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"Je libère mon souffle, entourée de photos d'étoiles aux corps minces sublimes et aux pieds parfaits [...]. Je touche les collages aux murs et trouve une place pour la photo que j'ai apportée. Avant de la scotcher, je remarque un message qui me fait sourire : <GIGI DEVRAIT SE MÉFIER>. Je l'effleure du bout des doigts. Quelqu'un d'autre la déteste autant que moi. Je ne suis pas seule.

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Ballet makes you all so sad. You never used to be like this.

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Bienvenue au conservatoire de danse !

Quoi de plus beau qu'une ballerine ? Ces créatures aériennes, qui virevoltent dans leurs tutus, qui se tiennent sur les pointes comme si cela était facile ne peuvent que fasciner.

Ce sont des fées.

Arriver à une telle maîtrise de son corps n'est pourtant pas chose aisée.

La danse c'est une discipline militaire.

C'est la pression de la perfection de chaque instant.

C'est la concurrence, implacable.

Parce qu'il ne peut y avoir qu'une seule étoile.

Alors bien sûr quand les projecteurs s'éteignent, les fées ne sont plus que ces êtres d'une grâce infinie.

Dans ce roman choral on rencontre toute une promotion de danseuses et danseurs dont Cassie, Bette, June et Gigi.

On les suit durant une année. Leurs entraînements, la distribution des rôles, les représentations des plus grands ballets, leur quotidien d'internes de cet établissement d'exception qui pourrait les amener à intégrer l'American Ballet Company.

C'est l'envers du décor, dans toute sa violence, que l'on découvre : les troubles alimentaires, le racisme de l'institution, la drogue, le harcèlement...

Jusqu'où sont-elles prêtes à aller pour devenir une étoile ?

L'écriture est d'un grand réalisme, la plume est vraiment agréable.

Beaucoup de thèmes sont abordés, des thèmes difficiles sans qu'ils ne soient édulcorés.

Il y a une romance bien sûr mais particulièrement bien traitée, une fois encore c'est d'un grand réalisme.

Je ne peux pas vraiment dire que je me suis attachée aux personnages mais j'ai eu de l'empathie pour chacun d'eux. Ils ne sont nu bons ni mauvais. Ce sont des personnages cabossés, brisés par leurs histoires personnelles mais surtout par cette quête de la perfection.

La fin laisse quelques interrogations (cela présage-t-il d'une suite ?) et est à l'image du roman, plutôt sombre malgré les paillettes.

C'est un très bon roman ado qui montre l'autre facette d'un univers qui fascine.

On ne peut pas rester indifférent face au destin de ces jeunes ballerines.

Vous ne verrez plus jamais le ballet de la même façon.

A découvrir dès le 2 mai.

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Pour ton coeur, voici une attention,

En espérant ne pas lui causer trop d'émotion.

Et aussi avertissement :

Les bestioles rampantes, sombres et sournoises,

On les écrabouillera.

Quand à ton petit secret,

Pour le moment en tout cas, on le taira.

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Je lui fais comprendre d’un geste que je n’ai aucune envie d’en parler. Je ne leur ai encore rien dit, à Liz et elle. Je n’ai aucune envie de penser à son visage : son sourire dégoulinant de pitié quand il m’a regardée danser la variation de la reine des Neiges, son sifflement approbateur après la prestation de Gigi. C’est sans doute mieux qu’il n’ait plus envie de sortir avec moi en ce moment. Je ne tiens pas à ce que quelqu’un avec qui j’échange des baisers, des caresses, avec qui je couche, me regarde comme ça. Je vais attendre que son désir pour moi revienne. Qu’il se rende compte que je reste meilleure que toutes les autres. Je suis convaincue qu’il est juste un peu perdu en ce moment. C’est bien normal. Il n’avait jamais dansé un pas de deux avec quelqu’un d’autre que moi. Et je saurai lui pardonner de ne pas avoir réussi à gérer la situation. De ne pas avoir été capable de m’accorder autant de temps que d’habitude.

