. Euh.. Je vais raccrocher..
- Oui.
- Au revoir.
- Au revoir.
- On.. On s'envoie des messages demain ?
- Oui, oui..
Jason raccrocha et, mort de honte, se tapa la tête contre le mur, un peu plus fort que prévu.. Il dut se masser le front pour calmer la douleur mais ça, ce n'était rien comparé à ce qui venait de se passer.
Pour la première fois, Eleonore Coop venait de faire rougir Jason Parker.. "
Afficher en entierJe savais ce que Jason voulait, et ce que Tyler voulait. Chacun aurait aimé que je le choisisse, que je le préfère.
Mais ça, c’était impossible. Tyler faisait partie de mon passé, Jason de mon présent. Cependant, quoi qu’il puisse arriver, je les voulais tous les deux dans mon futur.
Afficher en entier— Lorsque j’écris, il n’y a aucune barrière, tu comprends ? Tu n’es pas rangé dans une catégorie. Un rôle que tu dois assumer. Tu poses les doigts sur ton clavier et tu te sens… voler. Tu n’es plus vraiment toi, tu n’es pas vraiment tes personnages non plus. Tu es toute l’histoire, son intrigue, ses lecteurs. Ses défauts, aussi. Tu te faufiles entre les lignes pour hurler ton message, m’enflammai-je aussitôt, le cœur battant.
Afficher en entier— Rouquette ? Tu es avec moi ?
— Salut, Parker, souris-je, même si je continuais de penser à mes parents.
— C’est donc ça, mon surnom définitif ? Tu te contentes de mon nom de famille ? Tu es tellement prévisible, Rouquette, rétorqua-t-il, taquin.
— Sachant que mon surnom est un mélange entre ma couleur de cheveux et le mot croquette, je ne me vanterais pas si j’étais à ta place, sifflai-je en rejetant mes cheveux en arrière, dans une parfaite imitation de Vanessa.
Afficher en entier[...]
Car, si certains craignaient les gens, j’avais surtout peur de leurs jugements. Ces préjugés de tout le monde envers ses contemporains. J’aurais aimé dire que j’étais unique au monde, que je m’abstenais de critiquer, mais les stéréotypes et les préjugés étaient humains et je n’échappais pas à la règle. La société avait fabriqué des moules qui nous façonnaient et, lorsque vous ne vous conformiez pas aux classiques de la majorité, vous étiez rejeté.
Afficher en entierIl sourit, prit ma main et retourna dans son lit, soulevant sa couette pour me laisser me glisser à côté de lui.
- Viens là, murmura-t-il en remontant la couette sur nous.
Il me prit dans ses bras et je plaçai presque automatiquement ma tête au creux de son cou. Son bras se noua autour de ma taille et l'autre soutint ma tête.
Ce n'est que Tyler. Mon meilleur ami.
Je récitais ces mots dans ma tête comme un mantra.
Afficher en entier