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Je tremble à la fin du cours : effet des comprimés, de la colère ou de l’épuisement ? Impossible à dire. Je fais signe à Morkie au moment de sortir de la salle, mais avant qu’elle ait pu réagir, louer ma grande précision ou me féliciter d’avoir réussi à perdre un kilo pendant les vacances, Gigi l’arrête et se met à jacasser en agitant les mains. On pourrait croire que c’est elle qui a avalé un élixir qui la rend ultra-speed. Alec file sans me laisser le temps de le retenir. Quand je pense qu’il m’attendait toujours…

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Je lève les yeux vers une série de photos de Sei-Jin et de sa bande, prises dans une cabine de Times Square. Elles ont l’air de bien s’amuser. À quand remonte la dernière fois où j’ai ri de bon cœur ?

Ça n’est pas arrivé depuis que Sei-Jin m’a abandonnée, et je le réalise avec un pincement au cœur. Plusieurs commentaires en coréen sont griffonnés sous la photo. Je ne réussis à déchiffrer que quelques prénoms : Hye-Ji, Sei-Jin, Jayhe… Et soudain je le vois. Le mien. E-Jun suivi d’un long texte auquel je ne comprends rien. Que peut-il bien signifier ? Rien de flatteur, c’est certain. J’observe attentivement les mots, je reconnais un caractère ici ou là, rien de concluant. Je devrais peut-être être flattée d’être présente sur ce mur. Ça signifie que quelqu’un me trouve douée. Que quelqu’un voit en moi une menace. Je prends une photo avec mon portable avant de retourner dans la chambre, bien décidée à décrypter ces lignes.

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Elle s’éloigne en se pavanant, sans faire aucun bruit avec ses demi-pointes. Elle porte constamment ses vêtements de danse. Pendant que je l’observe, un sentiment abject se met à frémir en moi. Bette est d’une méchanceté si nonchalante, on dirait presque qu’elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait. Quand je suis méchante, moi, c’est voulu, j’en ai conscience. Et personne ne rend jamais à Bette la monnaie de sa pièce pour toutes ses vacheries. Même si elle a un don indéniable pour se placer au-dessus de tout soupçon. La plupart du temps, les gens ont trop peur d’elle pour l’accuser. Les filles font même la queue pour encaisser les coups à sa place.

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J’avais fixé ces minuscules créatures et leurs yeux ronds, en me demandant si l’un d’eux était Mamie ou ma maîtresse de CE2, Madame Charlotte. En me demandant si les gens se transformaient vraiment en papillons après leur mort.

Et même maintenant, je pense à Cassie, que je n’ai pas connue et qui n’est pas morte, mais peut-être dans une situation bien pire, puisqu’elle est incapable de danser. Je donne un coup sur la vitre pour saluer les douze petits monarques qui ont traversé le pays avec moi. J’extrais deux fleurs du bouquet que mes parents m’ont envoyé après que je leur ai enfin annoncé que j’avais décroché le rôle de la fée Dragée, et je les place à l’intérieur du terrarium. Les papillons me chatouillent le bras et se posent sur les pétales, prêts à en savourer le nectar.

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Morkie aboie des ordres aux filles du corps de ballet, avant de se tourner vers le pianiste et de pinailler sur le tempo. Ce printemps, nous donnons La Sylphide. Je suis la seule danseuse de 6e année à avoir un rôle de soliste, et si les autres font semblant de se réjouir pour moi – enfin la plupart en tout cas –, je sais qu’elles espèrent me voir échouer. Je ne leur donnerai pas ce plaisir. Même si c’est dur d’être la plus jeune. Tout à l’heure, quand l’une des danseuses m’a demandé si j’avais 15 ans, j’ai eu envie de mentir et de lui répondre que j’en avais 17 ou 18 comme les autres. Tout en regardant les ballerines enchaîner des pirouettes, je garde un sourire vissé aux lèvres. Je ne faiblirai pas. Je ne montrerai pas combien c’est dur. Mes muscles sont douloureux, mon ventre grogne – il est vide, car j’ai passé ma matinée à revivre les excès de la veille. Je n’aurais jamais dû laisser Bette me convaincre de boire. J’en paie le prix maintenant.

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